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Certaines de ces plantes sont un poison, voire un poison très violent. Je les mentionnerai par le symbole ci- contre. ATTENTION. ACHE. Ache des marais - Céleri sauvage - Ache puante.

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Presentation Transcript


  1. Certaines de ces plantes sont un poison, voire un poison très violent. Je les mentionnerai par le symbole ci- contre. ATTENTION

  2. ACHE Ache des marais - Céleri sauvage - Ache puante. L’ache est le céleri sauvage qui, cultivé dans les jardins à partir su XVI° siècle, a fourni les variétés de céleri que l’on consomme aujourd’hui. Elle est connue depuis l ’antiquité. Homère la cite dans l’Odyssée, Egyptiens, Romains et Grecs appréciaient ses vertus médicinales. Actuellement, sa racine entre surtout dans la composition d’un sirop diurétique « le sirop des cinq racines », avec celles de l ’asperge, du fenouil sauvage, du persil et du petit houx. Propriétés : carmitative, dépurative, diurétique, expectorante, fébrifuge, résolutive, stomachique, tonique.

  3. Airelle Vaccinium Vitis - Idaea Airelle rouge - Vigne du Mont-Ida - Canche - Herbe rouge. C’est une petite plante vivace des montagnes, jusqu’à la limite des neiges éternelles. Elle ressemble à la busserole, (qui peut d ’ailleurs parfois être utilisée à sa place), mais s ’en distingue facilement par la ponctuation marquant la face inférieure de ses feuilles. Ses fruits sont aigrelets, farineux et très rafraîchissants; On peut les consommer frais, en tirer un vin très agréable, les confire dans du vinaigre, les cuire en confiture ou marmelade pour accompagner les viandes. Propriétés : La médecine utilise surtout les feuilles, mais à haute dose, elles présentent une certaine toxicité. Elle est apéritive, astringente, antiseptique, dépurative, diurétique, hypoglycémiante.

  4. ALCHEMILLE Alchemilla vulgaris (sensu lato) Pied-de-Lion - Manteau-de-Notre-Dame - Patte-de-Lapin - Porte-Rosée. La rosée abondante que recueillent pendant la nuit les grandes feuilles de l ’alchémille la rendent aisément reconnaissable. Cette rosée était autrefois fort prisée des alchimistes qui l’utilisaient, parmi bien d ’autres ingrédients, dans leur inlassable recherche de la pierre philosophale. C ’est une petite plante vivace qui recherche l ’humidité et la fraîcheur. La médecine moderne l’utilise pour résoudre tous les problèmes posés par la santé et la beauté des femmes tout au long de leur vie. Propriétés : anti-inflammatoire, astringente, cicatrisante, sédative, stomachique, vulnéraire.

  5. ALKEKENGE Physalis Alkekengi Coqueret - Amour en cage - Cerise-d ’hiver - Herbe-à-pierre L’alkékenge fleurit dès le mois de mai, dans les champs calcaires et les vignobles (et dans notre jardin) Puis le calice floral se gonfle comme un lampion de papier et devient rouge vif. Les fruits, mûrs en septembre, ressemblent à des cerises. On peut les manger frais, mais il faut se limiter à une trentaine par jour. Depuis l’antiquité, cette plante n ’a jamais cessé d’être utilisée pour soigner la goutte, les maladies calculeuses et certains oedèmes. Propriétés : dépurative, diurétique, émolliente, fébrifuge, rafraîchissante, sédative.

  6. ANCOLIE Aquilegia vulgaris Aiglantine - Colombine - Cornette - Cinq-doigts Gants-de-Notre-Dame ’ancolie a toujours fait rêver les poètes, et ni Ronsard ni Chateaubriand n’ont pu résister au charme triste de son nom. Elle a été employée jusqu ’au XIX°siècle, assez généreusement et avec succès semble-t-il. Les phytothérapeutes la recherchaient pour ses nombreuses propriétés. Les homéopathes la prescrivaient lors de certains dérèglements nerveux. De nos jours, son utilisation est restreinte, car parties aériennes et graines contiennent une substance dangereuse. Aussi, on n’utilisera à la maison que sa racine,et exclusivement en usage externe. Propiétés : Antiseptique, astringente, calmante, détersive.

  7. ANEMONE HEPATIQUE Hepatica Mobilis Mill L’anémone hépatique est une toute petite plante vivace assez fréquente dans les montagnes boisées, qui se tapit au pied des feuillus et dans la fraîcheur des taillis. A peine l’hiver est-il fini qu’elle fleurit, mais ses gracieuses corolles ne vivent que huit jours. La plante est si caractéristique qu ’on ne peut la confondre avec aucune autre.Pas de trace médicinale avant le XV° siècle. On l’utilisait alors pour guérir les maladies de foie. Son nom d’hépathique lui vient autant de ses vertus que de la forme de ses feuilles suggérant les lobes de l’organe. Ni sa fleur ni sa racine ne sont utilisées; et ses feuilles ne doivent jamais être consommées fraîches. Séchées, elles ser- vent à préparer un vin diurétique, qui, si on l ’applique sur les plaies, hâte leur cicatrisation. Propriétés : Astringente, cicatrisante, diurétique.

  8. ANEMONE PULSATILLE Autrefois, elle était utilisée contre la paralysie, la cécité ou les états mélancoliques. Aujourd’hui, les médecins phytothérapeutes l’utilisent parfois contre les spasmes viscéraux, et les homéopathes utilisent son essence pour traiter les varices. Les feuilles en cataplasme agissent sur névralgies et douleurs articulaires. Les fleurs séchées au four et pulvérisées fournissent une poudre à éternuer bien connue dans les campagnes pour chasser les migraines.Fraîche, la plante est toxique. Propriétés : antispasmodique, diaphorétique, diurétique, expectorante, révulsive, sédative. Pulsatilla Vilgaris Mill Elle n ’est pas très commune, et il arrive qu ’on cherche en vain ses clochettes violettes qui s’agitent au moindre souffle. Lorsque ses fleurs se fanent, cette plante vivace, soyeuse et fragile, se couvre de grosses houppes duveteuses, formées par les fruits plumeux, que le vent défait peu à peu.

  9. ARBOUSIER Arbutus Unedo Arbre à fraises - Fröle - Olonier - Darboussié Il est très décoratif, en dépit de sa stature assez difforme, par son feuillage persistant et surtout ses fruits globuleux de couleur vive à maturité. L’arbre porte des fruits toute l’année. Les médecins recherchent surtout l’arbousier pour sa forte teneur en tanin. Ses fruits, considérés aussi comme diurétiques, servent à préparer à la maison des boissons aussi agréables qu’utiles, des confitures et de savoureuses marmelades. Le bois, très fin, se laisse bien travailler et polir (objets tournés, marquetterie, tabletterie). Propriétés : anti-inflammatoire, antiseptique, astringent, dépuratif, diurétique.

  10. ARGOUSIER Hippophae rhammoides C’est un arbuste épineux qui ne peut vivre sans lumière, au point qu’il meurt au milieu d ’arbres plus grands, et que ses branches basses dépérissent dans l’ombre portée par les ramifications supérieures. Sur les rivages de la Manche et de la Mer du Nord, il forme d’impénétrables buissons dont les racines aux nombreux rejets fixent le sous-sol. Au Moyen-Age, on lui reconnaissait une action astringente. L’emploi des fruits comme remède antiscorbutique et antigrippal est beaucoup plus récente, puisqu’on n’a découvert qu’au XX° siècle leur très forte teneur en vitamine C. On peut en faire à la maison confitures et marmelades, mais un sirop existe dans le commerce dont l’absorption est recommandée pendant les mois d ’hiver. Propriétés : antiscorbutique, antiseptique, astringent, tonique, vermifuge.

  11. ARISTOLOCHE Aristolochia Clematitis En façonnant les fleurs jaune d ’or de l’aristoloche, la nature a créé un redoutable piège : à peine entrés dans la corolle, les insectes glissent sur l ’enduit cireux qui en garnit l’intérieur et sont empêchés de remonter par une barrière de poils. Plus tard, lorsque la fleur se fane, les poils se dessèchent et les prisonniers, saupoudrés de pollen, sont libérés et peuvent dès lors assurer la fécondation. Plante vivace aimant la chaleur et les sols calcaires, elle se reconnaît à ses grandes feuilles vert tendre en forme de cœur et à son odeur nauséabonde. Plusieurs espèces d’aristoloches ont été employées dès l’antiquité à cause de leur action stimulante pour activer l’accouchement et en faciliter les suites. Mais leurs propriétés astringentes et vulnéraires les ont fait utiliser en médecine jusqu’au XVIII° s. et jusqu’à nos jours dans les campagnes. Propriétés : astringente, emménagogue, vulnéraire.

  12. ARNICA Arnica montana Arnique des montagnes - Herbe vulnéraire - Tabac des Vosges - Tabac des Savoyards - Herbe à éternuer - Quinquina des pauvres - Plantain des Alpes - Herbe aux chutes. Inconnue dans l’Antiquité, la plante a été citée pour la première fois par Ste Hildegarde, puis employée par l’Ecole de Salerne. Au XVI° siècle, Matthiole la décrivit et la dessina, puis les médecins, à sa suite, la prescrivirent… plus ou moins judicieusement. Toxique violent, il faut le réserver pour l’usage externe, sauf sur prescription médicale. C ’est une plante vivace dont, depuis toujours, les paysans fument les feuilles : substituées au tabac, elles rendront service au cours d ’une cure de désintoxication. Propriétés : astringent, cicatrisant, sternutatoire, sudorifique.

  13. Alnus glutinosa (L.) Gaertn AULNE Aune - Anois - Aunet - Vergne - Verne L ’aulne appartient à la même famille que le bouleau et le noisetier : tous ont des chatons mâles et femelles qui coexistent sur le même arbre. Les racines des aulnes portent des nodosités contenant des bactéries qui permettent à l ’arbre de fixer directement l ’azote de l ’atmosphère. Jeune, il se dresse très droit. En vieillissant, il étend ses branches et sa cime s ’étale alors en une voûte régulière qui reste verte tout l ’automne jusqu’à la chute des feuilles. Son bois, pratiquement imputrescible, est utilisé pour faire des sabots; Sa sciure est employée pour fumer poissons et viandes, Son écorce pour tanner les cuirs. Une branche d ’aulne, placée dans un poulailler, débarrasse celui-ci de ses parasites. Le « bain » de feuilles d ’aulne, préalablement chauffées au four, est resté un remède populaire contre les rhumatismes. Propriétés : astringent, cicatrisant, fébrifuge, tonique.

  14. BARBAREE Barbarea vulgaris R.Br. Cresson de terre - Herbe de Ste Barbe - Herbe aux charpentiers - Herbe de St Julien - Roquette des marais. La barbarée est dédie à Ste Barbe, patronne des canonniers, des mineurs et des carriers, toutes corporations exposées aux dangers de la poudre et du feu. En effet, ses feuilles soignent si bien les blessures que les charpentiers en avaient fait aussi leur emplâtre favori. C ’est une crucifère vivace, fleurie tout l ’été, et elle reste verte, même sous les premières neiges, et on est sûr de la trouver au moins jusqu ’au 4 décembre, fête de sa sainte patronne. Sa saveur rappelle celle du cresson, et elle a été longtemps cultivée dans les jardins sous le nom de « cresson de terre. » Ce sot les feuilles qui sont médici- nales, surtout en raison de leur forte teneur en vitamine C. Ses graines, écrasées et macérées dans du vin blanc, fournissent une excellente boisson diurétique. Propriétés : apéritive, détersive, vulnéraire.

  15. BARDANE Arctium lappa Herbe axu teigneux, Oreille-de-géant, Bouillon-noir, Gratteron La bardane est une plante bisannuelle à tige vigoureuse. Elle ne fleurit que la 2° année, et ses gros capitules munis de crochets servent aux enfants des campagnes comme projectiles pour leurs jeux. Pour certains, c ’est une mauvaise herbe. Pour d ’autres, un légume au goût de salsifis. Le succès médicinal de la plante date de l’antiquité et ne s’est jamais démenti. Toutes ses parties sont utiles et d’autant plus efficaces qu’elles sont employées fraîches. Ses feuilles écrasées et appliquées en cataplasme sur la peau ont une action bactéricide précieuse dans les affections cutanées. Elles auraient guéri le roi Henri III d’une grave maladie de peau. Par leur action antivenimeuse elles apaisent douleur et enflure causés par les piqures. Propriétés : antédiabétique, antidiarrhéique, antiseptique, cholérétique, dépurative, diurétique, hypoglycémiante, sudorifique.

  16. BISTORTE Polygonum Bistorta Renouée bistorte, Couleuvrée, Langue-de-bœuf, Faux-Epinard. On reconnaît la bistorte à sa tige simple et dressée, marquée de noeux comme celle des autres renouées,et à ses longs épis rose tendre. C ’est une plante vivace dont les touffes bourdonnent d ’abeilles. Elle cherche la fraîcheur et sa présence indique l’humidité d’un lieu.Elle était cultivée pour ses feuilles au goût aigrelet, mais, dans les prés, le bétail ne l’apprécie guère. Ses vertus sont reconnues depuis la Renaissance. C’est le rhizome qui est employé ; Il a une forme étrange, serpentine, et, comme son nom l’indique deux fois tordue. Avant l’avènement des antibiotiques, on l’utilisait comme tonique dans la prévention et le traitement de la tuberculose. Propriétés : antidiarrhéique,astringente, tonique, vulnéraire.

  17. Campanula Rapumculus CAMPANULE RAIPONCE Raiponce, Rave sauvage. Reconnaissable par ses fleurs en clochettes, parfois renversées, plus souvent ouvertes vers le haut, robuste, décorative, elle possède plus de vertus esthétiques que médicinales. Dans certaines régions, l’homme l’a cultivée pour la consommation des succulentes jeunes pousses et surtout de la racine, préparées en une salade au goût savoureux. C’est un fourrage d’occasion que le bétail broute volontiers. Autrefois, les gargarismes de campanules furent utilisés pour soulager les angines. Elle est délaissée de nos jours : sans doute ses vertus sont-elles trop faibles, ou bien les retrouve-t-on aisément dans d ’autres plantes telle que  ’aigremoine et l’aspérule… Propriétés : antiseptique, astringente, rafraîchissante, vulnéraire.

  18. Gravures et textes sont extraits d’un livre : « Secrets et vertus des plantes médicinales » Edité par Selection du Reader ’s Digest Musique : Perpetuum Mobile Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/

  19. Vu sur Diaporamapps.com Voir aussi Voyagepps.com

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