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Projet. École: Group Scolaire “Liviu Rebreanu” Proffeseur: Ardelean Daniela-Ioana Matiére: La Langue Française Théme: La presse –un moyen d’info Classe: XI e Réalisé par: Fetea Paula Boldor Raluca Ciurbe Onita Negran Paul Sav Adelina. Exemple de presse écrite : journaux européens .
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Projet • École: Group Scolaire “Liviu Rebreanu” • Proffeseur: Ardelean Daniela-Ioana • Matiére: La Langue Française • Théme: La presse–un moyen d’info • Classe: XIe • Réalisé par: • Fetea Paula • Boldor Raluca Ciurbe Onita • Negran Paul • Sav Adelina
1.Qu-est ce que la presse? • La presse écrite désigne, d'une manière générale, l'ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journauxquotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l'information.
Le mot « presse » tire son origine de l'utilisation d'une presse d'imprimerie sur laquelle étaient pressées les feuilles de papier pour être imprimées. Parler de « presse écrite » est donc une impropriété, même si cette expression sert désormais à différencier la presse par rapport aux autres médias que sont la radio et la télévision. La presse a été inventé par Johann Gutenberg.
2.Histoire • L' histoire de la presse écrite est notamment indissociable de celle de l'écriture et du papier qui lui sert de support. • Antiquité • La plus ancienne écriture serait l'écriture cunéiforme qui a été inventée par les Sumériens il y a quelque 6 400 ans. À cette époque, on écrivait dans des tablettes d'argile à l'aide de calames (roseaux taillés) dont l'extrémité était biseautée. Le papier sera, lui, inventé en 100, 101 après J.-C. par les Chinois (sous la dynastie des Han).
Préambule sur l'information diffusée par le pouvoir politique • L’information est véhiculée par oral, par courrier, ou par des affiches à travers le pays pour faire connaître les décisions des gouvernants (justice, impôts, conscription...) : la maîtrise de la diffusion de l’information est un enjeu important pour asseoir un pouvoir politique : l’État romain fait construire des routes et crée un service postal pour transmettre sa correspondance. Le roi de France Louis XI crée une Poste royale en 1462.
En France: la presse au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime • Conscient du pouvoir qu'elle représente, le pouvoir royal a toujours veillé à exercer un contrôle rigoureux. Sous l'Ancien Régime, faire paraître un journal impliquait avoir obtenu un privilège et une autorisation préalable. C'était le cas notamment du premier grand périodique français, La Gazette : son rédacteur, Théophraste Renaudot, avait obtenu dès 1631 un privilège royal lui garantissant en quelque sorte le monopole de l'information, grâce à l'intervention du cardinal de Richelieu. • Certains font remonter à l'Antiquité les origines de la presse. Cependant, une majorité d'auteurs s'accordent à définir celle-ci sur la base de deux critères : l'utilisation de l'imprimerie, grâce à la mise au point de la typographie, en 1438, par Johannes Gutenberg et la périodicité. Ces deux facteurs ne se réuniront, pour favoriser la diffusion des nouvelles, qu'au tout début du XVIIe siècle.
Auparavant, celles-ci circulaient grâce à des manuscrits, ou à des feuilles imprimées occasionnelles. Les premières répondaient à un besoin croissant d'information des banquiers et des marchands italiens et allemands, tandis que les secondes permettaient aux imprimeurs d'étendre leur marché au-delà de celui du livre, insuffisamment rentable, et de répondre à une attente grandissante des lecteurs. Ces feuilles volantes restaient occasionnelles, même si parfois elles formaient des séries numérotées.
Au cours du XVIe siècle, des publications de nouvelles annuelles, semestrielles ou sans périodicité fixe, commencèrent à voir le jour, sous forme d'occasionnels relatant des batailles, la visite d'un important personnage... ou de "canards", faits-divers plus ou moins arrangés destinés à effrayer un peu le bon peuple. Ces brochures mettent en scène de mauvais catholiques: magiciens, usuriers... qui périssent, souvent punis par le diable... Au siècle suivant, diverses tentatives de publications hebdomadaires ou bimensuelles apparurent, probablement dues au fait que les courriers postaux quittaient les grandes villes une fois par semaine. Elles naissent dans les villes allemandes, dans les Pays-Bas autrichiens et dans les Provinces-Unies et passent ensuite en Angleterre, en France, en Italie et dans le reste de l'Europe. Elles contenaient en général des informations concernant la politique extérieure et les guerres, laissant la politique intérieure de côté, ce qui s'explique étant donné le très grand contrôle que le pouvoir s'efforça d'exercer dès le départ sur la presse.
Par ailleurs, ces périodiques ne firent pas disparaître les écrits non-périodiques ou les manuscrits : ceux-ci se développèrent au contraire durant le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle. Il faudra même attendre la fin du XIXe siècle avec la naissance de la presse à bon marché pour voir disparaître une littérature populaire de colportage bien vivante. • Cette naissance progressive de la presse doit être située dans son contexte : « Une série de facteurs politiques, économiques et intellectuels conjuguèrent leurs effets pour accroître notablement la soif de nouvelles en Occident. La Renaissance, puis la Réforme multiplièrent les curiosités. Les grandes découvertes élargirent l'horizon européen. Les progrès des échanges bancaires et commerciaux entraînaient un développement parallèle des échanges d'information. Les grands conflits qui déchirent l'Occident au XVIe siècle nourrissaient des courants et des besoins d'information ».
Les transitons de Molines, ancêtres de la presse locale • Les écrits en langue vulgaire (c'est-à-dire dans une autre langue que le latin) sont peu nombreux, et encore moins nombreux à être conservés à la fin du Moyen-âge. Plus rares encore sont ceux qui ont franchi les cinq siècles menant jusqu'à nous. Les archives municipales de Gap détiennent cependant un trésor: les transitons de Molines, des registres familiaux, du nom des chemins de montagne qu'ils "couvraient", écrit par la famille en charge de l'entretien du chemin, qui bien souvent longeait les canaux d'irrigation. • Ces cahiers relatent non seulement les détails sur l'entretien de ces chemins, mais aussi tous les événements s'y étant déroulés (avalanches, décès, passages de troupes, vols de bétail, etc...). • Ces transitons qui circulent dans des communautés de montagnes gagnées au protestantisme, plus alphabétisées qu'ailleurs, sont les ancêtres, sous une forme il est vrai rudimentaire, de la presse quotidienne locale et de ses correspondants locaux de presse.
L'Histoire de l'imprimerie à Lyon, première capitale européenne devant Anvers • A la fin du 15ème siècle, Lyon a produit le tiers des éditions françaises, soit 1140 environ. Au cours des trentes premières années du 16ème siècle, les éditeurs lyonnais produisent 2500 éditions. Vers 1550, Lyon devient la capitale de l’imprimerie européenne. La rue Mercière et les rues voisines abritent près de 100 ateliers. • Dans une ville qui a déjà connu nombreux troubles sociaux (ex : La Grande Rebeyne en 1529), les nombreux compagnons imprimeurs (on en compte presque 800 à Lyon vers le milieu du siècle) étaient connus pour régulièrement troubler l'ordre public. Il n'est donc pas impossible qu'ils aient imprimé des journaux, qui n'auraient pas été conservés depuis. Après 1580, les imprimeurs de Lyon et Anvers fuient dans la nouvelle République des Provinces-Unies, à Amsterdam puis Leyde, qui devient la nouvelle capitale européenne de l'imprimerie.
Le synode de Chanforan : imprimer en latin ou en langue vernaculaire ? • La fin du Moyen-âge est dominée par le poids de la religion. La bible est forcément en latin, et le clergé dépositaire du savoir écrit. Les autres savoirs (artisanaux ou culturels) se transmettent par oral. L'idée même d'écrire dans une autre langue que le latin (il existe surtout des patois) est inconcevable. • L'écrit en langue vulgaire (c'est-à-dire dans une autre langue que le latin) est plus proche du langage oral que le latin. Il va rapprocher l'écrit d'une fonction de récit, par exemple pour des événements récents ou sans grande prétention, ce qui ouvre la voie à la création de journaux, qui sont cependant encore souvent interdits.
Dès 1524, Martin Luther effectue la première traduction en allemand du Nouveau Testament. Et en décidant en 1532, lors du synode de Chanforan, de publier une bible en langue vulgaire, avec un important budget pour l'imprimer, la religion protestante révolutionne le rapport à l'imprimerie. L'écrit n'est plus un coffre-fort à la garde du clergé mais le moyen de faire circuler les textes parmi un public qui apprend à lire, et transmet la lecture à ses enfants, ce qui provoque une réaction violente des églises. Lyon, qui était alors la capitale mondiale de l'imprimerie, subit une terrible répression. • Jusque-là, les seules bibles écrites en langue vulgaire, souvent en provençal, étaient colportées de village en village par des prêtres vaudois, poursuivis par l'Inquisition. Dissimulées dans des caches, ces bibles manuscrites étaient hors de prix. Avec l'invention de l'imprimerie, la diaspora des émigrés huguenots, réfugiés en Suisse ou aux Pays-Bas, va peu à peu diffuser dans le monde entier cette bible en langue vulgaire.
Les XVIIe et XVIIIe siècles • Au cours du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, la presse acquit droit de cité et suscita progressivement l'intérêt du public. Cependant, hormis en Grande Bretagne et dans les Provinces-Unies, elle subit une très stricte censure et faisait dans chaque pays l'objet d'un monopole concédé par l'État, ce qui explique son impossibilité à être critique et la persistance de nouvelles manuscrites et de multiples publications sous le manteau. • Le rôle de la presse ne doit pas être surestimé, car la censure rendait son existence plus fragile que celles des livres, brochures ou pamphlets, plus difficiles à surveiller pour des raisons pratiques et donc plus utilisés par les intellectuels pour diffuser leurs idées, à une époque où l'église romaine surveille de près tout ce qui concerne la science et le rôle de la femme dans la société. • Par ailleurs, éditer sous forme régulière des publications nécessitait des moyens d'imprimerie et surtout d'approvisionnement en papier supérieurs aux capacités de l'époque. Le bois est difficile à transporter, réservé à de nombreux autres usages, le textile est rare aussi. Le papier lui aussi reste donc cher. Le livre reste une oeuvre d'art et l'idée de la remplacer par une autre, actualisée, ne fait que lentement son chemin.
A Strasbourg et Londres, les premiers périodiques au début du XVIIe siècle • Le premier périodique imprimé au monde, un journal de quatre pages intitulé Relation, fut lancé à Strasbourg en 1605 par Jean Carolus1. Dès 1610, un annuel paraît en France: le Mercure François, édité par Jean et Etienne Richer. Il contient sur plus de 1000 pages, des nouvelles du monde, de l'Europe et de France. C'est l'ancêtre de la presse française. • Le premier journal anglais de cette époque fut le Weekly news de Nathaniel Butler en 1621, qui fut d'abord une traduction de publications hollandaises, puis se distinnga par un contenu tourné vers l'actualité étrangère. On y trouve des récits de voyages aux Indes, qui fascinent un public cependant encore restreint.
Théophraste Renaudot, soutenu par Richelieu en 1631 • Orphelin d’une modeste famille de la bourgeoisie protestante de Loudun, c'est un journaliste, médecin et philanthropefrançais fondateur de la publicité et la presse française par ses deux créations du Bureau d'adresse (1629) et de la Gazette, journal hebdomadaire (30mai1631). • Le 30mai1631, il lance sa célèbre Gazette, emboîtant ainsi le pas aux Nouvelles ordinaires de divers endroits des libraires parisiens Martin et Vendosme, parues depuis janvier1631. Soutenu par Richelieu, qui fit de la Gazette un instrument de sa propagande politique, Renaudot emporta ce marché face à ses concurrents, malgré l’hostilité de la communauté des imprimeurs et libraires parisiens. Dès 1632, Renaudot insère dans ses publications et entre deux Gazette, une feuille intitulée Nouvelles Ordinaires, ainsi qu'un mensuel: Relations des Nouvelles du Monde. En 1635, l’État lui accorda un monopole pour lui et ses successeurs. • La qualité de son journal était bien meilleure que celle de ses adversaires et, de fait, il avait le soutien financier et informateur du gouvernement de Richelieu. Qualité, abondance, diversité géographique, concision et clarté des nouvelles, la Gazette fut un grand succès et lui fut adjoint, dès 1634, le supplément des Extraordinaires, relatant dans le détail les évènements les plus importants.
Les mazarinades, ancêtres du journalisme d'opinion • Les mazarinades sont des pièces de vers satiriques ou burlesques, pamphlets ou libelles en prose qui furent publiés, du temps de la Fronde, au sujet du cardinal Mazarin. Bien que, pour la plupart dirigés contre ce ministre, le même nom a également été donné aux écrits composés pour le défendre et répondre aux attaques des frondeurs. • Intitulée la Requête des trois états du Gouvernement de l’Île de France au parlement de Paris, contre Mazarin, la première des mazarinades parut vers la fin de 1648. Depuis lors jusqu’en 1652, parurent plus de quatre mille écrits satiriques dirigés, en grande partie, contre le cardinal. • Depuis les railleries contre son accent italien, ses habitudes efféminées jusqu’aux attaques les plus grossières sur ses amours avec la reine et sur la conduite de ses nièces, toutes les sortes d’injures sont réunies dans les mazarinades contre le cardinal, qui, suivant tous les témoignages historiques, paraissait insensible à ces avanies.
Les ancêtres du grand reportage, des Antilles au Piémont italien • Le grand reportage du bout du monde obtiendra un immense succès à partir des années 1660 à 1680 avec les œuvres d'Alexandre-Olivier Exquemelin, Raveneau de Lussan, Lionel Wafer et William Dampier, qui ont partagé la vie des pirates, corsaires et boucaniers des Amériques, dans les 13 paradis des frères de la côte. Leurs récits sont réédités plusieurs fois, puis traduits dans plusieurs langues. Factuel, haut en couleurs, raconté dans l'ordre chronologique, mené par une curiosité qui l'emporte sur l'ethnocentrisme, le récit tient beaucoup plus du grand reportage que du roman, de l'essai ou de la monographie. • Le reportage de William Dampier va circuler en Écosse dans les milieux presbytériens et sera utilisé pour la préparation et la mise en œuvre du Projet Darién, tentative ratée d'installer une colonie à la frontière du Panama et de la Colombie, aux îles San Blas, où des boucaniershuguenots vivaient avec leurs épouses indiennes Kunas.
C'est aussi l'époque où le pasteur vaudoisJean Léger se réfugie à Leyde, nouvelle capitale européenne de l'imprimerie, dans la République des Provinces-Unies et publie son "Histoire generale des églises évangeliques des vallées de Piemont"", récit des massacres de 1655, lors des Pâques vaudoises, qui circule dans l'Europe entière. Son souhait est d'alerter les puissances des autres pays et il reçoit le soutien d'Oliver Cromwell, qui envoie dans le Piémont des émissaires pour faire cesser les violences. C'est un récit détaillé, même s'il est subjectif, de ces violences et brimades qui constituent un prélude aux dragonnades et incitent les huguenots à préparer très tôt des filières d'émigration auprès de puissances protestantes ainsi sensibilisées aux persécutions endurées.
La censure systématique sous Louis XIV • Le Roi soleil donne des instructions pour empêcher la publication d’un ouvrage sur le traité de Lorraine dès le 19 mai 1662 2. Un parlementaire, Denis de Sallo est chargé par Colbert de rédiger l’hebdomadaire Journal des Sçavans en 1665. S’étant livré à une légère critique du pape et d’un écrivain protégé, de Sallo sera remercié et remplacé par le sage abbé Galois dès 1666. Ce journal traite de sujets nobles : sciences, histoire, religion, voyages. L’édition de Paris sera la plus surveillée par le pouvoir. • La censure sur durcit ensuite en 1674, l'année où le roi renforce son pouvoir personnel. Cette année-là, les permissions accordées aux libraires sont toutes révoquées et ils doivent désormais demander l'autorisation pour l'impression de chaque ouvrage. En 1686, un an après la révocation de l'édit de Nantes, nouveau tour de vis, qui impose aux syndics de la corporation des libraires des rapports réguliers au lieutenant de Police, l'informant de ce qui se passe dans la profession3. • La dernière phase de la censure sous Louis XIV commença avec l'édit de novembre 1706 qui instutionnalisa le contrôle du pouvoir non seulement sur la presse mais sur les spectacles. Le Parlement, puis le lieutenant général de police, exercent la censure. Tout le monde connaît les incidents soulevés par la pièce de MolièreTartuffe.
À Versailles, l'ancêtre de la presse people, le Mercure galant • Malgré la censure, le Mercure Galant, lancé par Donneau de Visé, parut de 1672 à 1974. En 1677, il devint Le Nouveau Mercure Galant, puis Le Mercure Galant de 1677 à 1714. Le Nouveau Mercure Galant reparut de 1714 à 1716. D’abord trimestriel, l’ouvrage devient rapidement un mensuel de 350 pages qui traite de l’actualité mondaine. Le rédacteur présente ses différents articles comme s’il écrivait à une dame. • "Ceux qui sont accoutumés de lire ses ouvrages savent que son grand et principal but est de se rendre agréable à la Cour et que ce dessein déterminé l'emporte chaque mois en des raisonnements si outrés et en des narrations si fabuleuses que l'on ne peut les lire sans en être surpris", écrivent de lui des contemporains en août 1709, Jacques Bernard et Jean du Mont, dans "Lettres Historiques contenant ce qui s'est passé de plus important en Europe".
Après 1685, les journaux de la diaspora des huguenots en Europe • La censure est cependant contournée dès la révocation de l’Édit de Nantes en 1685, qui oblige de nombreux huguenots, les protestants français, à quitter le pays. Des Pays-Bas, d'Angleterre ou d'Allemagne, ils rédigent en français quelques journaux assez virulents que de nombreux français peuvent lire par abonnement, parmi lesquels "Mercure Historique et Politique", L’Esprit des Cours d’Europe", ou encore "Nouvelles de la République des Lettres", de Pierre Bayle, émigré à Rotterdam.4 • Très lue mais dispersée, fragmentée, la presse clandestine est confrontée à la concurrence de la littérature qui circule dans les pays européens. Le phamphlet le plus célèbre "Les soupirs de la France esclave" est l'oeuvre d'un auteur anonyme. "Quantités de belles plumes ont quitté le Royaume", déplore Vauban5, qui regrette qu'elles se livrent à des publications diffamatoires contre le roi de France, parfois même au sein d'autres cours d'Europe, d'autant plus que les hollandais se sont emparés du trône d'Angleterre à la faveur de la Glorieuse Révolution.
Les premiers quotidiens lors de la Glorieuse Révolution britannique • La liberté de la presse résultant de l'abolition en 1695 du Licensing Act, peu après l'arrivée sur le trône britannique en 1688 du souverain hollandais Guillaume III d'Orange, dans le cadre de la Glorieuse Révolution, se traduit par la multiplication du nombre de journaux, qui se livrent à des joutes enflammées. • De 1688 à 1692, on vit apparaître 26 publications nouvelles différentes6, le nouveau pouvoir ayant décidé de ne pas utiliser la loi sur l'autorisation préalable, qui expirait en 1692. Ensuite, on compte dix-huit publications régulières, qui profitent de l'apparition d'une scène littéraire et politique, avec des débats virulents entre deux partis, les whigs (progressistes) et les tories (conservateurs). John Tutchin créé l'Obervator et Nathaniel Crouch l'English Post. • Les réfugiés français jouent un rôle moteur. Un Périgourdain, Jean de Fonvive, parvient à gagner 600 livres par an, avec son Post Man7 qui sort trois fois par semaine. Il acquiert une réputation de fiabilité grâce aux informations de la diaspora des huguenots à travers le monde8. On lui propose, pour salaire de 400 sterling par an de prendre la fonction d'éditorialiste de la London Gazette9. Un autre huguenot, Pierre-Antoine Motteux, fait paraître dès 1692 le Gentleman's magazine10, tandis qu' Abel Boyer (1667-1729), le fils d'un consul protestant de Castres arrivé en 1689, édite le Postboy.
Le premier numéro du Norwich Post paraît en 1701, marquant le début de la presse régionale britannique, dans la riche région lainière du Norfolk. Il dispute le rôle de premier quotidien de l'histoire au Daily Courant, qui sort le 11 mars 1702, publié par le libraire Edouard Mallet, dans une pièce au-dessus du White Hart pub à Fleet Street11, futur quartier de la presse. Quarante jours plus tard, Edouard Mallet le revend à l'imprimeur Samuel Buckley, qui l'aggrandit. Le journal, qui compile des nouvelles de l'étranger, d'abord sur une page, puis quatre, est lu avec avidité par les milieux d'affaires. • Les écrivains anglais contribuent aussi au développement de la presse: Daniel Defoe fonde, en 1704, le Weekly Review. Plus tard, devenu écrivain confirmé, il contribuera au Daily Post fondé en 1729. Jonathan Swift est, pour un bref moment, rédacteur en chef de l’Examiner fondé en 1710. C'est aussi l'époque de la création de périodiques prestigieux dont certains existent encore aujourd’hui, comme le Tatler et le Spectator, fondés respectivement en 1709 et 1711 par Richard Steele et Joseph Addison.
L'Alsace, la Suisse et l'Écosse innovent au début du 18ème siècle • Dès 1731, la parution des Affiches, à Strasbourg, dans une Alsace protestante alors indépendante de la France et en pleine croissance économique, témoigne du succès des périodiques, imprimés grâce à des presses en bois gravé, qui sont aussi utilisées pour l'industrie textile, alors que l'histoire des indiennes de coton en Europe est en pleine accélération. • Le pays le plus en pointe, un peu avant l'Alsace, est la Suisse. Dès 1738, on y enregistre la première publication de la «Feuille d’Avis de Neuchâtel», premier quotidien en langue française de l'histoire, publié sans discontinuité jusqu’à nos jours sous le titre de «l’Express» (version suisse). L'ébullition touche aussi l'Écosse, réunie à l'Angleterre depuis 1708, où en 1739William Ged, orfèvre à Édimbourg, imprime un ouvrage en stéréotypie, c’est-à-dire sans utiliser les types mais grâce à des moules des «pages typographiques».
Le « siècle des Lumières » et les années d'avant la Révolution • Le premier quotidien ne paraît en France qu'en 1777, une dizaine d'année avant la révolution, au moment où le bouillonnement intellectuel et scientifique saisit toute l'Europe. Imprimé sur quatre pages, le Journal de Paris est fondé par Antoine Cadet de Vaux, Coranrez et Dussieux. Traitant principalement d’événements culturels et de faits divers il remportera un succès important auprès de la population parisienne et suivra assidûment les événements de la Révolution française. La Gazette ayant le monopole de l'information politique, Camusat imprime dès 1728 le Spectateur Littéraire. Desfontaines fonde le Nouvelliste du Parnasse. Le même abbé Desfontaines, accompagné cette fois par Mairault, Granot et Fréron se lance, dès 1735, dans la publication des OBSERVATIONS SUR LES ECRITS MODERNES.En 1744, Desfontaines publie les JUGEMENTS SUR QUELQUES OUVRAGES NOUVEAUX. L’abbé Granet, oubliant toute charité chrétienne s’empresse d’imprimer LE CONTROLEUR DU PARNASSE, pour servir de préservatif contre les faux jugements de M. l’abbé Desfontaines. De nombreuses publications ont une durée de vie éphémère : Le Journaliste Amusant, 1731 – Le Glaneur Français, 1734 à 1737 – Nouveaux amusements de l’Esprit, 1737 – L’Anti-Feuille par Dujardin, concernant les jugements de Fréron – Observations sur la Littérature Moderne par l’abbé de la Porte, 1749 à 52, qui fonde également son Observateur Littéraire.
En 1745,Elie Fréron fonde son journal Lettres de la Comtesse de *** qui sera interdit en 1746. La même année,il commence les Lettres sur quelques Ecrits de ce Temps. L’ouvrage est, dans un premier temps, imprimé à Genève, puis à Nancy jusqu’en 1754. Elie Fréron a, toute sa vie, combattu les philosophes. Commencé en avril 1754, le Journal Etranger fut dirigé par l’Abbé Prévost en janvier 1755, puis par Mr Fréron. Dans ce périodique, Prévost, Grimm, Toussaint, Arnaud, Suard et Fréron, souhaitent faire connaître à la France les auteurs, savants ou artistes du monde, ce qui est une initiative très méritoire. En 1754, Fréron propose un nouveau journal au public : L’Année Littéraire. Il porte comme indications à Amsterdam et à Paris, chez Michel Lambert, libraire. L’auteur déclare dans un avertissement qu’avec le peu de loisirs qui lui restent, il ne pourra répondre aux lettres qu’on lui adresse, ni lire les ouvrages manuscrits qu’on lui envoie...
Le Journal Economique paraît en 1751. Ce mensuel sera rédigé jusqu’en 1772 par Baudeau, Goulin, Querlon, Dreux du Radier et Boudet. Il attaque souvent les idées des Physiocrates. L’abbé Rozier édite, en 1752, les Observations sur la Physique, l’Histoire Naturelle et les Arts (Journal de Physique). On y trouve des articles sur la distillation de l’eau de mer, sur le scorbut, des expériences sur l’air, sur l’électricité artificielle… De nombreux journaux vont tenter de satisfaire les esprits curieux et libérés du Siècle des Lumières qui explorent de nouveaux domaines : Journal de Médecine en 1754, Journal des Dames en 1759, Journal d’Education, les Ephémérides du Citoyen en 1767, rédigé par Du Pont de Nemours, physiocrate, dans lequel il démontre que la corvée et l'esclavage des Noirs tout en étant inhumains ne sont pas rentables économiquement,le Courrier de la Mode en 1768, Journal des Théâtres en 1770, Journal de Musique en 1773, Bibliothèque des Romans en 1775… La presse spécialisée voit ainsi le jour en France. (source: sagapresse)
Il est largement dépassé par le quotidien britannique The Times qui fait son apparition en 1788 mais avait été fondé trois années plus tôt par John Walter, sous un autre nom, The London Daily Universal Register. Ce quotidien d’information britannique dispose d’une influence considérable sur le pays et dans les domaines politiques, économiques et culturels. • Dans le Nord des États-Unis, les journaux se sont multipliés depuis longtemps. Juste après l'indépendance, le 1er amendement de la Constitution de 1787 interdit au Congrès de voter des lois qui limiteraient la liberté de la presse.
En France - sa situation après la Révolution française • Le dispositif de contrôle mis en place sous l'Ancien Régime fut balayé à la veille de la Révolution française alors que débutait la rédaction des cahiers de doléances. • La Révolution française permit une réelle avancée et une prise de conscience, mais la liberté de la presse n'était pas pour autant définitivement acquise. • L'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 stipulait que "tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement" 12.
En France - sa situation au XIXe siècle • Dès son arrivée au poste d'empereur, Napoléon Ier rétablit la censure. Il s'ensuit une longue période d'instabilité gouvernementale où la presse est tantôt très libre tantôt très sévèrement regardée. • En 1819, la loi De Serre restaure la liberté de la presse et abolit de fait la censure. Les journaux peuvent être créés sur simple déclaration et versement d’une caution, même s'ils restent soumis aux délits communs tels que la diffamation, l’outrage aux bonnes mœurs et même l’offense au roi. • En 1829, François Buloz fonde Revue des Deux Mondes, dans l’espoir d’apporter à la France une vision plus moderne du monde, avec des textes ouverts l’Europe, qui résiste à la censure, et fédère les plus belles plumes de l’époque: Balzac, Stendhal, Chateaubriand. 13. • En 1836 la création de La Presse par Émile de Girardin , journal à bas prix car financé en partie par la publicité, contribue au développement de cette industrie.
La presse rotative est conçue en 1845 par l’américain Richard Hoe sous forme de de rouleaux cylindriques, qui améliore le rendement de production et permet d'imprimer des dizaines de millions de quotidiens en une seule nuit. • En 1851, Paul Julius Reuter, un proche collaborateur de Charles-Louis Havas, fondateur de l’AFP en 1836, créée à son tour sa propre agence de presse à Londres, dans le but de diffuser des informations financières entre la capitale britannique et Paris. Entre temps, l'agence de presse américaine Associated Press a été créée sous forme de coopérative par six quotidiens américains. • Le 29 juillet 1881, est votée la liberté de la presse par la toute nouvelle IIIème République, dont l'article Ier affirme : "l'imprimerie et la librairie sont libres". Cette loi est toujours en vigueur et réglemente aussi l'affichage.
En France - sa situation actuelle et son avenir • Le Syndicat des journalistes est officiellement créé le 10 mars 1918, se présentant comme une "Association de défense et de discipline professionnelles" puis se transforme en Syndicat National des Journalistes (SNJ) en 1927. A cette époque, la profession de journaliste n’est ni réglementée, ni juridiquement définie14. De 1920 à 1935, le Syndicat obtient quelques avantages sociaux et salariaux, parmi lesquels l’instauration d’un salaire minimum et un abattement fiscal de 30%.
En 1935, les députés votent une loi constitutive du statut des journalistes, qui constitue toujours l’ossature du droit actuel et reconnaît leur droit d’auteur, la clause de conscience et la clause de cession, ainsi qu'une indemnité d'un mois de salaire par année d'ancienneté en cas de licenciement. Comme la loi ne précise pas ce qu’est le journalisme, en janvier 1936, une nouvelle loi en confie la mission à une Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP). Une convention collective est signée le 23 novembre 1937 entre patronat et syndicats, qui établi et les conditions d’embauche et de licenciement, les congés, les barèmes de salaires15. • Concernant les pigistes, le parlement a tranché avec la loi cressard du 4 juillet 1974 qui leur reconnaît le statut de journaliste professionnel. Le père du député Jacques Cressard était journaliste à Ouest-France et responsable du SNJ pour l’Ouest • La presse écrite traverse cependant actuellement une zone de turbulence en raison notamment du développement de la presse gratuite et d'Internet. Les quotidiens parisiens sont les plus touchés; leur audience a baissé de 12% entre 1997 et 2003 ce qui représente la perte de 800 000 lecteurs. • L'éditeur de presse étant réactif et imaginatif des solutions adaptées seront trouvées pour limiter cette diminution.
3.Caracteristiques L'expression quatrième pouvoir désigne la presse. On désigne par extension tous les médias de quatrième pouvoir, dans la mesure où ils peuvent parfois servir de contre-pouvoir face aux autres pouvoirs incarnant l'État. • Signification [modifier] Compte tenu de l'évolution des médias au XXe siècle, l'expression de quatrième pouvoir a glissé de la presse écrite vers les grandes chaînes de média, et s'applique donc aussi pour cette envoyée spéciale travaillant pour les informations télévisées.
L'historique des emplois de l'expression peut être retracée jusque Alexis de Tocqueville, dans son ouvrage De la démocratie en Amérique (1833). Tocqueville y apporte une nouvelle classification des pouvoirs, qui seraient : • le pouvoir central (aux États-Unis, le pouvoir fédéral), dans lesquels on retrouve la séparation des pouvoirs classique (pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire) ; • le pouvoir local (pouvoirs fédérés) ; • le pouvoir associatif (lobbies) ; • la presse [écrite].
Par confusion, on dit souvent que le quatrième pouvoir fait suite aux trois pouvoirs classiques (pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire). Aux États-Unis, on parle ainsi de quatrième branche du gouvernement par analogie aux branches exécutive, législative, et judiciaire du gouvernement fédéral américain. • Certains ont rajouté à cette liste un cinquième pouvoir, qui serait celui de l'opinion publique (qui se détacherait de la presse, malgré une influence non des moindres de la presse sur la formation de l'opinion publique). • L'influence importante des Media Moguls sur l'opinion, magnats de la presse aux États-Unis, concrétisa l'existence de ce quatrième pouvoir par rapport aux trois autres, institutionnels et définis dans la Constitution.
En pratique Exemple extrême de ce pouvoir, les journaux de William Randolph Hearst ont contribué, par des articles allant au-delà du simple rapport de la politique étrangère de Washington, à la déclaration de guerre des États-Unis contre l'Empire espagnol qui mena à la prise de contrôle de Cuba en 1898. La légende concernant le personnage, mythifié dans Citizen Kane, lui attribue l'origine de la guerre qu'il aurait décrite, notamment à l'aide d'un avis motivé sur les enjeux pour le pays, dans un article aux accents sensationnels paru dans son journal, le New York Morning Journal. De même, les journalistes du Washington PostCarl Bernstein et Bob Woodward, en révélant en 1972 le scandale du Watergate, ont contribué à la démission du président des États-Unis, Richard Nixon en 1974.
Avantages et desavantages A : développe l’aptitude de communiquer ; améliore la culture musicale. D : il est besoin de plusieurs de temp que les autres moyens d’info.
CONCLUSION GENERALE • La société de l'information annoncée par le développement des nouveaux réseaux de communication que préfigure Internet bouleverse le secteur des médias en créant de nouvelles méthodes de collecte, de traitement et de diffusion de l'information. • Si Internet n'est pas un nouveau média à part entière, il n'est pas non plus un simple prolongement des médias traditionnels que sont la presse écrite, la radio et la télévision. La convergence de l'écrit, du son et de l'image sur les réseaux électroniques modifie les règles jusqu'ici adoptées en matière de collecte, de traitement et de diffusion de l'information journalistique. • Les possibilités offertes par le Web (multimédia, interactivité, instantanéité, profusion de données, etc.) bouleversent les repères qui guidaient les journalistes dans la pratique de leur métier :
le journaliste de la presse écrite n'est plus limité par l'espace dans la rédaction d'un article et les bases de données sur le Net lui fournissent des sources d'informations plus abondantes ; • l'instantanéité change le cycle de production de l'information qui ne vit plus sur 24 heures, comme ce l'était dans le journal, mais doit être renouvelée le plus souvent possible ; • le journaliste peut toucher un lectorat plus large et dispersé aux quatre coins du monde. Grâce à l'interactivité, il peut communiquer plus facilement avec ce lectorat qui, en retour, ne se contente plus du rôle passif de lecteur mais peut donner plus souvent son point de vue sur les contenus éditoriaux ; • en allégeant les coûts de production de l'information (la phase de l'impression et le budget y afférent sont supprimés), Internet permet à presque tout le monde d'offrir de l'information sur le réseau à moindre coût. D'où la production confuse d'informations et par conséquent des menaces sur l'identité du journaliste (que tout le monde peut s'arroger) et sur la crédibilité de l'information.
La presse écrite ne disparaîtra certainement pas avec l'arrivée d'Internet mais, comme le craignait François Demers, sur le Web, la place du produit traditionnel nommé information "sera à la fois très petite, à l'image de ce qui se passe à la télévision, et offerte par les plus grosses entreprises médiatiques"1. Avec comme conséquence immédiate la constitution de sites-portails réservés aux plus prestigieux titres de la presse internationale et la marginalisation de publications plus modestes qui n'auront pas su se faire assez tôt une place sur le Web ou qui n'auront pas su développer des contenus intéressants et des stratégies de marketing efficaces pour assurer leur visibilité sur la Toile.
Bibliographie • http://fr.wikipedia.org/wiki/Presse_%C3%A9crite • http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_presse • http://www.liberation.fr • http://membres.multimania.fr/mediafriq/memoire.html • François Moureau, Répertoire des nouvelles à la main : dictionnaire de la presse manuscrite clandestine, XVIe-XVIIIe siècles, Oxford, Voltaire Foundation, 1999. • Le Guide de la Presse, ouvrage collectif, 1.210 pages, Alphom, 2002. • Gunter Volz (coord.), Individu et autorités : positions de la Presse des Lumières, CRINI, Nantes, 2004, 353 pages, ISBN 2-86939-176-5. • Chauveau Agnès, Tetard Philippe, Introduction à l'histoire des médias en France de 1881 à nos jours, Paris, Armand Colin, 1999
Pierre Louis Albert, La Presse, PUF, collection Que sais-je ?, 2002 • Pierre Louis Albert, Histoire de la Presse, PUF, collection Que sais-je ?, 2003. • Le Guide de la Presse, ouvrage collectif, Éditions Alphom, Paris, 2002 • Jean-Noël Jeanneney, Une histoire des médias, Éditions du seuil, Paris, 1998 • Claude Bellanger, Histoire générale de la presse française • Antoine-Elisabeth-Cléophas Dareste de La Chavanne, Histoire de l'administration en France et des progrès du pouvoir royal
Henri Avenel, Histoire de la presse française depuis 1789 jusqu'à nos jours. Paris (France). • BALLE Francis, Médias et sociétés, De Gutenberg à Internet, Montchrestien, 8è édition, 821 p. • BOURDON Jérôme, Introduction aux médias, Montchrestien, 1997, 160 p. • CASTELLS Manuel, La société en réseaux, Fayard, 1998, 613 pages • DUFOUR Arnaud, Internet, Que sais-je ? PUF, 1998, 128 p.