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Atelier « Patrimoine culturel et Développement Economique et Social » EPA, Porto Novo, 7 – 10 février 2011. Algérie, quelques repères de l’histoire. Traces de la civilisation atérienne (préhistoire) : dans la région de Tebessa . Civilisation brillante (gravures et peintures
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Atelier « Patrimoine culturel et Développement Economique et Social »EPA, Porto Novo, 7 – 10 février 2011
Algérie, quelques repères de l’histoire • Traces de la civilisation atérienne (préhistoire) : dans la région de Tebessa. • Civilisation brillante (gravures et peintures rupestres du Tassili des Adiers) qui s’étale de 5 000 avant J.C. à 400 après J.C. (chasseurs, pasteurs, chevaux et chameaux). • vers 1250 avant J.C : Arrivée des Phéniciens et fondation des comptoirs sur la Méditerranée. • 3ème et 2ème siècle avant J.C. : Royaumes de Numidie de Syphax, Massinissa et Jugurtha. • 1 – 429 : Romanisation de l’Afrique du Nord.
429 - 430 : invasion vandale. • 533 - 646 : Conquête byzantine de l'Afrique du Nord. • 647 : Arrivée des Arabes après l’avènement de l’Islam : Les dynasties Rostomide, Fatimide, Zirides, Hammadites, Almoravides, Almohades, Zianides. • 1518 : instauration de l’autorité ottomane. • 1830: colonisation française. • 1962: indépendance.
Patrimoine culturel en Algérie • Un patrimoine culturel, matériel et immatériel riche en monuments historiques, y compris dans l’espace urbain au Nord, comme dans le Grand Sud (Sahara). • Requiert un effort constant et collectif, de sauvegarde et de valorisation, impliquant plusieurs acteurs : Ministères : Culture, Intérieur, Aménagement du Territoire et Environnement, Tourisme, Enseignement supérieur, Formation professionnelle, Habitat), mais aussi la société civile ;
Conservation • Sur le plan réglementaire, l’Algérie a ratifié la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée à Paris le 17 octobre 2003 (Décret présidentiel n° 04-27 du 7 février 2004); • phase de consolidation réglementaire avec l’adoption depuis 2003 de plusieurs textes qui identifient le patrimoine culturel. • 456 sites et monuments sont classés en vue de leur protection contre le pillage et/ou la dégradation de tous genres. • Lancement de plusieurs projets : financés sur le budget de l’Etat, mais aussi en collaboration avec des partenaires étrangers.
Au plan national • Actions inscrites, notamment dans le cadre des programmes de développement lancés par le Gouvernement, où le secteur de la culture occupe une bonne place : • poursuite de l’établissement de l’inventaire général des biens culturels et de la base de données du patrimoine culturel immatériel; • classement de plus de 90 biens culturels mobiliers et immobiliers ; • réalisation d’un programme de fouilles archéologiques ; • poursuite des œuvres de restauration, de réhabilitation, d’aménagement et de mise en valeur des monuments et sites historiques classés ; • sécurisation des sites et lutte contre le trafic illicite des biens culturel : récupération de 2000 objets en 2009 et 4400 en 2010;
programme quinquennal 2010 – 2014 • Classement de davantage de sites et monuments historiques (55 en 2010 – 2011) ; • Elaboration d’un inventaire du patrimoine culturel ; • Création de 06 nouveaux musées ; • Création d’un Centre national de catalogage des biens culturels ; • Mise en place d’une Agence nationale d’archéologie préventive et adoption d’un dispositif juridique en la matière ; • Elaboration d’une carte des risques des biens culturels immobiliers et d’un plan de sécurisation des biens culturels.
Success story les routes des Ksour (Châteaux) : Appui au développement local intégré En quelques mots : • Ce projet reprend les anciennes routes des caravanes commerciales du Sahara et propose la promotion d’un tourisme culturel durable en tant qu’alternative économique pour la région du sud algérien,. • Il met en œuvre, tout au long de ses différentes étapes, des actions de renforcement des conditions d’activité touristique, à travers la réhabilitation de constructions des Ksour et leur aménagement en hébergement touristique et la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel. • Il est promu par le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, à travers la désignation d’un Directeur National, assisté par des coordinateurs locaux.
Objectifs : 1-Renforcement des capacités des acteurs locaux et l’économie des régions du sud ; 2-Création d’emplois productifs durables pour les communautés locales (secteur tertiaire et PME) ; 3-Sauvegarde, réhabilitation et revitalisation du patrimoine culturel matériel et immatériel et amélioration des conditions de sauvegarde du patrimoine naturel oasien ; 4-Développement de coopérations avec les partenaires au développement, actifs en Algérie, au niveau régional, national et international.
Résultats 1- renforcement des capacités locales en matière de prise en charge des initiatives de développement ; 2- mise en place des réseaux de ksour touristiques et des circuits thématiques ; 3- formation de guides touristiques et des acteurs locaux, des associations et des coopératives locales à l’entretien, à la préservation et à la gestion du patrimoine culturel matériel et immatériel, ainsi qu’à la mise en valeur écologique des ksour ; 4- réalisation d’inventaires sur le patrimoine matériel et création d’une maison du patrimoine ; 5- restauration des ksour, en assurant les conditions de confort par des équipements appropriés au climat local et la réhabilitation des techniques bioclimatiques ancestrales ;
6. Appuie à l’utilisation des énergies propres et renouvelables et organisation de formations sur la préservation et la gestion de l’écosystème oasien ; 7. Réhabilitation/mise en place de systèmes traditionnels d’assainissement (foggaras) et des lavoirs collectifs et création de comités de sauvegarde ; 8. Renforcement de la coopération régionale, sous-régionale et internationale ; 9. Le désenclavement des régions concernées (Tinerkouk) ; 10. Appui au rôle des femmes en leur donnant les moyens de dégager un revenu de leur production, et surtout à travers des activités de formation et d’autonomisation ;
11. Acquisition d’équipements au profit des associations féminines de la région ; 12. Organisation des formations au profit des associations locales sur le montage et la gestion des projets. (couture et tissage traditionnel, la promotion de tourisme et les techniques d’accueil) ; 13. Renforcement des capacités en matière d’équipement au profit des associations locales (couture, tissage) et équipements de sports et matériels agricoles (pivots et moto pompe) 14. Réhabilitation et équipement d’habitations traditionnelles à Tahiti(Bechar), Metlili/Melika (Ghardaia) ; 15. Formation et voyage d’études et d’échange avec les associations des autres ksour (Ouargla, Ghardaia, Bechar et Adrar).
problèmes • Prise de conscience. • l’impact des catastrophes naturelles (vulnérabilité de la mosquée de Ketchaoua après le séisme de mai 2003); • l’urbanisation non contrôlée, souvent d’urgence, met en péril plusieurs sites archéologiques ; • carence d’expertise et qualité de la formation L’effort national reste limité et le recours aux partenariats demeure inévitable, essentiellement sous forme d’assistance technique.
Coopération internationale • Dans le cadre des instances régionales et internationales : ALECSO, UNESCO, ICCROM, PNUD … • Avec l’Union Européenne : sur un triple plan: Etats membres, UE (à travers la Délégation de l’UE à Alger) et Partenariat euro-méditerranéen : • Programme Euromed Audiovisuel : 3ème phase : participation au 2ème appel d’offre (juin 2010) ; • Programme EuromedHeritage : 4ème phase. Participation à plusieurs projets au titre de ce programme (Systèmes de défenses maritimes de la Méditerranée, Delta, À la découverte de l'art islamique, Ikonos, La navigation du savoir, Qantara, Pisa, Rehabimed, Byzantiumearly islam, Cours de formation sur le patrimoine du Maghreb I/II, MEDINA). • Organisation à Alger, du 13 au 17 décembre 2010, d’un Atelier sur le rôle de l’Education et de la Formation.
Coopération Algérie/UE • Accord de coopération en 1976. • Premiers rounds de négociation de l’accord d’association, dans le contexte du Processus de Barcelone, lancé en 1995. • Signature de l’AA en 2004 et début de la mise en œuvre en 2005 : dialogue davantage structuré et ciblé. • Sous Comité « Société de l’information, Recherche, innovation, audiovisuel et culture ». (3ème réunion, le 08 mars 2011. • Projet ONG II. • Accord de coopération scientifique et technologique : assistance technique dans le domaine de la formation artistique, perfectionnement et recyclage des fonctionnaires du secteur dans les domaines de la conservation des biens culturels et le développement de la promotion du patrimoine immatériel (arts).
PIN 2011 – 2013 : projet d’appui à la protection et à la valorisation du patrimoine culturel. • 3 phases : • Identification : septembre 2010. • Formulation de projets : novembre 2010. • Convention de financement: janvier 2011. ratification fin 2011/début 2012.