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L’offre et la demande.

L’offre et la demande. Éléments d’économie contemporaine : cours 3. Plan de présentation. Qu’est-ce que l’économie ? Le rôle de l’économiste. La loi de la demande. La loi de l’offre. Le prix d’équilibre. Les externalités de marché. Le prix plafond. Le prix plancher. La bourse.

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  1. L’offre et la demande. Éléments d’économie contemporaine : cours 3

  2. Plan de présentation • Qu’est-ce que l’économie ? • Le rôle de l’économiste. • La loi de la demande. • La loi de l’offre. • Le prix d’équilibre. • Les externalités de marché. • Le prix plafond. • Le prix plancher. • La bourse. • Les enchères.

  3. Qu’est-ce que l’économie ? • Définition classique : • L’étude de l’allocation des ressources rares dans le cadre de besoins illimités. • Une entreprise devrait-elle acheter plus de machines ou embaucher davantage d’employés ? • Barack Obama devrait-il faire un discours en Iowa ? De quoi devrait-il parler ? • Devrait-on subventionner les études postsecondaires ? • Définition plus vaste : • L’étude de la réaction des agents économiques aux différents incitatifs. • Agents : personnes, firmes, gouvernements, etc. • Incitatifs : lois, prix, politique gouvernementale, phénomène naturel, etc.

  4. Qu’est-ce que l’économie ? • La science économique analyse généralement les phénomènes en termes d’échanges. Ce que les agents demandent et ce qu’ils offrent. Cette rencontre des deux phénomènes se concrétise en marché. • Pourquoi une entreprise demande 10 employés ? Pourquoi seulement quatre personnes offrent leurs services ? • Pourquoi Obama offre un discours sur l’éthanol en Iowa ? • Pourquoi l’Université de Sherbrooke offre-t-elle des cours à Montréal ?

  5. Le rôle de l’économiste • Rôle positif : décrire le monde, tenter de le comprendre (ce qui est). • Caractère scientifique (recherche), davantage dépourvu d’intérêt. • C’est davantage le rôle des économistes dans les institutions de recherche et de prédictions : universités, banques, ministères, documents de recherche, etc. • Rôle normatif : changer le monde, l’influencer, le juger par rapport à des normes (ce qui devrait). • C’est davantage observé dans les lieux d’influence publique : quotidiens à grands tirages, conseillers politiques, groupes de pression/lobbys, etc. • Les deux rôles ne sont pas nécessairement exclusifs !

  6. La loi de la demande. • L’exemple suivant sert à illustrer l’offre et la demande. • Les étudiants de l’UQAM aiment la pizza. • En première approximation, plus ils en mangent, plus ils sont heureux. • Cependant, les étudiants de l’UQAM ne peuvent pas tout acheter ! • Ils doivent dépenser leur argent sur leur loyer, nourriture, vêtements, etc. • Comment les étudiants de l’UQAM achèteront-ils de pizza en fonction de son prix ?

  7. La loi de la demande (suite) • Si le prix de la pizza est à : • 0$, les étudiants consommeront 40 000 pointes pendant l’année.

  8. La loi de la demande (suite) • Si le prix de la pizza est à : • 0$, les étudiants consommeront 40 000 pointes pendant l’année; • 3$, les étudiants consommeront 31 000 pointes;

  9. La loi de la demande (suite) • Si le prix de la pizza est à : • 0$, les étudiants consommeront 40 000 pointes pendant l’année; • 3$, les étudiants consommeront 31 000 pointes; • 6$, les étudiants consommeront 22 000 pointes;

  10. La loi de la demande (suite) • Si le prix de la pizza est à : • 0$, les étudiants consommeront 40 000 pointes pendant l’année; • 3$, les étudiants consommeront 31 000 pointes; • 6$, les étudiants consommeront 22 000 pointes; • 9$, les étudiants consommeront 13 000 pointes; • Et ainsi de suite…

  11. La loi de la demande (suite) • La droite qui résulte de cette analyse caractérise la demande de pizza à l’UQAM. • C’est-à-dire la quantitée consommée en fonction du prix. • C’est une aggrégation de toutes les demandes individuelles des étudiants de l’UQAM.

  12. La loi de la demande (suite) • La principale caractéristique de la loi de la demande est que plus le prix augmente, moins les gens consomment. • Quantitativement, l’allure de la courbe dépendra : • Des préférences des gens pour la pizza par rapport aux autres biens; • Du revenu des gens; • Du prix des substituts (paninis ?).

  13. La loi de la demande (suite) • Exemple : si tout le monde voit soudainement leur revenu augmenter. • Ceteris-paribus, tout le monde pourra acheter plus de pizza. • Il s’en suit un déplacement positif de la courbe de demande de pizza…

  14. La loi de la demande (suite) • Un autre exemple : si le prix des paninis diminue. • Ceteris-paribus, les gens pourront acheter davantage de paninis avec le même revenu. Ils tourneront le dos à la pizza. • Il s’en suit un déplacement négatif de la courbe de demande de pizza…

  15. La loi de l’offre. • Les producteurs de pizza aiment faire des profits. Pour ce faire, ils vendent de la pizza. • En première approximation, plus ils vendent de pizza, plus ils font de l’argent. • Cependant, les producteurs de pizza ont des contraintes. • Coûts fixes, coûts variables, etc. • Comment les producteurs de pizza la vendront-ils en fonction de son prix ?

  16. La loi de l’offre (suite) • Si le prix de la pizza est à • 12$, les producteurs feront 40 000 pointes;

  17. La loi de l’offre (suite) • Si le prix de la pizza est à : • 12$, les producteurs feront 40 000 pointes; • 9$, les producteurs feront 31 000 pointes;

  18. La loi de l’offre (suite) • Si le prix de la pizza est à : • 12$, les producteurs feront 40 000 pointes; • 9$, les producteurs feront 31 000 pointes; • 6$, les producteurs feront 22 000 pointes;

  19. La loi de l’offre (suite) • Si le prix de la pizza est à : • 12$, les producteurs feront 40 000 pointes; • 9$, les producteurs feront 31 000 pointes; • 6$, les producteurs feront 22 000 pointes; • 3$, les producteurs feront 13 000 pointes; • Et ainsi de suite…

  20. La loi de l’offre (suite) • La droite qui en résulte est l’offre de pizza à l’UQAM. • En d’autres termes, la quantité produite en fonction du prix. • C’est la réaction agrégée de tous les producteurs de pizza.

  21. La loi de l’offre (suite) • Sa principale caractéristique est que plus le prix augmente, plus la quantité produite augmente. • Quantitativement, l’allure de la courbe dépendra : • Du prix des facteurs de production (pâte, main d’œuvre, etc.) • De la technologie de production.

  22. La loi de l’offre (suite) • Si le prix des facteurs de production augmente (diminue), la courbe d’offre se déplace à gauche (à droite). • Si la technologie de production devient pire (meilleure), la courbe d’offre se déplace à gauche (à droite).

  23. Le prix d’équilibre. • On remarque qu’il n’y a qu’une seule combinaison (quantité, prix) qui satisfait à la fois offre et demande. • Cela correspond à la fois aux préférences des consommateurs et aux impératifs des producteurs. • C’est le prix d’équilibre. (L’offre égale la demande.)

  24. Le prix d’équilibre (suite) • Le prix d’équilibre est la résultante entre deux forces diamétralement opposées. • - Les consommateurs, qui veulent plus de produits à moindre prix. • - Les producteurs, qui veulent le plus de profit à moindre coût. • Le prix d’équilibre est quelque chose de changeant au gré de la conjoncture (variation des facteurs influençant l’offre et la demande). Ce n’est pas quelque chose de statique. • Ce n’est pas quelque chose d’instantané non plus. Selon le degré d’organisation des marchés, il sera atteint par expérience ou même par tâtonnement.

  25. Le prix d’équilibre (suite) • Un résultat fondamental de l’économie est que sous certaine conditions, le prix d’équilibre simultanés sur tous les marché mécanismes de marché et de concurrence feront en sorte que l’allocation des ressources est optimale. Il n’y a pas de meilleur moyen de rendre les gens plus heureux. • Ce résultat est ce qu’on appelle le premier théorème du bien-être (!). • Ces conditions sont : • Une information parfaite de ce qui se passe. • L’absence de biens publics. • L’incapacité des producteurs individuels et des consommateurs à influencer les prix (absence de monopoles). • L’absence d’externalités de marché.

  26. Le prix d’équilibre (suite) • Dans les faits, ces conditions sont rarement satisfaites. • Qui peut savoir simultanément toute ce qui se passe en ce moment ? • Certains biens sont plus efficacement produits s’ils sont publics. • Très peu de gens achèteraient de la « recherche fondamentale ». • Dans certaines conditions de production, il est préférable qu’une seule firme produise un bien de consommation : les monopoles naturels. • Il n’y aura pas 15 compagnies de transport d’électricité par région : il n’y en aura qu’une. • Les externalités sont nombreuses. L’environnement, par exemple. (nous y reviendrons).

  27. Les imperfections de marché • Le marché est efficient s’il est capable de capturer les coûts et bénéfices réels de chaque échange. • Dans ce cas, le théorème du bien-être s’applique. • Si ce n’est pas le cas, le marché n’est pas efficient : • S’il ne capture pas tous les coûts, l’allocation par le marché mènera à un prix d’équilibre trop faible. En conséquence, il y aura surconsommation. • S’il ne capture pas tous les bénéfices, ce sera le contraire. • De tels phénomènes sont ce qu’on appelle des externalités de marché : des choses externes à l’information véhiculée par le marché, qui ne sont pas prises en compte.

  28. Les externalités (suite) • Exemple d’externalité : • Une entreprise produit des chaussettes et les revend sur le marché. • Pour le faire à plus bas prix, elle n’a d’autre choix que de polluer une rivière. • Les consommateurs aiment les chaussettes, mais aiment leur rivière propre. • Puisque le marché ne prend pas en considération le coût de polluer une rivière, il y aura surproduction de chaussettes.

  29. Les externalités (suite) • Exemple traduit en langage économique: • Le coût de production associé à la pollution de la rivière est nul pour l’entreprise. • Cela se traduit par une courbe d’offre plus élevée. • Et donc une quantité d’équilibre plus élevée (cas de surconsommation)

  30. Les externalités (suite) • Solution à l’externalité : • Il faut « internaliser » le coût de production associé à la rivière. • De cette manière, l’entreprise transmettra le coût (soit en transmettant le coût bêtement, soit en changeant sa technologie de production). • On a alors un équilibre optimal (sur tous les marchés !).

  31. Les externalités (suite) • Comment « internaliser » les externalités au marché ? • Taxation • Lois (interdiction, privatisation, réglementation, etc.) • Prix plancher ou prix plafond. • C’est le fondement théorique de l’intervention gouvernementale dans l’économie. • La partie de la science économique qui traite de cela est l’économie publique. • Problème de taille, toutefois : comment déterminer l’intervention optimale ? En d’autres termes, quel est le « prix » pour utiliser une rivière ?

  32. Le prix plancher. • Sur un marché donné, le gouvernement impose un prix plancher. • L’exemple le plus évident est le prix plancher sur le marché du travail : le salaire minimum. • Attention ! Sur ce marché, les entreprises sont des consommateurs de travail et les travailleurs sont des producteurs de travail. • Il y a deux effets possibles à un prix minimum, selon qu’il est au dessus ou au dessous du prix d’équilibre sans intervention du gouvernement. • Si le prix est au dessous du prix minimum, le prix plancher est sans effet. • Si le prix est au dessus, il y auraune production supérieure à la production sans intervention du gouvernement.

  33. Le prix plancher (suite) • Exemple : prix plancher sous le prix d’équilibre • Puisque le prix d’équilibre est « permis » par la loi, ce dernier est accessible au marché. • Il en résulte que le prix plancher est sans impact sur le marché.

  34. Le prix plancher (suite) • Exemple : prix plancher au dessus du prix d’équilibre • À ce prix, les producteurs seront prêts à offrir une plus grande quantité. Quantité produite

  35. Le prix plancher (suite) • Exemple : prix plancher au dessus du prix d’équilibre • À ce prix, les producteurs seront prêts à offrir une plus grande quantité. • À ce prix, les consommateurs demanderont beaucoup moins. Quantité consommée

  36. Le prix plancher (suite) • Exemple : prix plancher au dessus du prix d’équilibre • À ce prix, les producteurs seront prêts à offrir une plus grande quantité. • À ce prix, les consommateurs demanderont beaucoup moins. • Il en résulte qu’il y a un surplus de production qui se dégage. (Qp > Qc) • Sur le marché du travail, on appelle ça le chômage structurel. surplus

  37. Le prix plafond. • La démarche est similaire, mais les résultats sont inversés. • Sur un marché donné, le gouvernement impose un prix plafond. • Prix du lait, par exemple. • Toujours deux effets possibles. • Si le prix est au dessous du prix plafond, le prix plafond est sans effet. • Si le prix est au dessus, il y auraune production inférieure à la production sans intervention du gouvernement.

  38. Le prix plafond (suite) • Exemple : prix plafond au dessus le prix d’équilibre • Puisque le prix d’équilibre est « permis » par la loi, ce dernier est accessible au marché. • Il en résulte que le prix plancher est sans impact sur le marché.

  39. Le prix plafond (suite) • Exemple : prix plancher au dessous du prix d’équilibre • À ce prix, les consommateurs seront prêts à acheter une plus grande quantité. Quantité consommée

  40. Le prix plafond (suite) • Exemple : prix plancher au dessous du prix d’équilibre • À ce prix, les consommateurs seront prêts à acheter une plus grande quantité. • À ce prix, les producteurs en feront moins. Quantité produite

  41. Le prix plafond (suite) • Exemple : prix plancher au dessous du prix d’équilibre • À ce prix, les consommateurs seront prêts à acheter une plus grande quantité. • À ce prix, les producteurs en feront moins. • En conséquence, il y aura une partie de la demande qui ne sera pas satisfaite (Qd > Qp). Pénurie

  42. Les débats sur les prix : • Rentrée universitaire : début d’une grande campagne universitaire contre la hausse des frais [de scolarité] (FEUQ, 2007) • Le prix du lait augmente aujourd’hui (La presse affaires, 2008) • La solution des CPE (Radio-Canada, 2007) • L’IEDM et le débat sur le salaire minimum (Le Devoir, 2007) • Selon-vous, dans les articles précédents : • Sommes-nous en présence d’une externalité de marché ? • Est-elle négative ou positive ? • Le mécanisme de contrôle des prix permet-il de rétablir corriger l’externalité (s’il y en a une ?).

  43. La bourse (suite) • Une des conditions au fonctionnement efficace des marchés est une information parfaite de ce qui se passe. • Une autre est une incapacité des agents (acheteurs, vendeurs) à avoir une influence sur les prix. • Bien qu’en pratique, ces conditions sont rarement atteignables, il est possible de s’en rapprocher. • C’est le rôle des bourses. • Elles regroupent les agents dans un même lieu pour transiger. • Augmente le nombre d’agents (et donc, diminue leur capacité à influencer les prix). • Augmente la connaissance des agents sur le marché (suivre les prix, voir ce que les autres font, etc.). • Bref, elles augmentent l’efficience des marchés.

  44. La bourse (suite) • Il y a essentiellement trois types de bourse, qui sont catégorisées selon leurs produits : • Les bourses de commodités (Chicago Board of Trade, London Stock Exchange, London Metal Exchange, etc.) • Les bourses d’actions de compagnies et de produits financiers primaires (Toronto Stock Exchange, New Yorks Stock Exchange, etc.). • Les bourses de produits financiers dérivés (La bourse de Montréal, Eurexchange, etc.) • Il y a aussi quelques bourses « exotiques » (Chicago climate exchange, European Climate Exchange)

  45. La bourse (suite) • Pour les compagnies, l’émission d’actions est la troisième source de financement (après les prêts et les obligations). • La négociation des actions sur le marché boursier permet d’évaluer la valeur des compagnies. • Basé sur les anticipations de profits versés aux actionnaires. Bref, sur la « santé financière » de la compagnie. • Exemple : prix de la compagnie « Québécoise » Boralex. • C’est également un endroit où elles peuvent gérer leurs flux de trésorerie par l’achat et la vente de produits financiers. • Par exemple, une compagnie se retrouvant avec un surplus temporaire d’argent, peut le prêter à quelqu’un d’autre : ce sont les acceptations bancaires ou les papiers commerciaux. • La négociation de tels produits financiers influence le prix temporel de l’argent : les taux d’intérêts.

  46. La bourse (suite) • Pour les acheteurs, c’est une potentielle source de profit. • Investissement • Spéculation • Arbitrage • L’investissement est l’achat d’actions qui selon un jugement raisonnable offriront un profit. • La spéculation consiste acheter des actions qui ne rencontrent pas ce critère. • L’arbitrage, consiste à chercher des différences de prix du même produit vendus dans deux bourses différentes pour faire des échanges.

  47. La bourse (suite) • Au Canada, les bourses sont d’autorités provinciales. • Forte tendance à la « nationalisation », toutefois : TSX (grosses compagnies) et CDNX (petites compagnies) • La bourse de Montréal : • Spécialisée dans les produits dérivés et hypothétiquement dans les produits climatiques. • Les produits dérivés sont des contrats visant à sécuriser le prix des actions et des produits financiers. Ce sont des « actions sur des actions ». • Pas de « parquet » à proprement dit : transactions électroniques. • Vif débat sur la « fusion » avec la bourse de Toronto.

  48. Les enchères • Les enchères constituent une autre manière d’arriver à un prix d’équilibre. • Généralement pour des commodités particulières (produits uniques, produits de valeur, syndic de faillite), ce sont des « mini-marchés » ponctuellement organisés de manière à réunir les acheteurs intéressés. • La plupart des enchères sont publiques, mais certaines sont secrètes. • Dans les enchères, l’encanteur, est responsable d’identifier le prix et l’acheteur en cours. • Il y a deux approches. Celle dite ascendante et celle dite descendante.

  49. Les enchères • Dans l’approche descendante, l’encanteur annonce un certain prix maximal et descend le prix jusqu’à ce qu’il y ait preneur. • Dans l’approche ascendante, l’encanteur annonce un prix minimal et demande si des acheteurs sont prêts à aller à un prix plus élevé. Lorsqu’un seul acheteur demeure, l’objet lui revient.

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