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Étude 2012 sur les perceptions des conseillers Rapport à l’intention des conseillers participants. Table des matières. Présentation de l’ Étude sur les perceptions des conseillers 3 Présentation des participants à l’ Étude sur les perceptions des conseillers 4
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Étude 2012 sur les perceptions des conseillers Rapport à l’intention des conseillers participants
Table des matières Présentation de l’Étudesur les perceptions des conseillers 3 Présentation des participants à l’Étudesur les perceptions des conseillers 4 Donnéesdémographiquessur les conseillers 5 Défisauxquelssontconfrontés les conseillers 7 Croissance de la rémunérationprovenant de services tarifés 9 En quoi les fluctuations du marchéinfluencent-elles les valeurs du portefeuille des clients? 10 Quels types de services les conseillersoffrent-ils à leurs clients? 11 Gérerl’offre 12 Quelsfacteursincitent un conseiller à inclureuneentreprisedans son portefeuille? 13 Quelsrésultatsontobtenus les meilleuressociétés? 14 Perception des meilleuressociétés 17 Quelles sources les conseillersutilisent-ils pour se tenirinformés? 19 Quellessont les retombées pour 2013? 22
Présentation de l’Étudesur les perceptions des conseillers COMMENT L’ÉTUDE A-T-ELLE ÉTÉ RÉALISÉE? L’Étudesur les perceptions des conseillerscomprend un voletpropre à l’assurance et un autrerelatif aux fondscommuns, qui sonttraitésdans des questionnaires distincts. Sur les 2 411 conseillers qui ontparticipé à l’étude en 2012, 1 990 ontrempli le questionnaire relatif aux fondscommuns, et 1 855, le questionnaire relatif à l’assurance. Parmi les conseillersayantrempli le premier questionnaire, 663 sontconsidéréscomme des conseillers de premier plan, ayant plus de 15 millions de dollars de fondscommuns sous mandat de gestion. Les donnéesontétérecueillies de mai à juillet 2012, grâce à un sondage en ligneenvoyé à une base de donnéesd’environ 35 000 conseillers financiers, dont bon nombre font partie du Groupeconsultatifd’Environicssur les perceptions des conseillers. Mise en place depuismaintenant 17 ans, l’Étudeannuelled’Environicssur les perceptions des conseillersestl’analyse de suivi la plus exhaustive sur les sociétés de fondscommuns de placement et les compagniesd’assurance du Canada. En travaillant en collaboration avec un grand nombre de banques, de compagniesd’assurance et de sociétés de fondscommuns de placement de premier plan au Canada, Environics suit l’évolution de la façondont les conseillers financiers indépendantsoffrant des services aux particuliersperçoivent les marques. Cettemesures’avèreimportante, car les conseillers constituent unecomposanteclé du systèmecanadien de distribution de produits financiers. C’est grâce à la participation de conseillers financiers de l’ensemble du Canada qu’Environicsest en mesure de fournir à l’industrie de précieuxrenseignementssurl’image de sesentreprises en ce qui a trait au rendement du produit, au renforcement des relations, à l’efficacité de l’équipechargée des ventes et du marketing, ainsiqu’àl’ensemble des opérationscommerciales. La précision des donnéesrecueillies par Environicspermet aux entreprises de déterminer les domainesdanslesquelsellespeuventaméliorerourenforcerleurrendement aux yeux de leursprincipaux clients, à savoir les conseillers financiers offrant des services aux particuliers au Canada.
Présentation des participants à l’Étudesur les perceptions des conseillers Type de conseiller Les répondants de l’Étudesur les perceptions des conseillerssontreprésentatifs de troisréseaux de prestation de services. En 2012, 31 % de l’échantillonétaient des courtiers autorisés par l’OCRCVM (travaillant pour des sociétésmembres de l’OCRCVM), 40 %, des courtiers autorisés par la MFDA (travaillant pour des sociétésmembres de la MFDA qui ne font pas partie de l’OCRCVM), et 29 %, des agents généraux de gestion (AGG) (qui exercentprincipalementleursactivitésdans le secteur de l’assurance, maisdontcertainssontautorisés à vendre des fondscommuns). Ceschiffressontsimilaires aux résultatsobtenusl’an dernier. Le questionnaire distribuédans le cadre de l’Étudesur les perceptions des conseillersestdivisé en deux parties. La plupart des conseillersontrempli le questionnaire sur les fondscommuns et celuirelatif à l’assurance, ceuxn’étantautorisés à vendrequel’unoul’autre de cesproduitsn’ayantremplique la partie les concernant. Les trois quarts (74 %) des conseillers financiers provenant de l’échantillonontmentionnéqu’ilsexerçaientdepuis 10 ansou plus, dont plus de la moitié (54 %) depuis 15 ansou plus. Dix pour cent en sont à leurs premières armesdans la profession et exercentdepuismoins de cinq ans. Nombre d’années d’expérience
Donnéesdémographiquessur les conseillers Région RÉPARTITION PAR RÉGION. Chaqueannée, l’Étudesur les perceptions des conseillersanalyse un échantillonvarié de conseillersrépartissurl’ensemble du territoirecanadien. Cetteannée, la répartition des conseillersdans les différentesrégions du Canada correspond à peuprès aux résultatsque nous avionsobtenus en 2011. Presque un cinquième des conseillers (17 %) exercesesactivités en Ontario, à l’extérieur de la région du Grand Toronto, tandisqueprès d’un quart (23 %) d’entreeux se concentrentdans la région du Grand Toronto. De même, 17 % des conseillerstravaillent en Colombie-Britannique, 11 % en Alberta, et 7 % dans les Prairies (Manitoba et Saskatchewan). Il faut encore ajouter à celadeuxrépondantssur dix (18 %) travaillant au Québec, et 6 % dans la région de l’Atlantique. RÉPARTITION PAR SEXE. En 2012, le ratio homme femme étaitlégèrementsupérieur à 4 pour 1, ce qui est comparable aux résultatsque nous avonsobtenus au cours des dernièresannées. De plus, pour les conseillers de premier plan, le pourcentage de femmes estlégèrement à la baisse et est passé de 13 à 11 pour cent. Le nombre de conseillèresayantrépondu au sondageest plus élevé en Colombie-Britannique (19 %), dans le Grand Toronto (19 %) et dans les Prairies (19 %), où un répondantsurcinqétaitune femme. L’incidence de conseillères au Québec est plus faible (15 %). Les conseillers de premier plan disposent d’au moins 15 M$ de fonds sous mandat de gestion
Phase de l’entreprise PHASE DE L’ENTREPRISE. En 2012, environ septconseillerssur dix (71 %) exerçant à temps pleinétaientâgés de plus de 40 ans. De façonsimilaire, nous remarquonsqu’enmoyenne, les conseillersexercentdepuis 16,2 ans, une proportion similaire à celleobtenue en 2011. La plupart des conseillerscroientqu’ilest possible d’étendre les activités de leurentreprise, alorsque plus de la moitiéd’entreeux (52 %) considèrentqueleursociété se trouvedansune phase de croissance et queneuf pour cent des répondantssontd’avisqueleursociétéest à l’étape du démarrage. Bien que de nombreuxconseillersplanifient la croissance de leurentreprise, le nombred’entreprises qui en est à l’étape de la planification de la relèveestdemeuré stable à sept pour cent (comme en 2011), maisconstitueunehaussecomparativement aux cinq pour cent de 2009.
Défisauxquelssontconfrontés les conseillers Cetteannée, nous avonsinterrogé les conseillers à propos des défisauxquelsilssontconfrontésdansl’industrie des services financiers : RENDEMENT : Pour bon nombre de conseillers, le rendement du marchéest le problème le plus important auquell’industrieestconfrontée. Celacomprend des préoccupationsliées à la volatilité et aux mauvaisrendementssur les investissements des clients, de mêmequ’une incertitude dans les marchés financiers et par rapport à l’économie en général. CONFORMITÉ : Les conseillersjugent les exigences de conformité de l’industrie des services financiers onéreuses et inefficaces. Ilssontfrustrés, car le temps consacré à la conformitéest du temps en moins qui, de leuravis, pourraitêtremieuxinvesti en développantleursactivités et en voyant des clients. PROBLÈMES LIÉS À LA PRATIQUE : Les conseillerssontconfrontés à unemyriade de problèmesrelativement à la gestion de leurpratique. Cesdéfissontnotamment la prospection et la planification de la relève, la qualité du service qu’ilsreçoivent des sociétés de fondscommuns de placement et d’assurance, et leurdésir de fournir de bons services de planificationfinancière à leurs clients. FRAIS ET COÛTS : La concurrence au niveau des coûtsest un enjeu pour de nombreuxconseillers. Ilsressentent de la pressionautant en matière de revenusque de coûts. Bon nombre de conseillerssontfrustrés par rapport à la rémunérationqu’ilsreçoivent des sociétés de fondscommuns de placement et d’assurance, de mêmeque par rapport aux coûtsélevés des produits (ratios des frais de gestion et primes d’assurance). Problèmesliés à l’industrie – Réponsestextuellescodifiées
Défisauxquelssontconfrontés les conseillers PERCEPTIONS DE L’INDUSTRIE : De nombreuxconseillersestimentque les institutions financières, l’industrie des services financiers et les marchéseux-mêmesontperdu de la crédibilité aux yeux des investisseurs. Celacomprend des perceptions négativesgénérées par les médiasrelativement aux scandalessur les investissements et aux conseillers financiers malhonnêtes. CLIENTS : Gérer les attentes des clients en ce qui a trait au rendement du marchéest un enjeu pour bon nombre de conseillers. De nombreuxconseillerssontégalementfrustrés par les attitudes des clients à l’égard de l’épargne et de l’endettement et par leurmanque de préparation en vue de la retraite. CONCURRENCE : Les conseillerssontconfrontés à la concurrence de plusieursréseaux. La concurrence des banquesestparticulièrementpréoccupante, de mêmequecelle des autresconseillers et de l’investissementautonome. PRODUITS : Les conseillerssontparfoisfrustrés par la qualitéou le manque de disponibilité des produits, de mêmeque par uneprolifération excessive des produits.
Croissance de la rémunérationprovenant de services tarifés La croissance de la rémunérationprovenant de services tarifésconstituel’une des tendances les plus manifestesétudiées au cours des dernièresannéesdans le cadre de l’Étudesur les perceptions des conseillers. Environ un tiers (30 %) des conseillers de l’industrieontreçuunerémunérationprovenant de services tarifés, à un certain degré. Toutefois, celadiffèreconsidérablementselon le type de conseiller. Sept conseillersautorisés par l’OCRCVMsur dix (70 %) reçoiventunerémunérationprovenant de services tarifés, alorsquec’estle cas pour seulement 15 pour cent des conseillersautorisés par la MFDA et pourdix pour cent des conseillersd’AGG. Pour les conseillersautorisés par l’OCRCVM, ils’agitd’unehaussesignificative par rapport à 2009, alorsqueseulement 58 pour cent d’entreeuxrecevaitunerémunérationprovenant de services tarifés. Chez les conseillers qui reçoiventunecertainerémunérationprovenant de services tarifés, celareprésente 43 % de leursrevenus. La moyenneest plus élevée chez les conseillersautorisés par l’OCRCVM (47 %) que chez les conseillersautorisés par la MFDA (37 %) ou chez les conseillersd’AGG (20 %). Proportion de conseillers recevant chaque type de rémunération
En quoi les fluctuations du marché influencent-elles les valeurs du portefeuille des clients? Moyenne de fonds sous mandat de gestion (en millions de dollars) Pourcentagemoyen de clients dont la valeur du portefeuilleest de : La valeur des registres des conseillers continue de tenir bon après les pertesimportantes de 2009. Celaexclut les AGG/AG, qui ontconstatéunebaisse de leursfonds sous mandat de gestion par rapport à 2010. Si la récessionmondiale a eu un impact sur les portefeuilles de nombreuxinvestisseurs en 2009, ellen’acependant pas considérablementaltéré la répartition des valeurs de portefeuille des clients dans le registre du conseillermoyen. C’est encore le cas en ce qui concerne la reprise économiquepuisquel’onremarquepeu de changementsdans les proportions de 2012 quant aux valeurs de portefeuille des clients. Un peumoins du quart des portefeuilles clients relevait de l’une des catégoriessuivantes : moins de 50 000 $, de 50 000 à 99 999 $ et de 100 000 $ à 249 999 $ (22 %, 21 % et 23 % respectivement), tandisque les 33 % restantsdépassent les 250 000 $. En 2012, environ la moitié des conseillers (49 %) a indiquéavoir au moins un client millionnaire. Toutefois, parmi les conseillers de premier plan (qui disposentd’aumoins 15 M$ de fondscommuns sous mandat de gestion), environ huitsur dix ontdéclaréavoir au moins un client millionnaire (81 %). Uneautrerecherchemenée par Environics a démontréqueseulement un quart des ménages canadiensdétenait des actifs financiers de 100 000 $ ou plus, et queseulement 14 pour cent détenait des actifs de 250 000 $ ou plus.
Quels types de services les conseillers offrent-ils à leurs clients? Incidence des services de planification offerts aux clients Les conseillersn’ont pas signalé de changementssignificatifsdans la prestation de services de planification entre 2012 et 2011. Alorsqueneufconseillerssur dix (86 %) offrent à leurs clients des comptesrendusannuels de leurs plans financiers, cettepratique ne se concrétiseque pour six clients sur dix (58 %). De plus, environ les deux tiers des conseillersoffrent des conseils en matière de planification de la relève (66 %), de rédaction de plans officiels (63 %) et de fiscalité (64 %), maisseuleune petite proportion de leurs clients bénéficie de ces services (30 %, 36 % et 45 % respectivement). Cela suggère que, bien que les conseillers puissent offrir des services tels que des conseils relatifs à la planification successorale et à la planification de la relève, à la fiscalité et à la rédaction de plans financiers officiels, ils demeurent sélectifs quant aux clients auxquels ces services sont offerts; les meilleurs services sont possiblement réservés aux clients ayant les meilleures valeurs en portefeuille. 20122011 58 % 57 % 30 % 30 % 36 % 34 % 45 % 43 % 35 % 33 % Pourcentage moyen des clients recevant les services
Gérer l’offre Les conseillers examinent attentivement les sociétés de fonds qu’ils incluent à leur offre de produits. Ils doivent équilibrer l’avantage d’offrir un bon éventail de fonds communs de placement à leurs clients et les coûts et risques liés à la recherche et à l’ajout de nouveaux fonds à leur offre. Depuis plusieurs années, notre étude montre que de nombreux conseillers cherchent à réduire le nombre de sociétés de placement compris dans leur offre afin de simplifier leurs activités et de minimiser les fardeaux en matière de réglementation et d’administration. En 2012, les conseillers vendant des fonds communs ont déclaré vendre une moyenne de 5,1 sociétés de fonds. Il est intéressant de souligner que tandis que les conseillers projettent de réduire leur offre de produits en 2013, ils ne l’ont pas fait en 2012, contrairement à leur prédiction de 2011 qui suggérait qu’ils réduiraient leur offre de produits dans l’année à venir. La force de la corrélation entre la pénétration commerciale et le volume des portefeuilles devient évidente lorsqu’on examine le pourcentage moyen de ventes en fonction du classement. En 2012, la société de fonds communs de placement la plus vendue par un conseiller représentait 50 % de ses ventes totales en moyenne. En comparaison, la société la plus vendue au deuxième rang représentait seulement une moyenne de 22 pour cent des ventes totales du conseiller, et s’ensuit une chute accélérée des résultats. Étant donné que les conseillers préfèrent vendre un nombre limité de fonds, les sociétés qu’ils classent au premier rang sont grandement récompensées. Autrement dit, si vous n’êtes pas parmi les meilleures sociétés, vous n’êtes pas dans la course. C’est aussi vrai pour le secteur des assurances, où les primes d’assurance-vie les plus vendues représentaient 68 % des ventes en 2012, tandis que les deuxièmes primes les plus vendues représentaient 20 % des ventes. Il est essentiel que les sociétés de fonds misent sur la fidélité des conseillers afin de s’assurer de leur soutien.
Quels facteurs incitent un conseiller à inclure une entreprise dans son portefeuille? Cinq principaux facteurs pour les conseillers (classement moyen sur 10) Dans le cadre de l’Étudesur les perceptions des conseillers, on demande aux participants de classer les sociétés de fondscommuns de placement et les compagniesd’assuranceselon 24 critères. Ilsdoiventégalement classer cescritères par ordred’importance, de façon à ceque nous puissions comparer le rendement de l’industrie en fonction des critèresauxquels les conseillersaccordent le plus d’importance. Les participants ont fait savoir queleurdécisionreposait à la foissur le rendement et sur les services administratifs. Plus précisément, les conseillersjugentqu’ilesttrès important qu’unesociété de fonds dispose de gestionnaires de fonds de qualitésupérieure, capablesd’obtenir des résultatshomogènes, de mêmeque d’un personnel administratifcompétent qui soit en mesure de réduirel’incidence de problèmesliés aux transactions et de résoudrerapidementceux-ci lorsqu’ils se présentent. Bien que des ratios de frais de gestionappropriéssoient au cœur de l’ensemble des critèresjugésimportants, cecritère a fait un bond de 7,3 à 7,7, le mouvement le plus important dansl’évaluation de noscritères. Celaestparticulièrement perceptible chez les conseillersautorisés par l’OCRCVM, et suggèreque les clients sensibles aux fraisforceront les conseillers à être plus sélectifsrelativement aux ratios de frais de gestion. En 2012, 51 pour cent des conseillersontconsidérablementaugmentéleursactivités avec unesociété de fonds. Un tiers (34 %) des conseillersaffirmentquecettehausseestliée au rendement global des fonds. Un quart (26 %) des conseillersindiquentqu’ilsontaugmentéleursactivités en raison de la qualité et du soutien du grossiste, tandisque 15 pour cent d’entreeuxsoulignent la qualité des gestionnaires de fonds. Les conseillersontégalementmentionné le service à la clientèle (8 %) et l’accès à des produits précis (6 %). Principales raisons liées à l’augmentation des activités avec les sociétés de fonds communs de placement
Quels résultats ont obtenus les meilleures sociétés? Les 10 meilleures sociétés de portefeuille en fonction de la pénétration commerciale SOCIÉTÉS DE FONDS COMMUNS DE PLACEMENT. Les fondscommuns de placement de Fidelity et de Dynamiquefigurent au premier rang de l’industrie pour ce qui est de la pénétrationcommerciale. Toutefois, tandisque Fidelity, chef de file de l’industrie, a conservé son avance en matière de pénétration, Dynamique a perdu du terrain, avec la moitié (50 %) des conseillersayantindiquéavoirvendu les fondsDynamique au cours des 12 derniersmois; cechiffreest à la baissecomparativement aux 53 pour cent obtenus en 2011. Au troisième rang (47 %), CI continue de perdre du terrain, accusantune chute par rapport aux chiffres de 2009 (53 %). En 2012, nous avonsconstatél’émergence de deuxnouvellestendances – la pénétrationcroissante de sociétés plus récentes et plus petites tellesque Sentry Investissements et Investissements Russell, et le renforcement des sociétés de fondsassociées à des banques. Celaestsurvenu au même moment qu’unralentissement de la pénétration des grandessociétés de fondsindépendantestraditionnelles. Les plus petites sociétés qui sontpopulairesauprès des conseillerssontcelles qui fournissent des produitsspécialisés aux clients et ontoffert un rendementexceptionnel au cours des dernièresannées. À l’autreextrémité du spectre, les grandesbanques, ayantsurvécu à la crisefinancière de façonsiimpressionnante, attirent des clients grâce à leurréputation en matière de stabilité et d’intégrité. Nous prévoyonsquecestendancesvont se poursuivre à l’avenir, et qu’ellesauront un impact significatifsur le paysage de l’industrie des services financiers au Canada.
Cinq principales sociétés de FCB chez les conseillers vendant des FCB SOCIÉTÉS DE FCB. Les fondscotés en bourse (FCB) constituent un segment d’investissement à croissancerapide. En 2012, 43 pour cent des conseillersautorisés par l’OCRCVMontindiquévendre des FCB, unehausse par rapport au chiffre de 39 pour cent obtenu en 2009. Particulièrementfavorisés par ceuxcherchant à faire correspondre un indice, les FCB trouventune place de plus en plus importantedans les portefeuilles des clients, quecesoit pour un investissementdans des produits de base ouspécialisés. Les iShares de BlackRockfigurent en premier rang du marchéparmi les conseillersautorisés par l’OCRCVMvendant des FCB. Les trois quarts (76 %) des conseillersoffrent des iShares à leurs clients. Assez loin derrière, les fonds Claymore (appartenantégalement à BlackRock) sontofferts par la moitié (48 %) des conseillers. Les sociétés BMO (44 %) et Horizons (26 %) ontégalementétémentionnées. La société Invesco PowerSharesbénéficieégalementd’uneprésenceconsidérable (21 %), et a le mérited’avoircontribué à revigorer la marque Invesco Trimark.
Les 10 meilleures compagnies d’assurance en fonction de la pénétration commerciale des primes d’assurance-vie COMPAGNIES D’ASSURANCE. En ce qui concerne le secteur de l’assurance, Manuvie a conservésa position de chef de file en 2012, avec 60 pour cent des conseillersayantdéclaréavoirvendu les produitsd’assurance de Manuvie au cours des 12 derniersmois. En 2012, nous avonsconstatéunebaisse chez certainessociétés de l’industrie. Canada-Vie a perdu du terrain (38 %, unebaisse par rapport aux 41 % de 2011), de mêmeque Empire Vie (31 % en 2012, unebaisse par rapport aux 34 % de 2011. Nous avonségalementremarqué, au cours de la dernièreannée, des changementsliés à la pénétration, ce qui estconforme à la tendancegénérale de croissance des sociétésd’assuranceassociées aux banques. RBC Assurances a étévendue par un quart des conseillers (26 %, unehausse par rapport aux 24 % de 2011), et avec la récente acquisition, BMO/AIG a fait un bond de 13 pour cent à 24 pour cent en matièrede pénétration.
Perception des meilleures sociétés Notation générale des sociétés (moyenne sur dix) SOCIÉTÉS DE FONDS COMMUNS DE PLACEMENT. Reflétantl’excellentepénétrationcommercialeeffectuée par Fidelity en 2012, les conseillersluiont encore unefoisattribué la meilleure notation générale de l’Étudesur les perceptions des conseillers de cetteannée (6,9 sur 10, ce qui estprès du chiffre de 7,0 obtenu en 2011). Nouvelle dansl’étude de 2012, la société Sentry Investissements a obtenuuneimpressionnantedeuxième place grâce à sa note de 6,4. Alorsqu’en 2012 Sentry obtientseulement 15 pour cent en matière de pénétrationcommerciale, cette note trèsélevéeaugurebien pour son avenir, et suggèreunemeilleurepénétrationdansl’année à venir. Investissements Russell, uneautre petite société, fait égalementtrès bonne figure (6,2, unehausse par rapport à la note de 5,9 obtenue en 2011). L’histoirede redressementmarquanteen 2012 est le succès de Invesco Trimarkdont la note estpassée de 4,7 en 2011 à 5,4 cetteannée. Des gains de cetteampleurpourraient se traduire par unepénétrationcommerciale accrue en 2013. La société Placements NEI a également fait des gains (5,0 à 5,4).
Notation générale des sociétés (moyenne sur dix) COMPAGNIES D’ASSURANCE. Manuvie a conservéune forte avancedans les notations globales des sociétés, avec 6,8 sur 10 (unebaissecomparativement au chiffre de 6,9 obtenu en 2011, au chiffre de 7,0 obtenu en 2010 et au chiffre de 7,2 obtenu en 2009). Standard Life a obtenuunedeuxième place au classement, en raison des évaluationsélevéesobtenues par sa division de fondsdistincts. La Great-West, Canada-Vie et Sun Life complètent le palmarès des cinqprincipalessociétés. Plusieurssociétésont vu leursévaluationschutercetteannée. Les sociétés Empire Vie (6,2, unebaisse par rapport au chiffre de 6,5 de 2011) et RBC Assurances (5,6, unebaisse par rapport à la note de 5,9 en 2011) onttoutes les deuxconstaté des baisses. Celapourrait se traduire par unepénétrationcommerciale plus faibledansl’année à venir.
Quelles sources les conseillers utilisent-ils pour se tenir informés quant aux produits, sociétés ou tendances de l’industrie? Lorsqu’on les a interrogéssur les sources qu’ilsutilisaient pour se tenirinformés quant aux produits, sociétésoutendances de l’industrie, les conseillersontclairementréponduqu’ilsavaientrecours à uneassezgrandevariété de ressources. Parmices sources, on en trouve qui s’adressentprécisément aux conseillers, et d’autres plus vastes qui s’adressentégalement aux investisseurs amateurs et à la communautéfinancière en général. MÉDIAS IMPRIMÉS. Malgrél’éventail de ressourcesdisponibles, plusieurs se démarquent du lot commeétantdavantageutilisées par les conseillers. Parmicesprincipales mentions en lien avec les médiasimprimés, citons le Globe and Mail, Advisor’s Edge, Investment Executive et le National Post. Au Québec, Le Devoir estune source à laquelle se fienténormément les conseillers. Médiasimprimés Sources auxquelles les conseillers se fienténormémentouassez Utilisation nette : • Autres mentions : • AdvocisForum • Barron’s • Bloomberg • The Economist • La Presse • Les Affaires • Wall Street Journal • Sociétés de fondscommuns de placement • Sa propresociété Globe & Mail/ Report on Business 53 % Advisor’s Edge/Advisor’s Edge Report 49 % Investment Executive 49 % National Post/Financial Post 32 % Investors’ Digest 14 % 9 % New York Times 5 %/12 % au Qc Le Devoir
MÉDIAS EN LIGNE. Il estévidentque les conseillers se fienténormément aux ressources en lignedansleurs efforts pour se tenir au courant de ce qui se passedansl’industrie, et ils en ontidentifiéunepanoplie. Entre les ressources en ligne, les ressourcesimprimées et les ressourcestélévisées, les conseillerssont plus susceptibles de se fierprincipalement aux ressources en ligne pour obtenir de l’information, et sontégalement plus susceptibles de choisir des ressources en ligne de façongénérale. De plus, bon nombre de conseillersprofitent des offres en lignequeproposentplusieurs de leursmédiasimpriméspréférés. • Les principales mentions en lien avec les médias en ligne comprennent : • Globeandmail.com/Globeadvisor.ca • Morningstar.ca • Advisor.ca • Bloomberg.com • Investmentexecutive.com • Nationalpost.com • Au Québec, ledevoir.com est également une source à laquelle se fient énormément les conseillers. Médias en ligne Sources auxquelles les conseillers se fient énormément ou assez Utilisationnette : 55 % globeandmail.com/ globeinvestor.com • Autres mentions : • CNBC.com • Google Finance • Reuters.com • Seekingalpha.com • Yahoo.com/Finance • Marketwatch.ca • Retirehappy.ca • Zerohedge 52 % globeadvisor.ca 45 % morningstar.ca 51 % advisor.ca bloomberg.com 32 % investmentexecutive.com 41 % nationalpost.com/ financialpost.com 28 % 13 % advisoranalyst.com fundlibrary.com 9 % ledevoir.com 4 %/10 % au Qc
MÉDIAS TÉLÉVISÉS. Contrairement à ce qui se produit avec les médias en ligne et imprimés, les conseillers se fient beaucoup moins aux médiastélévisés pour se tenirinformés des produits, sociétés et tendances de l’industrie. Les principales mentions en lien avec les médias télévisés comprennent les chaînes Business Network News et CNN Money, avec la moitié des conseillers qui se fient énormément (15 %) ou assez (28 %) à la chaîne Business Network News. Médias télévisés Sources auxquelles les conseillers se fient énormément ou assez Utilisation nette : Business Network News (BNN) • Autres mentions : • BBC Business Report • Bloomberg TV • Canal Argent • CBC/Newsworld • CNBC • MSNBC 46 % CNN Money 27 %
La croissance de la rémunérationprovenant de services tariféss’estpoursuivie en 2012. Les conseillers se tournent de plus en plus vers les options liées aux services tarifés. En grandepartie grâce à l’attention des médiassur le sujet, les clients sontpréoccupés par le montant des paiements à la commission de mêmeque par les conseilspartiauxpotentiels. L’accentsur les commissions et les fraisvaprobablement se poursuivre, car certainsintervenants du gouvernement et de l’industriecontinuent de réclamer de meilleures restrictions réglementaires en ce qui a trait à la rémunération des conseillers. Les conseillers financiers serontconfrontés à un certain nombre de défis au cours de la prochaineannée. Les conseillersindiquentqu’ilssontprincipalementpréoccupés par le rendement du marché, alorsquel’économie et les marchés financiers continuent de rétablir la stabilité et la croissance. Les préoccupations des conseillers à propos des ratios de frais de gestionontmonté en flèchecetteannéealorsque les clients continuent de mettre de la pression en ce qui a trait aux coûts. Celas’estégalementreflétésur la popularitécroissante des FCB, qui sontperçuscommeoffrantune solution de rechange à moindrecoût aux fondscommuns de placement traditionnels. Cesimportantespréoccupations à propos des fraisprovenant à la fois des conseillers et des clients devraientpersister au cours de la prochaineannée, particulièrementsi le rendement du marché continue de stagner. Quellessont les retombées pour 2013? L’industriefinancière traverse unepérioded’énormeschangements. L’évolution des institutions financières, des produits financiers et de la rémunération des conseillersmodifiera de façonfondamentale le paysage de l’industrie à l’avenir. Dansl’Étude 2012 sur les perceptions des conseillers, nous avonsconstatéunepénétration accrue et des gains incrémentielsdans les évaluations des sociétés de fondsassociées à des banques, de mêmequedans les évaluations des sociétés de fondsspécialisésde petite taille. Ayantrésisté à la crisefinancière, les banquesontacquisuneréputation de stabilité et leurs ratios de frais de gestion plus faiblessont en accord avec la sensibilitécroissante des conseillersrelativement aux coûtscetteannée. Toutefois, les sociétés de fondsindépendantestraditionnellesconserventune base d’appuissolide et ne sont pas prêtes à céderleur part du marché. Cetteannée a marquél’arrivéed’une nouvelle société de fonds – Sentry Investissements – dansnotreliste de sociétés de fonds. Sentry a connuunecroissanceconsidérablefondéesur un soliderendement de sesfonds et l’obtention du prix Lipper pour unedeuxièmeannéeconsécutive. La croissance continue de cettesociétédépendra de sastabilité à continuer d’offrir le surrendementque les conseillerss’attendentdésormaisd’elle. En plus de ceux de Sentry, les conseillersutilisentdavantage les produits de petites sociétés de fonds pour compléter et personnaliser les portefeuilles de leurs clients. Pour de plus amplesrenseignements, n’hésitez pas à communiquer avec : David MacDonald, MBA, CMRP Vice-président du Groupe, Services financiers Groupe de rechercheEnvironics 33, rue Bloor Est, bureau 900 Toronto, Ontario, M4W 3H1 Tél. : 416-920-9010 Courriel : david.macdonald@environics.ca À propos de ce rapport Ce rapport estpréparéexclusivement pour les conseillers qui ontpartagéleurs points de vuedans le cadre de l’Étude 2012 sur les perceptions des conseillers et ne doit pas êtremis en circulation sans la permission du Groupe de rechercheEnvironics.