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Les positions ambivalentes de l’écologie politique. Un antiétatisme originel assumé Une posture due à la position libertaire des verts (Parti la N ew Left - Müller-Rommel -, de la Libertarian Left - Kitschelt – de la New Politics - Poguntke). Une emphase avec l’Ecole de Francfort.
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Les positions ambivalentes de l’écologie politique • Un antiétatisme originel assuméUne posture due à la position libertaire des verts (Parti la New Left - Müller-Rommel -, de la Libertarian Left - Kitschelt – de la New Politics - Poguntke). Une emphase avec l’Ecole de Francfort
« Le dépérissement de la société civile au profit de l’Etat amorce aussi le dépérissement des libertés fondamentales et l’instauration d’une société pan-étatiste, plus ou moins militarisée : on a pris l’habitude d’appeler “ totalitaire ” ce genre de sociétés parce que l’Etat y a totalement évincé la société civile et est devenu “ Etat total ”. Nous avons virtuellement atteint ce stade » André Gorz Une société sans écoles Ivan Illich
La valorisation du ‘petit’ Ernst Friedrich Schumacher Small is beautiful, 1973 Pour un autre mode de développement
Une approche plus nuancée depuis quinze ans. Une ennemi revisité mais une méfiance entretenue
La perspective originellement étatiste de l’extrême droite Le fascisme et le nazisme promoteurs de l’interventionnisme étatique « Les choses sont claires: il s’agit de démolir toute la superstructure démocratico-socialiste. Nous aurons un État qui tiendra dans ce simple discours: “L’État ne représente pas un parti, l’État représente la collectivité nationale, il comprend tout, il est au-dessus de tout, protège tout et se dresse contre quiconque porte atteinte à son imprescriptible souveraineté”. Voilà l’Etat qui doit sortir de Vittorio Veneto. …». Mussolini, 1922
Une extrême droite contemporaine moins étatiste ? • Une posture sécuritaire et conservatrice sur les questions de société • Une posture libérale sur les thématiques économiques
Régimes et systèmes politiques • Les régimes autoritaires • Les régimes totalitaires • Les régimes démocratiques
Considérations préalables • La démocratie, un régime d’exception • Les frontières poreuses entre régimes démocratiques et régimes autoritaires • Il n’y a pas nécessairement de linéarité dans le temps
Les régimes autoritaires La définition en miroir des régimes autoritaires • il n’y a pas d’élections “ réelles ”, de mise en concurrence “ véritable ” entre des candidats aux responsabilités publiques ; • il n’y a dès lors pas d’alternance ; • les rapports entre gouvernants et gouvernés reposeraient sur la force – à tout le moins sur la contrainte – plutôt que sur la persuasion ; • il ne s’agirait pas d’un État de droit.
Indice de démocratie d’un EtatLa perspective de The Economist Cinq critères définissent le classement • Free and fair election process, • Civil liberties, • Functioning of government, • Political participation : Niveaux d’abstention • Political culture : vitalité de la vie démocratique
Classement 2006 28 démocraties « pleines » 54 démocraties « défectueuses » 30 situations hybrides 55 régimes autoritaires
Comment expliquer la persistance des autoritarismes? - l’importance de la contrainte externe . Le rapport à la révolution soviétique de 1917 . La guerre froide Un difficile destin pour les régimes autoritaires? - une nouvelle phase : l’emblématique exemple chinois, la situation complexe de la Russie.
2. Les régimes totalitaires • ‘Totalitarisme’ : un terme extrêmement connoté ==> Attention en science politique 2. L’importance de la dimension chronologique dans l’appréhension du terme : avant et après 1945 3. Approches pour une définition « contemporaine » . Hannah Arendt . Raymond Aron . Juan Linz . Carl Friedrich . François Furet
Hannah Arendt • Les régimes totalitaires auraient détruit toutes les traditions sociales, juridiques et politiques du pays ; • Le régime totalitaire transférerait toujours “ les classes en masse”, dépersonnaliserait l’individu, le “ décitoyenniserait ” Primauté du collectif sur l’individu; • Le régime totalitaire mettrait en œuvre une politique étrangère visant ouvertement à la domination du monde ; • Le régime totalitaire agirait selon un système de valeurs radicalement différentes de ce que l’histoire avait jusqu’alors connu ; • La terreur y serait un moyen de réalisation d’une loi du mouvement et serait portée à son paroxysme.
Raymond ARON • 1. Le phénomène totalitaire intervient dans un régime qui accorde à un parti le monopole de l’activité politique. • 2. Le parti monopolistique est animé ou armé d’une idéologie à laquelle il confère une autorité absolue... • 3. Pour répandre cette vérité officielle, l’État se réserve à son tour un double monopole, le monopole des moyens de force et celui de persuasion. • 4. La plupart des activités économiques et professionnelles sont soumises à l’État. • 5. Tout étant désormais activité d’État et toute activité étant soumise à l’idéologie, une faute commise dans une activité économique ou professionnelle est simultanément une faute idéologique.
François Furet-Carl Friedrich • Un point commun : l'importance du rapport à la guerre 1914-1918
L’opérationnalité de la mise en parallèle de l’Allemagne nazie et de l’Union soviétique stalinienne : le point de vue de Krzysztof Pomian
Convergences • Réaction à la guerre 1914-1918 • Opposition à la démocratie parlementaire • Négation de la conflictualité • Pratiques de terreur de masse Divergences • Rapport à la démocratie parlementaire • Rapport différent à 1914-1918 • Responsables de la conflictualité (ethnies vs classe sociales) • Inégalité vs égalité sous l’angle idéologique
Le totalitarisme est-il un concept opératoire en science politique? . L'idée de rupture totale . La dimension « révolutionnaire » . La terreur et son essence . Le parti unique . Le caractère expansionniste . La perspective historique: où commence et où s’arrête le régime totalitaire?