370 likes | 529 Views
PROGRAMME NATIONAL D’AUTOSUFFISANCE EN RIZ. Sommaire CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS OBJECTIFS PRESENTATION de la RIZICULTURE STRATEGIES. CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS. PRECARITE DE L’OFFRE. SEULS 4 A 7 % DE LA PRODUCTION MONDIALE FONT L’OBJET DE COMMERCE INTERNATIONAL.
E N D
PROGRAMME NATIONAL D’AUTOSUFFISANCE EN RIZ Sommaire CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS OBJECTIFS PRESENTATION de la RIZICULTURE STRATEGIES
CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS PRECARITE DE L’OFFRE
SEULS 4 A 7 % DE LA PRODUCTION MONDIALE FONT L’OBJET DE COMMERCE INTERNATIONAL
Part de la Chine et de la Thaïlande dans la production et la consommation mondiales de riz blanc (millions de T)
…dépendance à hauteur de 75% de nos importations d’un seul pays (Thaïlande)…
CONTEXTE et JUSTIFICATION (suite) L’option du Programme se justifie par : • Une dépendance par rapport à l’extérieur : • la production nationale couvre à peine 20 % de la consommation ; • une précarisation de l’offre mondiale. • Une forte saignée de devises : en 2005, 130 milliards de FCFA. • Une opportunité de création d’emplois et de richesses.
LES OBJECTIFS Ils sont à la fois quantitatifs et qualitatifs • quantitatifs pour remédier aux importations selon un échéancier bien défini en vue d’assurer la sécurité alimentaire • qualitatifs pour satisfaire: - aux goûts et exigences des consommateurs ; - aux critères de compétitivité.
OBJECTIFS QUANTITATIFS Réaliser l’Autosuffisance à l’horizon 2015 par la production de 1 million de tonnes de riz blanc correspondant à 1,5 millions de tonnes de paddy, pour la consommation d’une population estimée à 14 millions hbts.
LA MARCHE VERS L’OBJECTIF… 350 000 T de riz blanc en 2008 556 000 T de riz blanc en 2010 825 000 T de riz blanc en 2012 1 000 000 T de riz blanc en 2015
OBJECTIFS QUALITATIFS • Un riz brisé et un riz entier homogènes et en quantité suffisante, selon les marchés partout et toute l’année ; • Un riz compétitif parce que de bonne qualité, à des prix concurrentiels par rapport au riz importé, et rémunérateur pour tous les acteurs.
PRESENTATION DE LA RIZICULTURE • En hivernage 2007, les superficies consacrées à la riziculture se sont chiffrées à 110 000 ha sur 2 000 000 ha, soit 6 % des emblavures ; • La riziculture irriguée a occupé 30 000 ha répartie entre la zone SAED (26 000 ha) et le Bassin de l’Anambé (4 200 ha) ; • La riziculture pluviale occupe 80 000 ha répartie entre la région naturelle de la Casamance, les régions de Tamba (Kédougou et Gouloumbou) et Fatick (Foundiougne et Fatick).
PRESENTATION DE LA RIZICULTURE • Ces 2 types de riziculture sont distincts : - La riziculture irriguée dans la VFS (65 000 ha dont seuls 30 000 ha sont exploitables, 15 000 ha aménagés de façon précaire et 20 000 ha abandonnés) et à l’Anambé (4 200 ha). . Caractéristiques: maîtrise de l’eau, motorisation, hauts rdts (5-6T/ha), contribution à hauteur de 110 000 t/an de riz blanc pour une production nationale d’environ 150 000 t/an. . Contraintes : Foncier, Coût aménagement, Intrants, Transformation, Crédit, Oiseaux, Commercialisation.
PRESENTATION DE LA RIZICULTURE • La riziculture pluviale (Ziguinchor, Kolda, Tambacounda et Fatick) : • Caractéristiques : opérations culturales manuelles, faible consommation en intrants, faibles rendements, prédominance des femmes, occupe 80 000 ha et contribue pour 40 000 t/an pour une production nationale de 150 000 t/an. • Contraintes : Salinisation, ensablement des vallées, déficit de mécanisation, de financement et d’encadrement, aléas climatiques, manque de semences de qualité, variétés inadaptées.
STRATEGIES Face aux problèmes identifiés, des stratégies spécifiques à chaque zone ou type de riziculture sont élaborées et appliquées aux composantes suivantes : • Aménagements des terres ; • Equipement en matériel d’Irrigation ; • Financement de la production, matériel de production et de post - récolte ; • Commercialisation.
REHABILITATION & NOUVEAUX AMENAGEMENTS • Réhabiliter 15 000 ha et récupérer les 20 000 ha abandonnés, soit 35 000 ha, en plus des 30 000 ha exploitables dans la VFS ; • Réfectionner 4 200 ha dans le bassin de l’Anambé ; • Assurer une intensité culturale de 1,5 • Poursuivre les aménagements selon le rythme suivant:
…pour porter, à l’horizon 2015, les superficies aménagées pour le riz à 130 720 ha dont Vallée du Fleuve Sénégal 115 720 ha et Anambé 15 000 ha …
EQUIPEMENT EN MATERIEL AGRICOLE • Développement de l’utilisation de la batteuse ASI au titre du programme d’équipement du monde rural ; • Promotion de la motorisation intermédiaire de récolte : motofaucheuses (ISA) en phase expérimentale ; • Remise en état du parc actuel de tracteurs et son augmentation ; • Equipement en matériel d’irrigation, en cours d’exécution : 2194 GMP de surface, 4 Pompes monobloc électriques de 5500 m3/h, 2 postes transformateurs, 338 Bacs, 337 Chariots.
MATERIEL DE TRANSFORMATION • La réhabilitation des rizeries abandonnées en fonction des besoins dans les zones de production; • La mise en place d’équipements complémentaires pour le triage, le calibrage et le blanchiment dans l’optique d’un label de qualité ; • La création de nouvelles rizeries dans les zones dépourvues ; • La facilitation de l’accès au crédit en faveur des riziers.
Lutte contre la salinisation et l’ensablement des Bas – Fonds ; • Développement d’une politique appropriée de mécanisation ; • Renforcement de l’encadrement ; • Introduction de variétés adaptées ; • Aménagement et protection des terres ; • Mécanismes appropriés de financement (micro crédit) ; • Réhabilitation de la station ISRA Djibélor.
COMMERCIALISATION • La création d’un organisme chargé de la commercialisation de la production ; • Mise en place d’un fonds de commercialisation ; • L’implication des acteurs privés dans le programme de commercialisation.
MESURES D’ACCOMPAGNEMENT • Poursuite de la politique de subvention des intrants ; développement d’une politique semencière adaptée ; • Suppression de la prime fixe de l’électricité ; • Appui à la valorisation des sous-produits pour la fabrication d’aliment de bétail (paille et son) et de production d’énergie (balle) ; • Facilitations de l’accès au crédit : • Dispositif approprié pour l’acquisition de matériel agricole et la réalisation d’infrastructures d’irrigation ; • Déconnection des crédits de campagnes ; • Lutte anti - aviaire selon les axes suivants :
Interventions du 1er octobre au 15 décembre ;- Reprise des opérations à partir du 15 janvier pour sécuriser les cultures de décrue et prévenir la prolifération du ravageur ;- Démarrages des opérations de protection de la riziculture de CSC le 1er juin ;- Renforcement de la coopération avec la Mauritanie.
VALORISATION DES SOUS PRODUITS • Un million de tonnes de riz blanc correspond à : • 1 275 000 tonnes de paille (aliment de bétail); • 300 000 tonnes de son (bétail et volaille); • 180 000 tonnes de balles (combustible). • Le son et la paille permettraient ainsi de nourrir un troupeau de 1 million de bovins pendant 6 mois.
FILIERE RIZ: PUISSANT LEVIER DU DEVELOPPEMENT • En 2005: • Importations : 800 000 tonnes • Coût en devises : 130 milliards • Si le Sénégal avait produit tout le riz qu’il a consommé : • Le taux de croissance du PIB réel n’aurait pas été de 5,5% mais de 8%; • Il aurait réduit le déficit de sa balance commerciale de 16%; • En zone irriguée, 200 000 emplois auraient été créés.
CONCLUSION • L’autosuffisance en riz est un enjeu : • de souveraineté alimentaire ; • de croissance ; • de création d’emplois ; • de réduction du déficit de la balance commerciale ; • Les sous-produits (paille, son et balle) constituent : • des aliments de bétail et de volaille ; • une source d’énergie.
FINALEMENT !!!! LE SENEGAL NE DOIT - IL PAS, EN PARTIE, SA CELEBRITE A NOTRE PLAT NATIONAL : LE CEEBU JEN ?
Fin • Merci de votre aimable attention