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Florimage. présente. Saint Malo. La cité corsaire. Jean Rolland. Affectueusement dédié à mon ami Jean Rolland, écrivain, qui m'a reçu avec beaucoup d'amitié dans la cité corsaire, en 1988, à l'occasion d'une tournée européenne des Petits Chanteurs du Québec.
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Florimage présente
Saint Malo La cité corsaire
Jean Rolland Affectueusement dédié à mon ami Jean Rolland, écrivain, qui m'a reçu avec beaucoup d'amitié dans la cité corsaire, en 1988, à l'occasion d'une tournée européenne des Petits Chanteurs du Québec.
Pour les Québécois la ville de Saint-Malo a des résonances particulières. C'est d'ici qu'est parti le navigateur Jacques Cartier, en 1534, pour essayer de trouver la route des Indes. Cette aventure maritime ne l'amena pas aux Indes, mais lui permit de découvrir le Canada! Bref, la découverte du Canada fut un simple accident de parcours...
Poursuivant l’exploration du pays, Cartier découvre «des rochers et des cailloux aux reflets brillants» qui paraissent être des pépites d’or et diamants! Il s’avère que ces pierres ramenées du Canada n’ont aucune valeur… La désillusion est immense pour Jacques Cartier qui arrête ses expéditions. Il meurt, à 66 ans, dans sa ville natale de Saint-Malo. Son manoir du Limoëlou a été restauré et il est aujourd’hui ouvert au public, à Rothéneuf.
A saint-Malo beau port de mer!
Cité corsaire... Cité fleurie!
Depuis lors, toutefois, l'amitié entre les Malouins et les Québécois ne s'est jamais démentie. Les visiteurs sont toujours étonnés de voir dans cette ville davantage de drapeaux québécois et canadiens que ceux de la France! Durant la belle saison, tout Saint-Malo est pavoisé de fleurdelisés québécois et d'unifoliés canadiens!
Des drapeaux du Québec et du Canada partout!
«Ni Français, ni Breton, Malouin suis», telle est la devise des habitants de cette ville fortifiée. La vieille cité corsaire parle d’elle-même. Ses rues, ses monuments, ses places, son port rappellent son passé légendaire. La ville doit son nom à un moine du pays de Galles: un certain Mac Low. Il débarqua au 6ième siècle à Cézembre, puis s’installa à la cité d’Alet, aujourd’hui Saint-Servan, où il devint évêque. Rien de moins!
La garde au poste, au cas où les Anglais reviendraient...
Au 12ième siècle, l’évêque Jean de Châtillon transféra le siège épiscopal sur le rocher où reposent les restes de Saint-Malo. Grâce au droit d’asile étendu par l’évêque à l’ensemble de la ville et à la proximité d’un port bien situé sur les trajets maritimes, la cité vit s’établir une nouvelle population de marchands, d’artisans, d’armateurs, de hardis marins et de corsaires…, au service du roi, pour "chasser la canaille anglaise sur toutes les mers"!
L'esprit indépendant des Malouins se distingue. Leur révolte en 1308 aboutit à la création d’une éphémère commune indépendante. La ville, placée sous l’autorité de l’évêque et des chanoines, est un enjeu entre les pouvoirs supérieurs. Le pape Clément VII cède en 1394 la suzeraineté de la ville au roi de France Charles VI, qui la transfère en 1425 au duc de Bretagne Jean V, venu prêter main forte contre les Anglais.
Parions que cette demeure est habitée par un pêcheur!
Située à la frontière de la France et de la Bretagne, alors duché indépendant, la cité malouine est un enjeu pour les deux États. Définitivement rattachée au royaume de France en 1493, la ville de Saint-Malo se développe considérablement. La Duchesse Anne de Bretagne, couronnée reine de France, fait édifier la tour "Quic-en-Groigne" dont le nom évoque la protestation des Malouins opposés à sa construction!
En 1590, les habitants ne souhaitent prendre parti ni pour la Ligue des catholiques, ni pour Henri IV, roi protestant de France. Ils s’emparent du château et proclament leur «République». Cette situation va durer quatre années, durant lesquelles s’affirmera la devise de la cité corsaire: «Ni Français, ni Breton, Malouin suis»! On aura raison de dire que les Malouins sont les plus indépendants et obstinés des Français!
Quelle est longue la route jusqu'en Amérique...
En 1688, lorsque Guillaume d'Orange s'empare du trône d'Angleterre, la France entre en guerre. Saint-Malo devient alors une cible désignée. Elle échappe par chance à la flotte anglaise. Vauban propose alors un plan pour renforcer ses défenses. C'est alors que la vieille cité reçoit ses fortifications, encore solides, même aujourd'hui. Ces fortifications contribuent à l’échec du débarquement anglais de 1758, pendant la guerre de Sept-Ans.
Mais la vieille cité corsaire fut détruite à plus de 80% durant la deuxième guerre mondiale. Elle fut ensevelie sous 750 000 tonnes de gravats lourds... Le chantier titanesque de la reconstruction de Saint-Malo recyclera 75% des dommages de guerre. Il mobilisera une dizaine d’architectes, 250 entreprises et plus de 2 000 ouvriers du bâtiment.
Le Manoir de Limoëlou, à Saint-Malo, est l'unique héritage de Jacques Cartier, découvreur du Canada en 1534. C'est l'une des rares demeures dans le monde ayant appartenu à l'un des grands explorateurs. Restauré et aménagé par la famille Stewart de Montréal, il a été transformé en musée pour évoquer la vie quotidienne et les voyages de son illustre propriétaire. Le Manoir de Jacques Cartier est un témoin unique et émouvant à ne pas manquer de visiter lors d'un éventuel voyage en France. Pour plus de renseignements ou pour obtenir une brochure, n'hésitez pas à contacter les responsables du Manoir par courrier ordinaire ou par courrier électronique: Musee.Jacques.Cartier@wanadoo.fr Musée Jacques Cartier Limoëlou, Rue du David Mac Donald Stewart, Saint-Malo, France. Tél : 02 99 40 97 73 - Fax : 02 99 40 82 63
Valse des petits bonheurs – Amable Création Florian Bernard Tous droits réservés - 2005 jfxb@videotron.ca
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