260 likes | 435 Views
11 ème Journées A.C.A Lomé, 21 au 23 mars 2013. Communication N° 3. La filière cotonnière togolaise : Historique, Evolution et Perspectives. Présenté par Norbert Yao A. AMECY Secrétaire Général Technique de la NSCT. Plan de l’exposé. Introduction 1- Historique de la filière
E N D
11ème Journées A.C.A Lomé, 21 au 23 mars 2013 Communication N° 3 La filière cotonnière togolaise : Historique, Evolution et Perspectives Présenté par Norbert Yao A. AMECY Secrétaire Général Technique de la NSCT
Plan de l’exposé Introduction 1- Historique de la filière 2- Evolution 3- Perspectives Conclusion
Introduction • Le Togo, Pays de l’Afrique de l’Ouest essentiellement agricole : • Superficie totale de 56 785 km²; • Superficies cultivables 36 300 km² (3.630.000 ha), soit 64% du territoire national; • Superficies cultivées : 900 000 ha environ;
Introduction (suite) • Population : 6 191 155 habitants dont 3 856 660 habitants de population rurale, soit 62,3% de la population totale. • Ménages agricoles : 529.600, avec une taille moyenne de 5,7 personnes par ménage. L’agriculture fait vivre les deux tiers de la population active. Estimée au dernier recensement de la population de 2010 à environ. Cette population forme approximativement • Principales cultures • Cultures vivrières : Maïs, sorgho, mil, riz, niébé, soja, arachide, igname, manioc, etc. • Cultures de rente : Café, cacao et coton (9% du PIBA sur les 5 dernières années)
Introduction (suite et fin) • Le coton • Culture très importante et stratégique dans l’économie togolaise (4,3% du PIB); • Le Togo, un des principaux producteurs de coton en Afrique; • Le Togo, 45ème producteur de fibres et graines de coton dans le monde (en termes de valeur : source FAO, 2012); • Le coton, une des filières les mieux organisées dans l’agriculture togolaise. • Cette filière a son histoire, a connu une évolution et s’est donnée des perspectives.
1. HISTORIQUE DE LA FILIERE • Togo, un des tous premiers pays africains à s’engager dans la production du coton : • La culture existait déjà au sud du Togo, 2 à 3 siècles avant la colonisation. • Les premières exportations du coton togolais remontent à 1902 avec à peine 15 tonnes. • A l’indépendance en 1960: 12 000 T • Création de la SOTOCO en 1974 : 10. 000 tonnes de coton-graine • Actions soutien de l’IRCT de 1949 à décembre 1992 : Le paquet technique mis au point et vulgarisé a permis de lancer la production. • ITRA prend le relais à travers le CRA-SH • Ouverture de la filière aux égreneurs privés (SICOT, SOPIC et SOCOSA), à partir de 1995
1. HISTORIQUE DE LA FILIERE (suite) SITUATION DES USINES D’ÉGRENAGE DE COTON
1. HISTORIQUE DE LA FILIERE (suite) • Production passée de 10.000 tonnes à 27.483 tonnes en 1982/83 et à 187.703 tonnes en 1998/99 • Meilleur rendement moyen obtenu par les producteurs: 1.414 kg/ha en 1994/95 • De nombreuses réalisations socio-communautaires • Forte contribution à la lutte contre la pauvreté.
ayant finalement entraîné: Endettements successifs et cumulés vis-à-vis des fournisseurs, transporteurs privés, et autres partenaires; Impayés dus aux producteurs; Perte de crédibilité vis-à-vis des banques et autres partenaires; Crise de confiance entre SOTOCO et Producteurs; Absence d’investissements et vétusté des moyens de travail; Chute considérable de la production; Cessation de paiement… et finalement dissolution de la société le 23 janvier 2009 Une crise sérieuse a ébranléla filière à partir des années 2000
- Capital social (2 milliards) constitué à 60% (1 milliard 200 millions) par l’Etat et 40% (800 millions) par la FNGPC; - Instances: Assemblée Générale, Conseil d’Administration composé de 6 représentants de l’Etat et de 4 représentants de la FNGPC; - DG et DGA nommés par le CA/NSCT à l’issue d’un appel à candidature; Lettre de mission donnée au DG et au DGA par le CA/NSCT, avec obligation de résultats. Création de la NSCT en janvier 2009Société d’économie mixte
Producteur = co-propriétaire de la NSCT, donc employeur Producteur = partenaire à la production d’où Producteur avec double casquettes. Dans le contexte de la NSCT,
Défis de la NSCT au plan technique : Améliorer le Rendement au Champ Préserver la Qualité Augmenter la Quantité
EVOLUTION DU COTON AU TOGO EN FONCTION DES DIFFERENTES REFORMES Les producteurs abandonnent la cotonculture Réformes de la SOTOCO - Processus de redressement de la filière cotonnière Disparition de l’OPAT Création de la SOTOCO Disparition de la SOTOCO- naissance de la NSCT
Grâce aux actions de redressement de la filière engagées par le gouvernement, l’engouement des producteurs pour la culture renaît. C’est ainsi que pour la campagne 2010/2011, la production est remontée à 46 800 tonnes de coton-graine, puis 79 510 tonnes au titre de la campagne 2011/2012 pendant que celle attendue en 2012/2013 sera de 90 000 tonnes.
. 3. PERSPECTIVES Aujourd’hui, au regard des performances appréciables affichées dans sa nouvelle structuration par la filière sur les trois premiers exercices, le Gouvernement décide de l’inscrire dans la durée pour consolider ses acquis et assurer sa viabilité.
. 3. PERSPECTIVES (suite) Le Togo inscrit la filière cotonnière dans une vision stratégique sur 10 ans Un Document d’orientation stratégique est élaboré avec l’appui de la Banque Mondiale
. 3. PERSPECTIVES (suite) Vision D’ici 2022, la filière cotonnière togolaise demeure intégrée et jouit d’une bonne gouvernance. Elle est compétitive, rentable, viable, animée par des acteurs professionnalisés qui inter actent pour réaliser une production annuelle minimale de 200000 tonnes de coton-graine et contribuer à l’économie nationale d’au moins 7% du PIBA et à l’élévation des revenus des cotonculteurs au-dessus du seuil de pauvreté.
. 3. PERSPECTIVES (suite) • Mission • La mission de la filière cotonnière togolaise est de contribuer substantiellement et durablement à l’amélioration des revenus des cotonculteurs, des conditions de vie en milieu rural et au soutien de l’économie nationale, à travers le développement et la valorisation du coton au plan national.
. 3. PERSPECTIVES (suite) • Objectifs général • La filière cotonnière togolaise vise à développer et à valoriser, conformément aux principes de bonne gouvernance, la culture du coton au bénéfice du monde rural et de l’économie nationale. • Objectifs spécifiques • Renforcer et mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance d’entreprises ; • Produire au moins 200 000 tonnes de coton-graine de 95% de premier choix, avec un rendement moyen de 1600 kg/ha ; • Produire au moins 85% de coton fibre de qualité de tête ; • Valoriser les produits issus de l’égrenage (coton graine).
. 3. PERSPECTIVES (suite) Axes stratégiques Axe 1 : Renforcementde la gouvernance et du cadre institutionnel de la filière; Axe 2 : Soutien à la production et à la productivité (Augmentation de la production, amélioration de la productivité, renforcement des capacités de la recherche cotonnière, professionnalisation des groupements de cotonculteurs); Axe 3 : Développement des infrastructures et équipements; Axe 4 : Valorisation et mise en marché; Axe 5 : Financement de la filière. Mise en œuvre, suivi et évaluation de la stratégie
CONCLUSION Filière cotonnière togolaise; filière en pleine évolution