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Volet 1. Saint-Germain-en-Laye est une commune française située à vingt kilomètres environ à l'ouest de Paris dans le département des Yvelines et la région Île-de-France.
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Saint-Germain-en-Laye est une commune française située à vingt kilomètres environ à l'ouest de Paris dans le département des Yvelines et la région Île-de-France. La ville de Saint-Germain-en-Laye a vu son histoire liée à la présence du château, qui fut une résidence régulière des rois de France dont l'importance diminua néanmoins suite à l'installation de Louis XIV à Versailles, et à la forêt, ancien domaine de chasse royal. Au début du XXIe siècle, elle est le siège d'une sous-préfecture des Yvelines et est devenue une ville résidentielle recherchée, au caractère international marqué. Ce premier volet présentera uniquement le château et l’église Saint-Germain qui lui fait face. C’est vers 1122 que Louis VI le Gros édifie un château sur le plateau de « Laye », dominant une boucle de la Seine. La chapelle est construite en 1328 à la demande de Saint-Louis (Louis IX) et préfigure la Sainte-Chapelle de Paris édifiée quelques années plus tard.
Saint Louis agrandit le château et fait construire la Sainte Chapelle achevée en 1238. En 1286, sous Philippe IV Le Bel, le village devient une prévôté, premier degré de la justice royale. Le 15 août 1346, pendant la guerre de Cent Ans, le « Prince Noir », fils du roi d'Angleterre Édouard III, prend la ville, la pille et la brûle et incendie le château de Saint-Germain-en-Laye qui est détruit à l'exception de la Sainte Chapelle. Le donjon est l’unique vestige de l’époque médiévale. Sous François 1er , au XVIe siècle, le Château-Vieux est construit par Pierre Chambiges qui utilise les fondations existantes et y incorpore la chapelle. De nombreuses salamandres évoquent la présence du roi dans les salles du château. Henri II fait construire à l’extrémité de l’actuelle terrasse, le « Château-Neuf » et ses jardins qui seront terminés sous Henri IV. Il ne reste aujourd’hui du « Château-Neuf » que le pavillon Henri IV, aujourd’hui hôtel- restaurant.
La chapelle du château construite en 1238 à la demande de Saint-Louis La chapelle
Napoléon III installa en 1867 le musée d’Antiquités Celtiques et Gallo-Romaines.
C’est devant cette façade donnant sur le parc qu’eut lieu, le 10-07-1547, le duel dit du coup de Jarnac. Ici, aussi, a retenti, pour la première fois, la marche de la 2ème D.B devant le Général Leclerc le 11 Mars 1945.
Le donjon du château est l’unique vestige de l’époque médiévale et du château fort bâti au XIVe siècle, brûlé pendant la guerre de cent ans.
On peut voir, reconstituées dans les fossés du château, des sépultures néolithiques découvertes dans les environs.
C’est dans cette partie du parc que le Château-Neuf a été construit. Il n’en reste, aujourd’hui, que le Pavillon Henri IV et quelques vestiges aux alentours.
Ci-dessus, un chapiteau sur lequel est gravé : « Château_Neuf ». Ci-contre, en haut à droite, le monogramme d’une famille noble sur le dessus de la grille d’entrée. En bas, une partie de la grille restaurée devant le Pavillon Henri IV qui porte la couronne royale ainsi que le N de Napoléon III.
C’est dans le pavillon Henri IV que naquit Louis XIV. Situé dans le parc du château de Saint-Germain-en-Laye, ce Pavillon propose un hébergement 4 étoiles offrant une vue imprenable sur Paris et la vallée de la Seine . C’est ici aussi que le roi Mohamed V, du 1er au 16 Novembre 1955, définit les bases de l’indépendance du Maroc.
Ci-contre, la porte de la chambre où est né Louis XIV. Cette salle est un musée déclaré Monument Historique. Fermeture le jour où cette photo a été prise.
A quelques mètres derrière le château, ce blockhaus laissé par les Allemands lors de la guerre 1940/45.
C’est à Louis XIII que revient la décoration de la chapelle du château. Il commande les tableaux et peintures exécutés par Poussin, Lebrun, Simon Vouet et Stella. Louis XIV nait et est ondoyé au Château-Neuf le 5 Septembre 1638. Il établit sa résidence habituelle au Château-Vieux de 1666 à 1681. En 1682, il charge Jules Hardouin-Mansart de l’augmenter de cinq pavillons d’angle. L’église Saint-Germain fut commandée par Louis XIV’en 1683 tournant le dos au château. Ce fut Louis XV qui, en 1765, voulut qu’elle soit « désorientée » pour faire face au château. Elle fut consacrée en 1827. De son péristyle, on domine un vaste espace dégagé, s’étendant depuis le parterre du château jusqu’au jardin des Arts.
Place Porcaro Sur cette place donne l’entrée primitive de l’église Saint-Germain. Au centre, a été inaugurée le 7 Novembre 1998, une sculpture en l’honneur de Claude Debussy, musicien né à Saint-Germain en 1862. A droite de la place un buste en hommage à P. de Porcaro, prêtre de Saint-Germain mort à Dachau en 1945.
En 1683, Louis XIV commande l’église tournant le dos au château. Louis XV, en 1765, demande à Potain un projet. « Désorientée », elle fait sa cour au château et ne sera achevée qu’en 1827.
L’abside est ornée d’un Christ en majesté, celui du Jugement Dernier. Selon la tradition médiévale, il lève les bras et ouvre ses mains pour montrer ses stigmates, tandis que sa tunique écartée laisse apparaître la blessure de son flanc. Plus original est le cortège des saints qui vont en procession vers le Christ. Le fond étoilé d’or, le rayonnement qui émane du Christ, le traitement hiératique et simplifié témoignent du goût d’Amaury-Duval pour la peinture primitive italienne.
Classées monument historique, ces orgues sont, en partie tricentenaires. Elles furent construites grâce à un don de Louis XIV en 1698. Les paroissiens s’étaient plaints que le départ du Roi pour Versailles les ruinait à cause de l’exode de la Cour.
La monumentale chaire n’a pas été conçue pour l’église Saint-Germain, mais pour la troisième chapelle du château de Versailles, édifiée en 1682 et abandonnée en 1710, après l’achèvement de celle q’on connaît aujourd’hui, œuvre de J.Hardouin-Mansart et de R.de Cotte. Le Roi offrit la chaire à la paroisse de Saint-Germain. Organisée autour du lion de saint Marc, l’un des quatre animaux ailés de la vision d’Ezéchiel, elle était, à l’origine, peinte en blanc, bleu et or. Elle est classée monument historique.
L’aménagement de la chapelle de la Vierge date de la restauration de l’église entre 1848 et 1854 par Nicolle. Il rassemble les œuvres de l’ancienne église, construite en 1682. Ainsi, les poutres corinthiennes en bois doré pourraient venir du maitre-autel de l’église du XVIIe siècle. La fresque représente une Assomption peinte par Amaury-Duval.
Monument de Jacques II Stuart Hôte de louis XIV après sa destitution, le roi d’Angleterre vécut treize ans à Saint-Germain-en-Laye, entouré des fidèles qui l’avaient suivi dans son exil. Il désirait être inhumé dans l’église de Saint-Germain. Son vœu fut exaucé à sa mort en 1701. Mais ce n’est qu’au début du XIXe siècle, lors de l’établissement des fondations du nouveau clocher, que l’on découvrit, le 12 Juillet 1824, les restes du souverain anglais. Cette découverte fut d’autant plus importante que les autres restes des Stuart avaient été détruits à la Révolution. Louis-Philippe finança, à partir de 1827, cette stèle funéraire avec la participation du souverain anglais.Le mausolée fut achevé en 1835.
Le baptême du Christ est une œuvre du peintre Natoire (1700-1777). Ce tableau est l’un des derniers peints par l’artiste avant son départ pour l’Italie en 1751 où il prit la direction de l’Académie de France à Rome. Ce bas-relief en marbre a été donné en 1994 par une famille saint-germanoise. Datée de 1178 et signée, cette Descente de croix présente beaucoup de similitudes avec celle sculptée pour la cathédrale de Parme par Benedetto Antelami (1150-1225), qui porte la même signature et la même date. On s’accorde à penser que le relief de Saint-Germain est la copie de l’œuvre conservée à Parme.
Louis XIII a mis la paroisse de Saint Germain sous la protection de la Vierge Marie, le 16 Février 1638. Saint Germain, évêque de Paris, fut reconnu Patron de la paroisse au XIe siècle. La Vierge à l’Enfant en pierre polychrome date du XIVe siècle.
Lutrin du XVIIe siècle qui ornait la première église. Le baptistère présente un élégant décor sculpté formé de guirlandes de fleurs, motif souvent utilisé au XVIe siècle.
Informations prises sur le Net et à l’Office du Tourisme de Saint-Germain-en-Laye. Photos personnelles. Musique de Horowitz-Chopin : Etude Op.25 n°1 en la bémol majeur. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : Avril 2011. lilymage1@gmail.com