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Devant le groupe BPCE – 3 avril 2012. Plan national Métiers dans une économie verte Etude « Finance » Hélène BEGON Sous directrice de l’intégration du développement durable par les acteurs économiques. Commissariat Général au Développement durable.
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Devant le groupe BPCE – 3 avril 2012 Plan national Métiers dans une économie verte Etude « Finance » Hélène BEGON Sous directrice de l’intégration du développement durable par les acteurs économiques Commissariat Général au Développement durable
Un plan national de mobilisation pour les emplois et les métiers dans une économie verte piloté par le ministère en charge du développement durable depuis septembre 2009 Pour en savoir plus : http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Les-metiers-dans-l-economie-verte-.html
Objectif du plan Adapter les compétences aux réalités et perspectives de l’économie verte (et donc le marché de l’emploi, les services de la formation et de l’orientation…)
Qu’est ce que l’économie verte ? Il s’agit d’une économie qui, à long terme, utilise moins ou mieux la ressource énergétique et les matières premières non renouvelables et : • qui émet beaucoup moins de gaz à effet de serre, • qui privilégie les éco-technologies : l’ensemble des technologies dont l’emploi est moins néfaste pour l’environnement que le recours aux techniques habituelles répondant aux mêmes besoins, • qui pratique la production et la consommation responsables, pense les productions en termes de cycle de vie, • où les transports sont raisonnés, les villes durables, les territoires pensés et gérés globalement selon un mode de développement durable, • qui protège et rétablit les services écosystémiques rendus par l’eau, les sols, la biodiversité, • qui met les hommes et les femmes au centre de l’entreprise et du projet social, • qui promeut la participation de chacun à la décision et s’enrichit de la différence, • qui respecte les cultures, les patrimoines, • qui évalue les effets des décisions sur les générations futures.
5 ambitions pour ce plan 1) Parce que la main d’œuvre formée doit être disponible en nombre et en qualification adéquats pour répondre aux commandes • publiques (transport collectif ferroviaire ou urbain, déchets, énergie…) • et privées (bâtiment, agriculture biologique, bois de construction ou de chauffage…) correspondant aux objectifs fixés par le Grenelle Environnement. D’ores et déjà, on constate des tensions dans certains secteurs (énergies renouvelables, bâtiment durable). Sans oublier de former massivement les formateurs eux-mêmes (or, il y a 45000 organismes de formation en France en plus de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur).
5 ambitions pour ce plan 2) Parce que innover, concevoir et produire en économie verte nécessite des connaissances et compétences nouvelles Aujourd’hui produire des spécialistes de l’intégration des problématiques du développement durable, demain modifier tous les gestes professionnels y compris d’exécution.
5 ambitions pour ce plan 3) Parce que de nouveaux métiers vont émerger ou parce que des métiers rares vont prendre une place accrue On peut citer les métiers liés aux services écologiques, non plus seulement dans les associations ou les collectivités mais aussi dans les entreprises.
5 ambitions pour ce plan 4) Parce que ces mutations ne vont pas se produire sans effets négatifs Des secteurs (automobile classique, raffinage, chimie…) ou des installations (usines ou bâtiment fortement utilisateurs d’énergie et producteurs de gaz à effet de serre) risquent de voir leur place se réduire et leurs salariés se trouver face à une nécessité de reconversion.
5 ambitions pour ce plan 5) Parce que réfléchir sur ces questions permettra • de faire progresser la transition vers l’économie verte et la responsabilité sociétale des entreprises • et d’améliorer la compétitivité de notre économie.
Les fondamentaux du plan « métiers dans l’économie verte » • Pas de création importante d'emploi attendue Des pertes d'emplois prévisibles d'où des reconversions à organiser • Peu d'emplois « nouveaux » (= originaux) • Toutefois des filières en croissance rapide et à structurer : biodiversité et génie écologique ; performance énergétique ; bâtiment durable ; éoliennes en mer ; etc. Une mutation à organiser de TOUS les emplois car les contextes et les gestes professionnels seront modifiés ou bouleversés par le DD = éco-concevoir, éco-construire, éco-gérer... • Une énorme mobilisation nécessaire des acteurs de l'emploi et de la formation nationaux, territoriaux et professionnels • Renforcer l’observation, l’analyse, l’anticipation (on avance dans l’inconnu…)
Zoom sur l’étude :Métiers de la financeréalisée par le cabinet Ernst et Young pour le ministère du développement durable Décembre 2011
Pourquoi les métiers de la finance ? 2ème secteur des Services exploré (après Tourisme) Forts enjeux par rapport à l’économie verte : dans une sorte de gradation du plus direct au plus englobant • Éco-socio-responsabilité des établissements • Rapports développement durable des entreprises (art. 225) • Investissement socialement responsable • Promotion des produits financiers « éco » (éco-PTZ, livret DD…) • Assurance et nouveaux risques (changement climatique, nouvelles technologies vertes, performance énergétique…) • Finance nouvelle : carbone, compensation biodiversité… services aux assurés • Conseil stratégique aux entreprises • Responsabilité sociétale des entreprises • Financement du Grenelle Environnement • Financement de la transition écologique • Finance durable (… éthique…)
Quel résultat d’étude attendu ? • Préciser ces impacts sur les familles de métiers 2) Préconisations pour accompagner ces impacts : • maintenir et développer les compétences nécessaires • accompagner les évolutions professionnelles (transferts de compétences, mobilités, ...) • faciliter l'accès à des qualifications des branches professionnelles • adapter l'offre de formation initiale et continue • promouvoir les nouveaux métiers de la banque et de l’assurance auprès des jeunes et des demandeurs d’emploi via les CIO, les missions locales, Pôle emploi… • prendre en compte le développement de parcours professionnels sécurisants pour les salariés ou les nouveaux entrants (mobilités internes, externes, période d'intégration, lisibilité des parcours,...) • démarches internes d’entreprises • etc...
Périmètre élargi pour les impacts de l’économie verte Périmètre Périmètre restreint pour les données quantitatives sur l’emploi Régulateurs CDC, Oséo Banques commerciales Assurances Sociétés financières Agences de notation Banques mutualistes Fonds d’investissement Périmètre de l’étude
Conclusions 1 - Liens entre métiers et aspects de l’économie verte
Conclusions 1 - Impacts sur les métiers • Les impacts du développement durable (cf. liste plus haut) envisagés par le MEDDTL sur les métiers sont validés • La nature des métiers financiers va peu évoluer : il s’agira toujours de maîtriser des risques en lien avec un crédit, un investissement, une gestion de portefeuille, une assurance • les acteurs vont acquérir des compétences complémentaires pour intégrer des dimensions liées à l’économie verte dans les processus existants • Cette intégration des dimensions liées à l’économie verte va continuer à s’approfondir • recours à des experts sectoriels ou à des ingénieurs conseils spécialisés sur le domaine des énergies renouvelables par exemple
Conclusions 1 - Impacts sur les métiers • La plupart des métiers doivent être « verdis » à des degrés divers • Seul un petit nombre de métiers, à un haut niveau de qualification, devraient entraîner des besoins en recrutement : • Identification et évaluation des risques et des opportunités spécifiques liés aux nouvelles technologies (photovoltaïque, éolien, biomasse …) • Veille et compréhension des évolutions du secteur et des acteurs du marché • Accompagnement des clients dans leur évaluation des risques et opportunités ESG (exposition carbone, fiscalité verte…) • Identification des besoins de financements et d’assurances (prises de participations, dette, projets), • Analyse des due diligences environnementales des projets de financement • Dialogue avec les parties prenantes externes (notamment les ONG) • Élaboration des politiques de risque sur les secteurs sensibles • Contribution à la création de nouveaux produits
Conclusions 2 - Préconisations • Préconisations sur : • les diplômes • la formation initiale (BTS et Master 2) et continue • la politique de GPEC des établissements et groupes • l’intégration par le nouvel organisme paritaire collecteur agréé de la formation professionnelle banques – assurances, l’OPCABAIA, des questions d’adaptation des métiers à la transition vers l’économie verte • la formation de formateurs • la communication
Ce que nous allons faire maintenant • 14 mai : présentation du plan métiers, dont l’étude, aux observatoires paritaires des métiers et des qualifications • 18 juin : présentation de l’étude sur ½ journée à des correspondants emploi-formation-compétences et à des invités du monde de la finance • Envoi personnalisé imminent avec proposition de collaboration à : • Association française des banques (AFB) • Fédération bancaire française (FBF) • Association française des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (AFECEI) • Association française des marchés financiers (AMAFI • Association française des sociétés financières (ASF) • Association française des investisseurs en capital (AFIC) • Groupement des Institutions financières spécialisées (GIFS) • Association française de gestion financière (AFG) • Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA) • Fédération nationale du Crédit agricole (FNCA) • Paris Europlace • Observatoire des métiers de la banque • Observatoire des métiers de l’assurance