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1. Accès au financement des PME au Sénégal
Etude sur les contraintes
Avril 2009
2. Lettre de politique sectorielle PME
Objectifs
Processus
Situation actuelle
Prochaines étapes Etude de marché - Accès au financement des PME
3. Les enjeux et défis Les choix stratégiques du Sénégal
La complexité du tissu économique: une mosaïque
Contribution des PME à la richesse
Les défis de la compétitivité: PIB minimum de 8%
4. Les axes de la LPS PME Axe 1 : recentrage du dispositif institutionnel ;
Axe 2 : amélioration de l’environnement des affaires ;
Axe 3 : renforcement des capacités des PME ;
Axe 4 : accès des PME au financement.
5. Constats Décalage entre le tissu économique et la SCA
Une offre financière peu diversifiée et inadaptée aux besoins
Dépendance vis-à-vis du financement par la dette
Propositions et plan d’action
6. Atelier de validation et conclusions
Conforter le marché
Développer des produits alternatifs
7. Conforter le marché
Appuyer le secteur en vue de développer des produits de filière (SC)
Promouvoir l’accès aux lignes et produits de garantie existants et l’adoption de nouveaux instruments de partage de risque ;
Faciliter l’accès à des ressources stables à des taux compétitifs pour les institutions de financement ;
Consolider les actions en direction de la Petite Entreprise (PE) et de la mésofinance en veillant à une bonne coordination au niveau du CNC MF, avec les actions programmées dans la lettre de politique sectorielle des Systèmes Financiers Décentralisés;
Faciliter la création de centrales de risques commerciales;
Renforcer et élargir le programme de mise à niveau des entreprises (BMN).
8. Dével. des produits alternatifs Promouvoir le développement du capital investissement pour le renforcement des fonds propres des PME sur une tranche de 50 à 200 millions de FCFA et le financement de l’innovation, y compris en région;
Lancer des projets de démonstration de crédit-bail et d’affacturage et appuyer les institutions financières à développer les produits et services de la finance islamique.
9. Justification et objectifs de l’étudede marché Absence de données de référence
Analyser la demande et l’offre de financement
Faire des recommandations pour améliorer l’accès au financement des PME
Faire les éclairages nécessaires pour la finalisation de la LPS PME Etude de marché - Accès au financement des PME
10. Méthodologie
Enquête auprès de 700 entreprises, ponctuée par des focus groups dans Dakar et 4 autres régions
Entretiens semi-structurés avec les chargés d’affaires de banque et IMF spécialisés PME
Intense revue documentaire: Fichier NINEA, BDEF, BCEAO, etc.
Etude de marché - Accès au financement des PME
11. Equipe
Ndiappe Ndiaye, Expert en statistique et spécialiste des Enquêtes
Tamsir Fall, Economiste et spécialiste SFD
Oumar Sy, Spécialiste Banque
Vincent Akue, Spécialiste PME et Investissement
Etude de marché - Accès au financement des PME
12. Commanditaire
le Ministère des Mines, de l'Industrie et des PME du Sénégal (Direction des PME -DPME )
Financement de la KFW Entwicklungsbank au Sénégal
Comité de pilotage appuyé par le cabinet FONDAS, Audit et Conseils , Maître d’oeuvre
Etude de marché - Accès au financement des PME
13. Confirmation des décalages
cadre légal; le formel et l’informel
Le niveau de développement et le risque
Le tissu économique et la SCA
Manque de tempo pour le secteur globalement
Confirmation de l’accès limité au financement, mais les pesanteurs sont diversement ressenties
Seuls 30 pourcent des entreprises sondées ont sollicité et obtenu des prêts
Le gap de financement est considérable
Le crédit inter-entreprise prédomine (56%)
14. les blocages sont identifiés côtés offre et demande
Le besoin moyen s’établit à environ 50 millions de FCFA. Voir besoin par groupe plus bas
La culture du marché et de la compétitivité se développe: besoin d’investir moyen de 75 millions pour l’outil productif et 50 millions pour l’immobilier professionnel pour les 3 prochaines années
70% en moyenne, épargnent, même si les montants épargnés sont faibles
l’instrument privilégié est le dépôt en compte d’épargne (mobilisable à tout moment), suivi du dépôt à terme (DAT)
15. 4 groupes homogènes Segmentation La petite entreprise individuelle: 20%
La petite entreprise artisanale: 35%
La PME émergente: 25%
La PME structurée: 20%
Part de marché
16. Secteurs d’actvités Les activités de commerce – général et détail – et BTP sont transversales et prédominent.
Commerce (Gr 1)
Artisanat, y compris les BTP (Gr2).
Tourisme, TIC et santé (Gr 3)
Santé et tourisme (G3)
Tourisme, BTP, services et industries (Gr4)
17. Obstacles au développement Manque de financement pour investir et augmenter le stock
Fiscalité trop lourde (Gr 3 et 4)
Le coût des facteurs de production,
la taille du marché et l’instabilité du secteur d’activités
sont également souvent cités parmi des facteurs bloquants.
Compétition étrangère et tracasseries (Gr 3 et 4)
18. Financement - Amorçage Les fonds propres et les ressources provenant de la famille ou d’amis constituent les sources premières de financement des PME au démarrage.
Les institutions de financement n’interviennent qu’à hauteur de 5%. En cela, l’entreprenariat au Sénégal ne déroge pas à la règle.
19. Financement - Développement Fournisseur sur place et rupture fréquente de stock
Règlement en espèce Gr1 et 2 et
Instruments diversifiés pour Gr 3 et 4
Pratique de crédit courante, délai plus long pour Gr 4 (26 jours) Particuliers, sociétés privées et publiques (Gr4)
Pratique du crédit courante, délai plus long pour les Gr 3 et 4 (30 jours)
Avance exigée à la commande
Groupes 3 et 4 acceptent les chèques
20. Contraintes à l’accès
21. Coûts du crédit Confusion entre le taux d’intérêt et le coût du crédit
Le coût est insaisissable compte tenu du manque de transparence sur le taux global effectif – Focus est sur le taux d’intérêt
En dernier ressort, le cash flow est déterminant (la rentabilité)
22. Montants moyens des prêts Les entreprises du groupe 4 ont sollicité et obtenu des montants plus importants, soit en moyenne 45 millions de FCFA
Pour le Gr 3, le concours moyen se situe à 15 millions de FCFA.
Les entreprises du groupe 2 se distinguent par un niveau particulièrement bas, soit 2,4 millions de FCFA.
Les petites entreprises commerciales bénéficient de concours se situant dans la moyenne de 5 millions de FCFA
23. Sources de financement Pour les groupes 1, 2 et 3, l’institution prêteuse reste les institutions de microfinance alors que le groupe 4 travaille davantage avec les banques.
En dehors des institutions financières, certaines entreprises ont bénéficié d’aides et de subventions de partenaires techniques et financiers. Ces concours sont davantage destinés aux entreprises des groupe 1 et 2 pour lesquels ils atteignent respectivement 5 et 6% de l’investissement.
La famille joue un rôle non négligeable pour les PME structurées. En effet, leur concours atteint un peu plus de 6% pour ce groupe.
24. Utilisation des fonds Les concours sont essentiellement destinés au financement du fonds de roulement, et moins pour le financement d’actifs.
Le groupe 4 consacre environ 20% des concours obtenus à d’autres destinations autres que l’acquisition d’actifs et de renforcement du fonds de roulement. On peut penser qu’il s’agit essentiellement de d’engagements par signature, notamment les cautions de marchés publics et les crédits documentaires.
25. Besoins de prêts
125 MFCFA pour le groupe 4
69 MFCFA pour le groupe 3.
26 MFCFA pour le groupe 1
13 MFCFA pour le groupe 2.
Les besoins pour le financement du stock (environ 30%)
Les investissements (environ 40%), mais plus prononcés pour les PME structurées qui cherchent à se développer.
Un besoin non négligeable pour démarrer une nouvelle activité (environ 14%) pour les entreprises des groupes 1, 2 et 3, mais qui ne trouve pas toujours une offre de financement, les institutions prêteuses exigeant une antériorité de la relation avant de mettre en place des concours
26. Conditions du dernier prêt
27. Types de garantie La majorité des entrepreneurs sont favorables à trois types de garantie :
la caution personnelle, le nantissement et l’hypothèque.
Elles souhaitent une diversification des types de garantie et une sélection en adéquation avec le type de risque et le montant du prêt sollicité.
28. Produits bancaires utilisés le chèques de banque, les cartes de paiement, les transferts (locaux et internationaux), les encaissements de chèques, les prélèvements automatiques et les ordres de paiement ;
des services comme le crédit documentaire, les escomptes de traites, la domiciliation de salaire, le ramassage de chèque sont l’apanage des entreprises plus structurées des groupes 3 et 4.
Les cautions de marché sont aussi sollicitées par les entreprises du groupe 2.
29. Facteurs de préférence le niveau du taux d’intérêt et de l’apport personnel exigé par l’institution prêteuse.
Les entreprises du groupe 3 représentant le champ concurrentiel entre les banques et les systèmes financiers décentralisés sont en plus sensibles aux facteurs sécurité et accessibilité
Les entreprises du groupe 4 sont intéressées par les montants plus importants qu’elles peuvent obtenir des banques.
30. Attentes Les clients attendent de la part des institutions prêteuses,
une réduction des coûts d’accès,
le financement des investissements,
la simplification des procédures et
dans une moindre mesure, la suppression ou la réduction des garanties.
31. Projet de développement Environ 60% des entreprises interrogés déclarent avoir un projet de nouvel établissement ou de développement.
Les projets souvent cités concernent (i) la recherche de nouveaux clients ; (ii) l’extension géographique des activités à d’autres marchés ; (iii) l’amélioration du marketing et les ventes; (iv) Resserrer la collaboration avec les fournisseurs et; (v) Investir dans de nouveaux équipements/machines
32. Epargne La majorité des entreprises enquêtées, soit 70% en moyenne, épargnent, même si les montants épargnés sont faibles.
Pour celles qui épargnent, l’instrument privilégié est le dépôt en compte d’épargne (mobilisable à tout moment) ou le dépôt à terme (DAT)
Les entreprises des groupes 3 et 4 sont celles qui pratiquent le plus les dépôts à termes.
Formules avec des taux progressifs proposés par les banques pour des durées de placement allant jusqu'à 3 ans.
Les placements financiers (investir l’épargne dans des titres ou participations dans d’autres entreprises) sont peu connus
33. Autres instruments Le marché financier et ses mécanismes d’accès demeurent encore méconnus pour les PME.
De même, le capital Investissement comme instrument de financement par le renforcement des fonds propres de sociétés non cotées en bourse est en général peu connu. Il est méconnu de 65% des entreprises sondées. Celles qui le connaissent sont localisées dans les groupes 3 et 4 et sont largement favorables (plus de 80% quelque soit le groupe) pour un investissement à long terme, mais limitée dans le temps, par une entrée dans le capital associée à de l’assistance technique capable d’améliorer la compétitivité de l’entreprise et de lui impulser une dynamique de croissance durable
34. Opportunités et menaces Relèvement récent du capital social requis
Poussée à la prise de risque
Aller plus loin pour une envergure internationale
Arrivée de nouveaux acteurs et recomposition du paysage financier ouest-africain
Les ratios prudentiels: « ne pas mourir guéri »
La règle de couverture des risques: fonds propres sur risques pondérés
Le ratio de structure de portefeuille: AC=60%
Le ratio de couverture des emplois à moyen et long terme par des ressources stables: 75%
35. Opportunités et menaces Une stratégie de transformation qui menace la PME
Absence de structures et de ressources dédiées à la PME - banques
Coût et tarification des prêts PME Offre concentrée sur le court terme (45% pour les banques, 80% pour les SFD) et sur 3 secteurs (commerce, service et industrie manufacturière)
45% pour la banque et bien plus pour les SFD
36. Significations pour l’industrie Les SFD sont au cœur du financement des PME: approche inclusive renforcée
Besoins non encore couverts: taux de rejet
Potentiel de croissance: 700 à 800 créations nouvelles par an (BCE/APIX)
Méfiance et produits inadaptés: amélioration et diversifier les produits: épargne, crédit bail
Transparence sur la tarification et les garanties (pratiques dénoncées)
Le coût: innover les modes de distribution et de collecte de l’épargne
37. Significations pour l’industrie (2) Un marché à 3 niveaux avec forte poussée de la Mésofinance
Les interventions sectorielles sous l’impulsion de la SCA
Opportunités pour des sources alternatives
La zone rurale
38. Significations pour les PTF Un autre regard sur la politique monétaire pour marquer une volonté de développer les PME en ligne avec le choix stratégique du pays: quel secteur pour 2015?
La SCA et la création de capitaines dans les filières structurantes et le financement (PPP)
Le niveau intermédiaire et rôle de la Mésofinance en ligne avec la nouvelle configuration: le client avant tous
Les ressources longues:, Fonds Public-Privé d’Investissement, le marché financier et mobilisation de l’épargne locale et régionale
Les cotations d’entreprise: la solution?
L’éducation financière: un must
L’innovation et son financement, …...