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31 janvier. Salaires minimums : pourquoi l’agriculture s’y oppose. Le revenu agricole est trop bas. Revenu du travail et salaires comparables. Une unité de main-d’œuvre familiale gagne en moyenne 3600 francs par mois. Cela correspond à un salaire horaire de 15 francs environ.
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31 janvier Salaires minimums : pourquoi l’agriculture s’y oppose
Une unité de main-d’œuvre familiale gagne en moyenne 3600 francs par mois. Cela correspond à un salaire horaire de 15 francs environ. • A ce jour, le salaire minimum s’élève à 3200 francs par mois (salaire horaire de 13,40 francs pour une semaine de 55 h) • L'agriculture n'a pas les moyens économiques de verser un salaire horaire de 22 francs aux employés agricoles • Ce salaire minimum dépasserait le revenu que gagnent de nombreux employeurs agricoles en tant qu’indépendants • Le revenu agricole est trop bas
L’ISM provoquerait une hausse massive des salaires dans l’agriculture
L’acceptation de l’initiative sur les salaires minimums aurait les conséquences suivantes sur la situation actuelle de la main-d’œuvre dans l’agriculture : • une augmentation moyenne des charges salariales liée à la main-d’œuvre dans l’agriculture de 40 % ou de plus de 450 millions de francs • une baisse de revenu de l’ordre de 15 % pour les familles paysannes • L’ISM provoquerait une hausse massive des salaires dans l’agriculture
Les exploitations agricoles ne pourraient plus se permettre d’embaucher de la main-d’œuvre. Elles seraient forcées de réduire leur effectif , voire de renoncer carrément à leur main-d’œuvre et, par la suite, de s’orienter vers une production extensive • Les cultures demandant beaucoup de bras, comme les légumes, les fruits, les baies ou la vigne, risqueraient de disparaître • Les exploitations d’élevage plus importantes iraient au devant de problèmes (encore plus nombreux) • Le taux d’auto-approvisionnement continuerait de baisser • L’agriculture productrice s’en retrouverait affaiblie
Les agriculteurs et les paysannes devraient assumer une charge de travail encore plus lourde qu’aujourd’hui • Un salaire minimum (trop élevé) incite au travail au noir • Des salaires minimums encouragent la mise en place d’une CCT dans l’agriculture • Autres répercussions négatives dans l’agriculture
La Suisse profite aujourd’hui d’un marché du travail libéral • Un taux de chômage faible et des salaires élevés • CCT obligatoire pour l’attribution de marchés publics, de concessions et d’aides financières • Tendances observées dans les pays où la loi impose un salaire minimum • Délocalisations d’emplois à l’étranger • Suppression des emplois faiblement rémunérés • Hausse du taux de chômage • Affaiblissement des relations existantes entre partenaires sociaux • Répercussions négatives sur l’économie dans son ensemble
Répercussions sur la structure des salaires • Un salaire minimum de 22 francs est énorme (aussi en comparaison internationale) • Les salaires sont clairement en rapport avec les exigences du travail en question. Une augmentation d’une telle ampleur des petits salaires aurait des répercussions sur toute la structure des salaires et les pousserait tous à la hausse • Affaiblissement de la formation professionnelle et continue • Un salaire minimum enlève toute motivation de se former ; la place économique suisse a toutefois besoin de travailleurs qualifiés • Répercussions négatives sur l’économie dans son ensemble
L’ISM encourage l’immigration • Les salaires minimums seraient élevés par rapport à ceux versés dans d’autres pays européens. Par conséquent, la Suisse attirerait davantage de travailleurs pour les emplois les plus faiblement rémunérés • La pauvreté en Suisse a diverses origines • Elle touche beaucoup plus les personnes sans activité lucrative que celles exerçant une activité lucrative • Des salaires minimums imposés ne permettent pas de lutter efficacement contre la pauvreté • Autres aspects négatifs sur le plan social
Aucune prise en compte des disparités économiques régionales • Le salaire minimum serait le même dans toute la Suisse. Les énormes différences du coût de la vie, en particulier des dépenses de logement, ne sont pas prises en compte • Aucune prise en compte des différences de coût entre les branches • Les employés agricoles peuvent se loger et se nourrir à bon marché et, bien souvent, ils n’ont aucun trajet à effectuer pour se rendre au travail • Les différences spécifiques aux branches en termes de coût ne sont pas prises en compte • L’initiative n’est pas équilibrée
58 300 francs bruts par an • Un employé en provenance de l’UE coûterait, avec un temps de travail annualisé de 2650 h selon le CTT SG, 58 300 francs bruts et 65 300 francs en comptant les prestations sociales de l’employeur • Les formes de production exigeant beaucoup de main-d’œuvre, qui embauchent des travailleurs étrangers peu qualifiés, perdraient toute leur compétitivité en Suisse face aux concurrents étrangers • Salaire minimum d’un auxiliaire pour la récolte dans le Bade-Wurtemberg : 6,50 euro, c’est-à-dire 8 francs!! • Un coût impossible à supporter
Votations finales au Parlement • Au Conseil national : NON par 137 voix contre 56 • Au Conseil des Etats : NON par 29 voix contre 12 • Le Conseil fédéral recommande le NON • PS et Verts disent OUI • PBD, PDC/PEV, PLR, PVL et UDC disent NON • Votation populaire le 18 mai 2014 • Les Chambres fédérales et le Conseil fédéral disent NON