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Synthèse : Analyse des interactions des politiques macroéconomiques et le développement agricole au Cameroun. Étude initiée par l’OCDE/Division des politiques agricoles dans les économies non-membres en collaboration avec le MINADER; Réalisée par Jean Pascal NKOU. Plan .
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Synthèse : Analyse des interactions des politiques macroéconomiques et le développement agricoleau Cameroun Étude initiée par l’OCDE/Division des politiques agricoles dans les économies non-membres en collaboration avec le MINADER; Réalisée par Jean Pascal NKOU
Plan • Indicateurs macroéconomiques et Structure de l’économie camerounaise • Contribution du secteur agricole • à la croissance; • aux recettes d’exportation; • à l’évolution de l’IPC; • à l’emploi; • à l’évolution de la pauvreté. • Choix des politiques macroéconomiques et budgétaires et développement agricole • politiques commerciales; • politiques fiscales; • politiques budgétaires • Politiques monétaires.
I - Indicateurs macroéconomiques et Structure de l’économie camerounaise
Indicateurs macroéconomiques et Structure de l’économie camerounaise (suite)
Indicateurs macroéconomiques et Structure de l’économie camerounaise (suite)
II - Contribution du secteur agricole a) – à la croissance du PIB
II - Contribution du secteur agricole b) – aux recettes d’exportation • Une progression régulière de la part en volume; • Une évolution stagnante de la part en valeur depuis l’exercice 2002 due à la mauvaise tenue des cours sur les marchés internationaux.
II - Contribution du secteur agricole c) – à l’évolution de l’inflation • Jusqu’en 2004, l’INP suit régulièrement celle des produits de consommation alimentaire, notamment celle des produits vivriers ; • Price-taker pour sa composante industrielle orientée vers l’exportation.
(suite) impact du transport sur l’évolution des prix des produits alimentaires • L’enquête sur la Formation des prix montre que la plus grande charge, en dehors du coût d’achat des produits, est celle relative au transport: • Le carburant représente a lui seul entre 39% et 57% du coût de transport des produits vivriers vendu à Yaoundé et à Douala; • Au stade du grossiste, le transport représente plus de 50% des charges ; • et selon les produits, entre 14% et 37% des charges des détaillants. • la transmission directe des augmentations des cours du pétrole sur les prix à la pompe se traduit immédiatement par le renchérissement des coûts de transport et des prix des produits vivriers et manufacturiers. • La hausse des prix des produits alimentaires est moins forte que celle des prix à la pompe: • Diminution du prix aux producteurs; • Baisse de la marge commerciale et des transporteurs.
II - Contribution du secteur agricole d) – au développement de l’emploi • Occupe plus de la moitié de la main d’œuvre nationale; • Évolution très volatile de l’emplois dans ce secteur • Main d’œuvre peu qualifiée limitant l’introduction de nouvelle techniques agricole à haut rendement.
II - Contribution du secteur agricole e) – à la réduction de la pauvreté • taux de pauvreté plus élevé mais une répartition des revenus plus égalitaire que dans les autres secteurs; • Détient une élasticité croissance-pauvreté élevée en dehors du secteur minier
II - Impact des politiques macroéconomiques et budgétaires sur le développement agricole a) – politiques commerciales et désengagement de l’état • Suppression de l’encadrement des prix et de la qualité des produits de rentes (cacao et café); • Fermeture des sociétés publiques intervenant dans le secteur; • Libéralisation de la commercialisation des produits de rentes et des intrants agricoles (café et cacao). Conséquences: • Dégradation de la qualité et augmentation de la décote du label camerounais; • Augmentation du différentiel entre les cours mondiaux et prix aux producteurs; • Désorganisation des filières café et cacao; • Faible consommation des pesticides et des engrais agricoles; • Baisse du rendement et abandon des filières traditionnelles (cacao et café) au profit des cultures vivrières.
II - Impact des politiques macroéconomiques et budgétaires sur le développement agricole b) – politiques fiscales • Suppression des taxes ou exonération fiscale sur l’ensemble des produits de rentes (cacao, banane, coton, huile brute de palme et café); • Défiscalisation des intrants agricoles; • Libéralisation de la commercialisation des intrants agricoles. Conséquences: • Baisse des prix des intrants agricoles couplée par l’entrée sur le marché de petits détaillants; (Voir graphiques) • Bonne tenue à l’exportation de certains produits notamment la banane (en concurrence avec la banane « dollar »), le coton et huile brute de palme; Constat: • Les petits producteurs de café et du cacao n’ont pas toujours bénéficié de ces facilités fiscales à cause de la persistance de nombreuses distorsions et du comportement monopolistique de certains exportateurs
II - Impact des politiques macroéconomiques et budgétaires sur le développement agricole c) – politiques budgétaires • Les périodes de crise économiques marquées par des tensions de trésoreries ont été marquées par: • la diminution de l’encadrement aux planteurs; • la suppression des subventions; • La baisse de l’enveloppe allouée au secteur agricole; • La détérioration du dispositif de collecte des données agricoles.
II - Impact des politiques macroéconomiques et budgétaires sur le développement agricole d) – politique monétaire
Diminution des crédits à l’économie dans l’ensemble depuis 1990. Cette période correspond à la grave crise financière qui a débouché à la reforme du système financier dans la sous région. • Mise en place dans la sous région des institutions chargées d’assurer le bon fonctionnement des établissements financiers avec l’instauration des règles prudentielles devant guider l’octroi des crédits. Conséquences: • Assainissement du porte feuille des projets financés par les établissements bancaires; • Renforcement des conditions d’octroi des crédits; • Diminution du volume des crédits à l’économie et développement d’une propension des établissements bancaires à générer des marges sur les commissions.
Impact sur le financement du secteur agricole • Baisse du volume des crédits accordés au secteur agricoles dès les années 1990 due à : • Baisse du volume globale des crédits; • Fermeture des entreprises publiques du secteur agricole. • Stagnation de la part des crédits accordés au secteur agricole; • Crédits orientés plus vers la transformation des produits agricoles que vers la production.
Évolution de l’offre bancaire dans le secteur agropastoral et halieutique