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?pid?miologie. Exam. syst?matique ou S r?v?lateurs ?SS: >30-50% des enfantsMalformation cardiaque: 1% des enfantsSouvent anxiog?ne pour parentsPathologique: 1/10SS > H24: 8 % pathologiqueSS diagn ? M6:12 % pathologique. Signes r?v?lateurs. Retentissement pond?ralLimitation de l'activit?
E N D
1. Souffle systolique Patrick Pladys
2. Épidémiologie Exam. systématique ou S révélateurs ?
SS: >30-50% des enfants
Malformation cardiaque: 1% des enfants
Souvent anxiogène pour parents
Pathologique: 1/10
SS > H24: 8 % pathologique
SS diagn à M6: 12 % pathologique
3. Signes révélateurs Retentissement pondéral
Limitation de l’activité
? selon l’âge: TT, repas, jeux, sport
Signes Respiratoires
? ? FR, S de lutte, insuff. resp.
Sueurs
Cyanose
? 5g d’Hb réduite, SaO2 < 80%, effet de l’O2?
Malaise
? effort ou repos?
Douleur thoracique: rare (péricardite, Kawasaki)
4. Examen clinique, palpation Choc de pointe
Frémissements
? organique
? Creux sus sternal + foyers
Coarctation de l'aorte
R Ao
R pulmonaires
Shunts gauche-droite Palpation des pouls
? Mb Sup D et G, carotides
fémoraux,
intercostaux, palmaires
TA aux 4 membres
Hépatomégalie ? (surtout si sans splénomégalie)
Œdèmes ?
La sensation anormale en systole recueillie par la pulpe de l'index replié dans le creux sus-sternal correspond à la transmission de turbulescences anormales dans les gros vaisseaux de la base pendant l'éjection.
Elle débute par la recherche du choc de pointe dont la localisation à droite permettra le diagnostic de dextrocardie. A gauche, son déplacement au dessous du 5ème E.I.C.G. et à gauche de la ligne médio-claviculaire fera suspecter une cardiomégalie par dilatation du ventricule gauche. Son déplacement vers la xiphoïde fera évoquer une dilatation du ventricule droit.
La recherche d'un frémissement sera minutieuse et aussi systématique que l'auscultation en décubitus dorsal puis en position assise et en décubitus latéral gauche pour l'orifice mitral. Un frémissement systolique est fréquent chez l'enfant et signe en principe l'organicité de la cardiopathie :
-à l'endapex, le long du bord gauche du sternum dans les communications inter-ventriculaires ;
-au 2ème espace intercostal droit dans les sténoses aortiques ;
-au 2ème espace intercostal gauche dans les sténoses pulmonaires ;
-à la pointe et dans l'aisselle gauche dans les insuffisances mitrales ;
-à la xiphoïde et au bord droit du sternum dans les communications ventricule gauche-oreillette droite et dans certaines communications inter-ventriculaires.
Un frémissement diastolique est plus rare mais parfois noté dans le rétrécissement mitral à l'apex et dans l'aisselle gauche.
Un frémissement continu peut être perçu dans la région sous-claviculaire gauche dans certains canaux artériels à gros shunt, plus localisé sur le précordium ou à la xiphoïde dans les communications coronaro-camérales.
Celle-ci doit être soigneuse et systématique.
Parfois difficile chez le nourrisson, elle réclame de la patience de la part de l'examinateur, qui pourra en tirer des renseignements de première importance.
- Pouls des membres supérieurs :
On palpe le pouls radial et huméral, de chaque côté à la recherche d'une asymétrie qui peut être rencontrée :
• dans les rétrécissements aortiques sus-valvulaires,
• dans la coarctation avec implantation juxtasténotique d'une artère sous-clavière généralement gauche ou droite rétro-œsophagienne ;
• dans certaines anomalies (arc aortique).
Le caractère bondissant des pouls évoquera un shunt gauche-droite à l'étage pédiculaire : canal artériel, fenêtre aorto-pulmonaire, truncus, communication aorte-cavité cardiaque droite, ou une insuffisance aortique.
- Pouls fémoraux :
Leur absence ou simplement leur diminution par rapport aux pouls huméraux permet le diagnostic de coarctation de l'aorte.
- Pouls intercostaux :
Ils sont recherchés avec minutie dans le dos sur un enfant assis, immobile, en appliquant la pulpe des doigts dans les espaces intercostaux. On recherchera également une circulation collatérale au niveau du cercle péri-scapulaire et au niveau du trajet de la mammaire interne. La perception de ces pouls permettra d'affirmer une coarctation aortique significative, même dans les cas où les pouls fémoraux sont perçus (moins amples que normalement cependant).
- Pouls carotidiens :
Ils sont recherchés chez un nouveau-né ou un nourrisson dont les pouls des 4 membres sont peu ou non perçus. Leur présence isolée permet le diagnostic d'interruption de l'arche aortique (dans le syndrome d'hypoplasie du cœur gauche ou le rétrécissement aortique néonatal sévère, tous les pouls peuvent être absents ou très diminués).
La palpation hépatique : un débord hépatique est constant chez le nourrisson, fréquent chez l'enfant et permet le diagnostic de situs inversus lorsque le foie est palpé à gauche, de situs ambiguus lorsqu'il est médian (syndrome d'Ivemark).
L'hépatomégalie est un signe habituel de l'insuffisance cardiaque du nourrisson et de l'enfant et son degré sera apprécié et mesuré par rapport au bord inférieur des côtes.
La splénomégalie : la rate n'est pas palpable normalement. La splénomégalie est rarement due à une défaillance cardiaque chez l'enfant. Sa présence évoque un processus infectieux surtout si coexiste une hépatomégalie.
La sensation anormale en systole recueillie par la pulpe de l'index replié dans le creux sus-sternal correspond à la transmission de turbulescences anormales dans les gros vaisseaux de la base pendant l'éjection.
Elle débute par la recherche du choc de pointe dont la localisation à droite permettra le diagnostic de dextrocardie. A gauche, son déplacement au dessous du 5ème E.I.C.G. et à gauche de la ligne médio-claviculaire fera suspecter une cardiomégalie par dilatation du ventricule gauche. Son déplacement vers la xiphoïde fera évoquer une dilatation du ventricule droit.
La recherche d'un frémissement sera minutieuse et aussi systématique que l'auscultation en décubitus dorsal puis en position assise et en décubitus latéral gauche pour l'orifice mitral. Un frémissement systolique est fréquent chez l'enfant et signe en principe l'organicité de la cardiopathie :
-à l'endapex, le long du bord gauche du sternum dans les communications inter-ventriculaires ;
-au 2ème espace intercostal droit dans les sténoses aortiques ;
-au 2ème espace intercostal gauche dans les sténoses pulmonaires ;
-à la pointe et dans l'aisselle gauche dans les insuffisances mitrales ;
-à la xiphoïde et au bord droit du sternum dans les communications ventricule gauche-oreillette droite et dans certaines communications inter-ventriculaires.
Un frémissement diastolique est plus rare mais parfois noté dans le rétrécissement mitral à l'apex et dans l'aisselle gauche.
Un frémissement continu peut être perçu dans la région sous-claviculaire gauche dans certains canaux artériels à gros shunt, plus localisé sur le précordium ou à la xiphoïde dans les communications coronaro-camérales.
Celle-ci doit être soigneuse et systématique.
Parfois difficile chez le nourrisson, elle réclame de la patience de la part de l'examinateur, qui pourra en tirer des renseignements de première importance.
- Pouls des membres supérieurs :
On palpe le pouls radial et huméral, de chaque côté à la recherche d'une asymétrie qui peut être rencontrée :
• dans les rétrécissements aortiques sus-valvulaires,
• dans la coarctation avec implantation juxtasténotique d'une artère sous-clavière généralement gauche ou droite rétro-œsophagienne ;
• dans certaines anomalies (arc aortique).
Le caractère bondissant des pouls évoquera un shunt gauche-droite à l'étage pédiculaire : canal artériel, fenêtre aorto-pulmonaire, truncus, communication aorte-cavité cardiaque droite, ou une insuffisance aortique.
- Pouls fémoraux :
Leur absence ou simplement leur diminution par rapport aux pouls huméraux permet le diagnostic de coarctation de l'aorte.
- Pouls intercostaux :
Ils sont recherchés avec minutie dans le dos sur un enfant assis, immobile, en appliquant la pulpe des doigts dans les espaces intercostaux. On recherchera également une circulation collatérale au niveau du cercle péri-scapulaire et au niveau du trajet de la mammaire interne. La perception de ces pouls permettra d'affirmer une coarctation aortique significative, même dans les cas où les pouls fémoraux sont perçus (moins amples que normalement cependant).
- Pouls carotidiens :
Ils sont recherchés chez un nouveau-né ou un nourrisson dont les pouls des 4 membres sont peu ou non perçus. Leur présence isolée permet le diagnostic d'interruption de l'arche aortique (dans le syndrome d'hypoplasie du cœur gauche ou le rétrécissement aortique néonatal sévère, tous les pouls peuvent être absents ou très diminués).
La palpation hépatique : un débord hépatique est constant chez le nourrisson, fréquent chez l'enfant et permet le diagnostic de situs inversus lorsque le foie est palpé à gauche, de situs ambiguus lorsqu'il est médian (syndrome d'Ivemark).
L'hépatomégalie est un signe habituel de l'insuffisance cardiaque du nourrisson et de l'enfant et son degré sera apprécié et mesuré par rapport au bord inférieur des côtes.
La splénomégalie : la rate n'est pas palpable normalement. La splénomégalie est rarement due à une défaillance cardiaque chez l'enfant. Sa présence évoque un processus infectieux surtout si coexiste une hépatomégalie.
5. Pression artérielle Au repos
Brassard couvrant 2/3 bras
Normes en fonction de l’âge
Classification
> +2DS: HTA
> +2DS + 10 mmHg: HTA confirmée
> +2DS + 30 mmHg: HTA menaçante
6. Coarctation de l’Aorte
7. Examen cliniqueAuscultation Technique
Yeux fermés au calme
Analyse séquentielle
Dissocier respiration
Palpation des pouls
Couché, debout
Manœuvres dynamiques (respiration, Valsalva, exercice…)
Aires d ’auscultation et de palpation
Stéthoscope approprié
Cloche pour les basses fréquence, membrane pour les hautes fréquence
Tuyaux court
Pièce auriculaire étanche avec le CAE
l'examinateur devra d'abord obtenir la coopération de l'enfant, ce qui peut être difficile chez le nourrisson et nécessiter le recours à divers "calmants" : sucette, biberon, examen dans les bras de la mère. Dans tous les cas, l'analyse séquentielle sera nécessaire et l'examinateur concentrera son attention successivement sur :
- l'analyse du 1er bruit,
- l'analyse du 2ème bruit,
- la recherche de bruits surajoutés (3ème et 4ème bruits),
- la recherche de "clics",
- l'analyse des souffles systoliques,
- l'analyse des souffles diastoliques,
- l'analyse des souffles continus.
L'analyse du 2ème bruit au foyer pulmonaire reste un temps essentiel de l'auscultation de l'enfant .
Ainsi à cet âge :
- un souffle systolique du 2è-3è EIC oriente vers une sténose pulmonaire, un souffle infundibulo-pulmonaire, une coarctation de l'aorte ;
- un souffle systolique du 3è-4è EIC oriente vers une CIA, une CIV, une cardiomyopathie ;
- un souffle systolique du 4è-5è EIC oriente vers une CIV, une insuffisance mitrale ou tricuspidienne ;
le timbre ;
Area
--------------------------------------------------------------------------------
Murmur
--------------------------------------------------------------------------------
Upper right sternal border Aortic stenosis, venous hum
Upper left sternal border Pulmonary stenosis, pulmonary flow murmurs, atrial septal defect, patent ductus arteriosus
Lower left sternal border Still's murmur, ventricular septal defect, tricuspid valve regurgitation, hypertrophic cardiomyopathy, subaortic stenosis
Apex Mitral valve regurgitation
Location of Highest Intensity
The location of the highest intensity of a murmur is also important (Table 1). A murmur caused by aortic stenosis is often best heard at the upper sternal border, usually on the right side. A murmur resulting from pulmonary stenosis is heard best at the upper left sternal border. A murmur caused by a ventricular septal defect or tricuspid valve insufficiency is heard at the lower left sternal border. A murmur resulting from mitral valve regurgitation is best heard at the apex.
Cloche pour les basses fréquence, membrane pour les hautes fréquence
Tuyaux court
Pièce auriculaire étanche avec le CAE
l'examinateur devra d'abord obtenir la coopération de l'enfant, ce qui peut être difficile chez le nourrisson et nécessiter le recours à divers "calmants" : sucette, biberon, examen dans les bras de la mère. Dans tous les cas, l'analyse séquentielle sera nécessaire et l'examinateur concentrera son attention successivement sur :
- l'analyse du 1er bruit,
- l'analyse du 2ème bruit,
- la recherche de bruits surajoutés (3ème et 4ème bruits),
- la recherche de "clics",
- l'analyse des souffles systoliques,
- l'analyse des souffles diastoliques,
- l'analyse des souffles continus.
L'analyse du 2ème bruit au foyer pulmonaire reste un temps essentiel de l'auscultation de l'enfant .
Ainsi à cet âge :
- un souffle systolique du 2è-3è EIC oriente vers une sténose pulmonaire, un souffle infundibulo-pulmonaire, une coarctation de l'aorte ;
- un souffle systolique du 3è-4è EIC oriente vers une CIA, une CIV, une cardiomyopathie ;
- un souffle systolique du 4è-5è EIC oriente vers une CIV, une insuffisance mitrale ou tricuspidienne ;
le timbre ;
Area
--------------------------------------------------------------------------------
Murmur
--------------------------------------------------------------------------------
Upper right sternal border Aortic stenosis, venous hum
Upper left sternal border Pulmonary stenosis, pulmonary flow murmurs, atrial septal defect, patent ductus arteriosus
Lower left sternal border Still's murmur, ventricular septal defect, tricuspid valve regurgitation, hypertrophic cardiomyopathy, subaortic stenosis
Apex Mitral valve regurgitation
Location of Highest Intensity
The location of the highest intensity of a murmur is also important (Table 1). A murmur caused by aortic stenosis is often best heard at the upper sternal border, usually on the right side. A murmur resulting from pulmonary stenosis is heard best at the upper left sternal border. A murmur caused by a ventricular septal defect or tricuspid valve insufficiency is heard at the lower left sternal border. A murmur resulting from mitral valve regurgitation is best heard at the apex.
8. Qu’est ce qu’un souffle Souffle = turbulence
Audible de 20 à 2000 Hz
Gradient de pression
Gradient de Résistance
Diamètre
Irradiation se fait dans le sens du courant sanguin
9. 6 catégories d’intensité de Levine
1/6 : recherche attentive sans respiration
2/6 : faible mais perçu sans difficulté
3/6 : perçu dès qu'on pose le stéthoscope
4/6 : souffle intense ? frémissant
5/6 : souffle très intense et frémissant
6/6 : souffle perçu à distance sans stéthoscope
holo, proto(early), méso(middle), télé(late)-systolique
2 types
Organiques
Anorganiques, fonctionnels, innocents, bénins holo, proto (early), méso (middle), ou télé (late)-systolique holo, proto (early), méso (middle), ou télé (late)-systolique
10. Auscultation B1 et B2 B2
Fermeture des valves Ao et pulmonaires
DB2 physiologique: ? à insp. ? à exp.
DB2 large et fixe: CIA, BBD ou dysplasie valvulaire
? B2 avec HTA ou HTAP
? B2 avec RAo ou RP
B1
Fermeture mitrale et tricuspide
Non perçu il impose l’échographie
? à la pointe en hyperdébit mitral
clicks
Click protosystolique: rétrécissement valvulaire
Click mésosystolique: prolapsus mitral
Galop de pointe: insuff ventricul G
Frottements péricardiques B1Fermeture valve A-V foyer mitral et tricuspidien
B2Fermeture valveaortique et pulmonaireexpiration fermeture synchroneinspiration temps remplissage VDallongement temps éjection APB2 dédoublé
Ejection clicks originating from the pulmonic valve begin shortly after the atrioventricular valves close, vary with respiration and are best heard at the upper to middle area of the left sternal border. Aortic valve ejection clicks begin shortly after S1 and are best heard at the apex. They do not vary with respiration.
Systolic clicks originating from the mitral valve are best heard at the apical area when the patient is standing. Occasionally, the tissue closing a ventricular septal defect can pop or click early in systole (Figure 1).
First Heart Sound
Auscultation begins with listening for the first heart sound (S1) at the lower left border of the sternum. The S1 is caused by closure of the mitral and tricuspid valves and is normally a single sound. An inaudible S1 indicates that some sound is obscuring the closure sound of these valves. The differential diagnosis for murmurs that obscure S1 includes ventricular septal defects, some murmurs caused by atrioventricular valve regurgitation, patent ductus arteriosus and, occasionally, severe pulmonary valve stenosis in a young child. These S1-coincident murmurs are also known as "holosystolic" murmurs.
B1 uniqueFermeture valve A-V ÞDédoublé fermeture décalée tricuspide Ebstein ÞAccentué augmentation flux à travers valve AV foyer mitral shunt G-D xiphoïde shunt auriculaire fuite tricuspide ÞDiminué trouble conduction A-V altération fonction myocardique épanchement péricardique
Ejection clicks originating from the pulmonic valve begin shortly after the atrioventricular valves close, vary with respiration and are best heard at the upper to middle area of the left sternal border. Aortic valve ejection clicks begin shortly after S1 and are best heard at the apex. They do not vary with respiration.
Systolic clicks originating from the mitral valve are best heard at the apical area when the patient is standing. Occasionally, the tissue closing a ventricular septal defect can pop or click early in systole (Figure 1).
FIGURE 1. Listening areas for clicks: upper right sternal border (URSB) for aortic valve clicks; upper left sternal border (ULSB) for pulmonary valve clicks; lower left sternal border (LLSB), or the tricuspid area, for ventricular septal defects; apex for aortic or mitral valve clicks.
Second Heart Sound
After auscultation for clicks throughout the four listening areas, the next step is to return to the upper left sternal border and listen to the second heart sound (S2). This sound is caused by closure of the aortic and pulmonic valves.
In patients with an atrial septal defect, the features of increased precordial activity, a widely split heart sound, a systolic murmur and a diastolic rumble are often present.
The S2 should split into two components when the patient inspires. The first component, aortic second sound (A2), is closure of the aortic valve. The second component, pulmonic second sound (P2), is caused by closure of the pulmonary valve. The splitting of S2 occurs because inspiration brings more blood into the right ventricle. Right ventricular ejection is prolonged, and the pulmonary valve closes later. An awareness of this phenomenon is helpful in understanding the physical examination features of the patient with an atrial septal defect. A loud, single S2 indicates either pulmonary hypertension or congenital heart disease involving one of the semilunar valves.
Fermeture valves sigmoïdes Dédoublement bien entendu en inspiration augmentation retour VP, remplissage VD temps éjection AP variable soit 2 sigmoïdes normales (valve sténosée ou atrésique pas de bruit) Dédoublement trop large asynchronisme fermeture contraction retardée VD (BBD, BBDI) grand volume VD (CIA) pas de variation volume VD inspiration retour cave augmente shunt auriculaire diminue
B1Fermeture valve A-V foyer mitral et tricuspidien
B2Fermeture valveaortique et pulmonaireexpiration fermeture synchroneinspiration temps remplissage VDallongement temps éjection APB2 dédoublé
Ejection clicks originating from the pulmonic valve begin shortly after the atrioventricular valves close, vary with respiration and are best heard at the upper to middle area of the left sternal border. Aortic valve ejection clicks begin shortly after S1 and are best heard at the apex. They do not vary with respiration.
Systolic clicks originating from the mitral valve are best heard at the apical area when the patient is standing. Occasionally, the tissue closing a ventricular septal defect can pop or click early in systole (Figure 1).
First Heart Sound
Auscultation begins with listening for the first heart sound (S1) at the lower left border of the sternum. The S1 is caused by closure of the mitral and tricuspid valves and is normally a single sound. An inaudible S1 indicates that some sound is obscuring the closure sound of these valves. The differential diagnosis for murmurs that obscure S1 includes ventricular septal defects, some murmurs caused by atrioventricular valve regurgitation, patent ductus arteriosus and, occasionally, severe pulmonary valve stenosis in a young child. These S1-coincident murmurs are also known as "holosystolic" murmurs.
B1 uniqueFermeture valve A-V ÞDédoublé fermeture décalée tricuspide Ebstein ÞAccentué augmentation flux à travers valve AV foyer mitral shunt G-D xiphoïde shunt auriculaire fuite tricuspide ÞDiminué trouble conduction A-V altération fonction myocardique épanchement péricardique
Ejection clicks originating from the pulmonic valve begin shortly after the atrioventricular valves close, vary with respiration and are best heard at the upper to middle area of the left sternal border. Aortic valve ejection clicks begin shortly after S1 and are best heard at the apex. They do not vary with respiration.
Systolic clicks originating from the mitral valve are best heard at the apical area when the patient is standing. Occasionally, the tissue closing a ventricular septal defect can pop or click early in systole (Figure 1).
FIGURE 1. Listening areas for clicks: upper right sternal border (URSB) for aortic valve clicks; upper left sternal border (ULSB) for pulmonary valve clicks; lower left sternal border (LLSB), or the tricuspid area, for ventricular septal defects; apex for aortic or mitral valve clicks.
Second Heart Sound
After auscultation for clicks throughout the four listening areas, the next step is to return to the upper left sternal border and listen to the second heart sound (S2). This sound is caused by closure of the aortic and pulmonic valves.
In patients with an atrial septal defect, the features of increased precordial activity, a widely split heart sound, a systolic murmur and a diastolic rumble are often present.
The S2 should split into two components when the patient inspires. The first component, aortic second sound (A2), is closure of the aortic valve. The second component, pulmonic second sound (P2), is caused by closure of the pulmonary valve. The splitting of S2 occurs because inspiration brings more blood into the right ventricle. Right ventricular ejection is prolonged, and the pulmonary valve closes later. An awareness of this phenomenon is helpful in understanding the physical examination features of the patient with an atrial septal defect. A loud, single S2 indicates either pulmonary hypertension or congenital heart disease involving one of the semilunar valves.
Fermeture valves sigmoïdes Dédoublement bien entendu en inspiration augmentation retour VP, remplissage VD temps éjection AP variable soit 2 sigmoïdes normales (valve sténosée ou atrésique pas de bruit) Dédoublement trop large asynchronisme fermeture contraction retardée VD (BBD, BBDI) grand volume VD (CIA) pas de variation volume VD inspiration retour cave augmente shunt auriculaire diminue
14. SS fonctionnels, signes + Les + fréquents à 3-7 ans
Peu intenses (souvent 1-2/6)
Localisés, irradiant peu
Intensité variable / position, respiration
Doux, de brève durée
B1 normal, ± DB2 variable avec respiration
Variables avec les consultations
? en hyperdébits (fièvre, ? FC, anxiété, effort)
Penser à : anémie, hyperthyroïdie
15. SS fonctionnels, signes - pas de cyanose
pas de dyspnée
pas d'hippocratisme digital
pas de gros foie
pas d'œdème
pas d'hypertension artérielle
pas d'abolition des pouls
pas d'hypotrophie staturo-pondérale
pas de PDC ou de malaise à l’effort
17. SS fonctionnelsCAT? Suivi par généraliste
Avis spécialisé si doute
Paraclinique non toujours nécessaire
ECG
R Pulmonaire de face strict
Échocardiographie
Peut persister plusieurs années
Pas de CI au sport
18. SS organiques Souvent constants, intenses, irradiant
Suspecté sur
Constants, holosystoliques, intenses, irradiant, ? à orthostatisme , B2 anormal, click
? pulsatilité précordiale
Cyanose notamment aux biberons
Dyspnée, Hippocratisme digital
HM, œdème
Hypotrophie staturo-pondérale
Malaises ou PDC
Signes fonctionnels à l’effort
Signes d’intolérance digestive
Douleur thoracique
19. Principaux diagnosticFréquence
CIV 38%
CIA 18%
R Pulm 13%
Sténose artérielle pulmonaire 7%
R Aortique 4%
PCA 4%
Prolapsus valvulaire mitral 4%
Autres 4%
20. CAT Anamnèse
ATCD personnels et familiaux
SF (dyspnée, cyanose, sueurs syncope)
Croissance
Terrain
T21 et CAV
Marfan et anomalies Aortiques
Turner et RAo ou coarctation
Del 22q11
Grossesse: OH, lithium, diabète, rubéole….
Examen clinique
Cardiologique (FC, TA, auscultation, palpation)
État dentaire
1.1.2 les antécédents
- personnels : anomalies au cours de la gestation, prématurité, dysmaturité, détresse néonatale, développement dans la première année, antécédents rhumatismaux éventuels.
- familiaux : cardiopathies connues des parents ou des collatéraux, morts inexpliquées.
1.1.3 Les signes fonctionnels :
- dyspnée d'effort (repos, marche) ou permanente,
- cyanose avec ses circonstances d'apparition (âge, à l'effort, aux cris, permanente) et ses signes d'accompagnement éventuels (hippocratisme digital, accroupissement, céphalées, malaises),
- sueurs abondantes, en particulier lors des tétées chez le nourrisson,
- syncopes.
1.1.4 Le développement intellectuel et l'insertion scolaire
Le rythme cardiaque : rythme régulier ou irrégulier (l'arythmie respiratoire est fréquente chez l'enfant), fréquence lente ou rapide, sachant que la fréquence est fortement augmentée par la fièvre ou l'agitation et ralentie par une apnée. Les valeurs normales de la fréquence cardiaque, au repos sont :
- 1ère semaine : 130 à 140/mn
- à 2 ans : 110 à 120/mn
- à 5 ans : 70 à 100/mn
- après 5 ans : < à 100/mn
La T.A sera prise, chez un enfant couché, avec un matériel adapté : le manomètre sera de préférence un manomètre à mercure. Le brassard devra recouvrir les 2/3 supérieurs du bras : trop large il donne des chiffres bas, trop étroit, il donne des chiffres trop élevés. 1.1.2 les antécédents
- personnels : anomalies au cours de la gestation, prématurité, dysmaturité, détresse néonatale, développement dans la première année, antécédents rhumatismaux éventuels.
- familiaux : cardiopathies connues des parents ou des collatéraux, morts inexpliquées.
1.1.3 Les signes fonctionnels :
- dyspnée d'effort (repos, marche) ou permanente,
- cyanose avec ses circonstances d'apparition (âge, à l'effort, aux cris, permanente) et ses signes d'accompagnement éventuels (hippocratisme digital, accroupissement, céphalées, malaises),
- sueurs abondantes, en particulier lors des tétées chez le nourrisson,
- syncopes.
1.1.4 Le développement intellectuel et l'insertion scolaire
Le rythme cardiaque : rythme régulier ou irrégulier (l'arythmie respiratoire est fréquente chez l'enfant), fréquence lente ou rapide, sachant que la fréquence est fortement augmentée par la fièvre ou l'agitation et ralentie par une apnée. Les valeurs normales de la fréquence cardiaque, au repos sont :
- 1ère semaine : 130 à 140/mn
- à 2 ans : 110 à 120/mn
- à 5 ans : 70 à 100/mn
- après 5 ans : < à 100/mn
La T.A sera prise, chez un enfant couché, avec un matériel adapté : le manomètre sera de préférence un manomètre à mercure. Le brassard devra recouvrir les 2/3 supérieurs du bras : trop large il donne des chiffres bas, trop étroit, il donne des chiffres trop élevés.
21. Insuffisance cardiaque Polypnée (gène à l’alimentation)
Tachycardie
Galop
Hépatomégalie
Doute impose radiographie pulmonaire de face strict
22. Formes trompeusesd’insuffisance cardiaque Formes pseudo-asthmatiforme
Formes à présentation digestive
Douleur abdominale
Vomissements
Intolérance alimentaire
23. Examens paracliniques Echocardiographie non toujours nécessaire
L’examen clinique est plus rentable que l’ECG pour le diagn des SS organiques:
Sensibilité: 96%
Spécificité: 95%
VPP : 88%
VPN: 98%
26. Retour Veineux Pulmonaire Anormal Total
27. HypoVG
28. ECG L'électrocardiogramme se modifie de la naissance à l'adolescence avec une morphologie spéciale du tracé pour chaque tranche d'âge de l'enfance.
De nombreux facteurs expliquent les caractères spécifiques de l'E.C.G de l'enfant :
- conditions très spéciales de la circulation foetale et des modifications hémodynamiques à la naissance (voir chapitre pathologie),
- rapport entre poids du coeur et poids du corps, plus élevé que chez l'adulte,
- position anatomique du coeur qui d'horizontale avec dextrorotation chez le nourrisson, part à la verticale avec dextro ou lévorotation chez le jeune enfant.
Aussi convient-il avant d'interpréter un électrocardiogramme chez l'enfant, de bien préciser l'âge de l'enfant voir même le jour et l'heure de la naissance dans les premières semaines de vie.
2.2.1 Pratique de l'E.C.G chez l'enfant
La technique d'enregistrement d'un tracé E.C.G n'offre guère de difficulté chez le grand enfant.
Chez le nourrisson il convient pour avoir un tracé lisible d'obtenir le calme :
- par des artifices tels que biberon, jouets,
- par l'enregistrement sur les genoux de la mère.
Par contre, tout sédatif doit être écarté.
L'emplacement des électrodes doit être fixé avec minutie en utilisant des électrodes petites (diamètre 1,5 cm), électrodes métalliques autocollantes, ou petites électrodes avec pâte à électrodes posée directement sur cette électrode.
La vitesse d'enregistrement est de 2,5 cm/s. L'étalonnage est normal : 1 cm égale 1 mV pour les dérivations standard et unipolaire (D1 D2 D3 - VR VL VF) réduit de moitié 1/2 cm égale 1 mV pour les dérivations thoraciques, compte tenu d'une amplitude importante de QRS (V4R, V3R, VE, V1 V2 V3 V4 V5 V6). Cet étalonnage figure en tête du tracé.
2.2.2 L'électrocardiogramme normal de l'enfant
Les chiffres normaux varient d'un enfant à l'autre, varient avec l'âge chez le même enfant. Il est cependant des valeurs maximales à ne pas dépasser.
2.2.2.1 Le rythme cardiaque
- La fréquence cardiaque, de 100 à 120 à la naissance, s'accélère à 140-160 chez le nourrisson, revenant chez le petit enfant à 100-110.
A noter, cependant la possibilité de tachycardie sinusale à 150-180 chez le nouveau né, tachycardie non pathologique par sa seule présence.
La bradychardie sinusale est rare. Le rythme descend rarement au dessous de 60 avant 12 ans, de 90 avant 2 ans.
- Une arythmie sinusale respiratoire est très fréquente chez l'enfant à partir de 3 ans.
- De même, les extra-systoles sont assez fréquentes chez l'enfant. Dans la grande majorité des cas, ces extra-systoles n'ont aucune valeur pathologique et ne nécessitent aucun traitement (voir pathologie).
2.2.2.2 Auriculogramme
Normalement, les ondes P sont positives en D1 D2, négatives ou diphasiques en D3. Les variations axiales de P sont faibles. Aussi, une onde P négative en D1, positive en D2 D3 VF, indique l'existence d'une inversion atriale (dextrocardie de règle). Toujours cependant, vérifier la position correcte des électrodes devant une onde P1 négative.
L'amplitude de P a également une importance : cette amplitude doit être inférieure à 3 mm en D2. Sa durée ne doit pas exéder 0,08 secondes.
2.2.2.3 L'intervalle P2 ou PR, calculé en D2, se modifie avec l'âge
Valeur minimale Valeur maximale
0 à 6 mois
6 mois à 12 ans
12 à 16 ans 0,08 seconde
0,10 seconde
0,11 seconde 0,14 seconde
0,16 seconde
0,18 seconde
Cet intervalle varie avec la fréquence cardiaque :
rythme > 140/mn : PR < 0,14 seconde
rythme > 100/m : PR < 0,16 seconde
rythme > 80/mn : PR < 0,18 seconde
2.2.2.4 Le ventriculogramme
- Dépolarisation ventriculaire :
Les complexes ventriculaires sont :
positifs en D1 D2 VL et VF
négatifs en VR
variables en D3
En précordiales :
aspect RS en V1 V2
qRS en V4 V5 V6
aspect de transition RS en V3
Bien vérifier la position des électrodes précordiales.
- Repolarisation ventriculaire :
ondes T positives en D1 D2 VL VF : précordiales gauches
ondes T négatives en VR et V1, V2 : précordiales droites
ondes T variables en D3
Il convient de noter :
a) la fréquence d'image RSr' en précordiales D durant les premières semaines de la vie, la fréquence des crochetages de QRS en V1,
b) la possibilité, non pathologique de décalage du segment ST en-dessus ou en-dessous de la ligne isoélectrique dont l'amplitude ne dépasse pas 2 mn, décalage surtout fréquent au cours de la première semaine de la vie.
c) la fréquence des ondes T isoélectriques dans l'ensemble du plan frontal durant les premières semaines de la vie. Aussi faut-il bien connaître avant d'affirmer une surcharge ventriculaire droite ou gauche, les critères de ces surcharges (voir tableau et pathologie).
2.2.3 L'intérêt de l'E.C.G
Si l'E.C.G n'est plus l'examen paraclinique principal dans les affections cardiaques de l'enfant, il n'en reste pas moins qu'il :
- demeure irremplaçable pour l'étude des troubles du rythme que ce soit :
les tachycardies supraventriculaires (auriculaire ou jonctionnelles),
les tachycardies ventriculaires,
les bradycardies par défaillance de l'activité sinusale ou par bloc auriculo- ventriculaire (voir pathologie).
- demeure irremplaçable également pour la surveillance d'un traitement digitalique.
- donne les signes majeurs des troubles de position cardiaque,
- qu'il est très utile dans les anomalies dysmétaboliques : hyper ou hypokaliémie, (voir pathologie).
- qu'il peut être très évocateur d'un diagnostic précis de cardiopathie congénitale (atrésie tricuspidienne), ou du moins qu'il peut donner une orientation diagnostique dans de nombreuses cardiopathies congénitales ou acquises (voir pathologie).
Electrocardiogramme pathologique
Surcharges ventriculaires d'après ROWE, MEHRIZI et NADAS.
HVD HVG
Nouveau-né
< 1 mois QR en V1
RV1 > 28 mn
SV6 > 11 mn
TV1 positif au delà de 4 jours AQRS < + 30
RV6 > 16 mn
SV1 > 21 mn
qV6 > 3 mn
Nourrisson
1 - 18 mois AQRS > 110
TV1 positif
qR en V1
RV1 > 20 mn AQRS < + 30
qV6 > 4 mn
RV6 > 20 mn
Enfant
> 18 mois AQRS > + 100°
qR en V1
Troubles de repolarisation en V1
TV1 positif
RV1 > 15 mn ASRS < 0°
qV6 > 3 mn
RV6 > 25 mn
Troubles de repolarisation en D1
VL V5 V6
L'électrocardiogramme se modifie de la naissance à l'adolescence avec une morphologie spéciale du tracé pour chaque tranche d'âge de l'enfance.
De nombreux facteurs expliquent les caractères spécifiques de l'E.C.G de l'enfant :
- conditions très spéciales de la circulation foetale et des modifications hémodynamiques à la naissance (voir chapitre pathologie),
- rapport entre poids du coeur et poids du corps, plus élevé que chez l'adulte,
- position anatomique du coeur qui d'horizontale avec dextrorotation chez le nourrisson, part à la verticale avec dextro ou lévorotation chez le jeune enfant.
Aussi convient-il avant d'interpréter un électrocardiogramme chez l'enfant, de bien préciser l'âge de l'enfant voir même le jour et l'heure de la naissance dans les premières semaines de vie.
2.2.1 Pratique de l'E.C.G chez l'enfant
La technique d'enregistrement d'un tracé E.C.G n'offre guère de difficulté chez le grand enfant.
Chez le nourrisson il convient pour avoir un tracé lisible d'obtenir le calme :
- par des artifices tels que biberon, jouets,
- par l'enregistrement sur les genoux de la mère.
Par contre, tout sédatif doit être écarté.
L'emplacement des électrodes doit être fixé avec minutie en utilisant des électrodes petites (diamètre 1,5 cm), électrodes métalliques autocollantes, ou petites électrodes avec pâte à électrodes posée directement sur cette électrode.
La vitesse d'enregistrement est de 2,5 cm/s. L'étalonnage est normal : 1 cm égale 1 mV pour les dérivations standard et unipolaire (D1 D2 D3 - VR VL VF) réduit de moitié 1/2 cm égale 1 mV pour les dérivations thoraciques, compte tenu d'une amplitude importante de QRS (V4R, V3R, VE, V1 V2 V3 V4 V5 V6). Cet étalonnage figure en tête du tracé.
2.2.2 L'électrocardiogramme normal de l'enfant
Les chiffres normaux varient d'un enfant à l'autre, varient avec l'âge chez le même enfant. Il est cependant des valeurs maximales à ne pas dépasser.
2.2.2.1 Le rythme cardiaque
- La fréquence cardiaque, de 100 à 120 à la naissance, s'accélère à 140-160 chez le nourrisson, revenant chez le petit enfant à 100-110.
A noter, cependant la possibilité de tachycardie sinusale à 150-180 chez le nouveau né, tachycardie non pathologique par sa seule présence.
La bradychardie sinusale est rare. Le rythme descend rarement au dessous de 60 avant 12 ans, de 90 avant 2 ans.
- Une arythmie sinusale respiratoire est très fréquente chez l'enfant à partir de 3 ans.
- De même, les extra-systoles sont assez fréquentes chez l'enfant. Dans la grande majorité des cas, ces extra-systoles n'ont aucune valeur pathologique et ne nécessitent aucun traitement (voir pathologie).
2.2.2.2 Auriculogramme
Normalement, les ondes P sont positives en D1 D2, négatives ou diphasiques en D3. Les variations axiales de P sont faibles. Aussi, une onde P négative en D1, positive en D2 D3 VF, indique l'existence d'une inversion atriale (dextrocardie de règle). Toujours cependant, vérifier la position correcte des électrodes devant une onde P1 négative.
L'amplitude de P a également une importance : cette amplitude doit être inférieure à 3 mm en D2. Sa durée ne doit pas exéder 0,08 secondes.
2.2.2.3 L'intervalle P2 ou PR, calculé en D2, se modifie avec l'âge
Valeur minimale Valeur maximale
0 à 6 mois
6 mois à 12 ans
12 à 16 ans 0,08 seconde
0,10 seconde
0,11 seconde 0,14 seconde
0,16 seconde
0,18 seconde
Cet intervalle varie avec la fréquence cardiaque :
rythme > 140/mn : PR < 0,14 seconde
rythme > 100/m : PR < 0,16 seconde
rythme > 80/mn : PR < 0,18 seconde
2.2.2.4 Le ventriculogramme
- Dépolarisation ventriculaire :
Les complexes ventriculaires sont :
positifs en D1 D2 VL et VF
négatifs en VR
variables en D3
En précordiales :
aspect RS en V1 V2
qRS en V4 V5 V6
aspect de transition RS en V3
Bien vérifier la position des électrodes précordiales.
- Repolarisation ventriculaire :
ondes T positives en D1 D2 VL VF : précordiales gauches
ondes T négatives en VR et V1, V2 : précordiales droites
ondes T variables en D3
Il convient de noter :
a) la fréquence d'image RSr' en précordiales D durant les premières semaines de la vie, la fréquence des crochetages de QRS en V1,
b) la possibilité, non pathologique de décalage du segment ST en-dessus ou en-dessous de la ligne isoélectrique dont l'amplitude ne dépasse pas 2 mn, décalage surtout fréquent au cours de la première semaine de la vie.
c) la fréquence des ondes T isoélectriques dans l'ensemble du plan frontal durant les premières semaines de la vie. Aussi faut-il bien connaître avant d'affirmer une surcharge ventriculaire droite ou gauche, les critères de ces surcharges (voir tableau et pathologie).
2.2.3 L'intérêt de l'E.C.G
Si l'E.C.G n'est plus l'examen paraclinique principal dans les affections cardiaques de l'enfant, il n'en reste pas moins qu'il :
- demeure irremplaçable pour l'étude des troubles du rythme que ce soit :
les tachycardies supraventriculaires (auriculaire ou jonctionnelles),
les tachycardies ventriculaires,
les bradycardies par défaillance de l'activité sinusale ou par bloc auriculo- ventriculaire (voir pathologie).
- demeure irremplaçable également pour la surveillance d'un traitement digitalique.
- donne les signes majeurs des troubles de position cardiaque,
- qu'il est très utile dans les anomalies dysmétaboliques : hyper ou hypokaliémie, (voir pathologie).
- qu'il peut être très évocateur d'un diagnostic précis de cardiopathie congénitale (atrésie tricuspidienne), ou du moins qu'il peut donner une orientation diagnostique dans de nombreuses cardiopathies congénitales ou acquises (voir pathologie).
Electrocardiogramme pathologique
Surcharges ventriculaires d'après ROWE, MEHRIZI et NADAS.
HVD HVG
Nouveau-né
< 1 mois QR en V1
RV1 > 28 mn
SV6 > 11 mn
TV1 positif au delà de 4 jours AQRS < + 30
RV6 > 16 mn
SV1 > 21 mn
qV6 > 3 mn
Nourrisson
1 - 18 mois AQRS > 110
TV1 positif
qR en V1
RV1 > 20 mn AQRS < + 30
qV6 > 4 mn
RV6 > 20 mn
Enfant
> 18 mois AQRS > + 100°
qR en V1
Troubles de repolarisation en V1
TV1 positif
RV1 > 15 mn ASRS < 0°
qV6 > 3 mn
RV6 > 25 mn
Troubles de repolarisation en D1
VL V5 V6
29. P P : dérivations inférieures et D (I, II & aVF)
P: < 2-3 carrés (0.08-0.12 sec) en longueur
P large indique HAG
> 0.08 sec chez NRS
> 0.12 sec chez grand enfant et adulte .
P haute indique HAD (> 2-3 carrés )
30. HVD: QRS en V1 R en V1 > 95% / normale et S en V6 > 95% / normale
Ou rsR’ en V1 & V2 sans élargissement de QRS (aspect de BBDI)
Ou qR in V1 & V2
Ou R unique en V1 & V2 avec ou sans modif de ST & T (indicateurs de contraintes)
31. HVG S en V1 > 95% / normale
R en V6 > 95% / normale
32. Bloc de branche Durée de QRS: si > 2-3 carrés (0.08-0.12 sec)
Droit ou Gauche?
35. Echo bidimensionnelle
36. Échographie unidimensionnelle Exemple : FR du VG
35 (28-42) %, ? sévère: < 25% - l'échographie unidimensionnelle dite TM (temps mouvement), permet de mesurer les cavités et vaisseaux, de calculer des indices de contractilité ventriculaire et d'analyser les mouvements des valves auriculo-venticulaires et signoïdes.
- l'échographie unidimensionnelle dite TM (temps mouvement), permet de mesurer les cavités et vaisseaux, de calculer des indices de contractilité ventriculaire et d'analyser les mouvements des valves auriculo-venticulaires et signoïdes.
37. Le Doppler Principes généraux:
Réflexion d’un faisceau d’U-S sur une surf. en mouvement (< 15-20°):
Si s’approche: faisceau réfléchi est + aigu (fréq. ? avec vitesse)
Si s’éloigne: faisceau réfléchi est + grave (fréq. ? avec vitesse)
? Permet de déterminer sens (positif quand le flux va vers la sonde, négatif quand s’éloigne) et vitesse du flux
? Les vitesses permettent calcul:
- de gradient de pression (?P = 4V²)
- de débits (Q = Surf. x Vitesse)
V = f.C / (2.F.cos A) ou V = vitesse en m/sec; f = fréquence en Hz; C = vitesse du son dans le sang; F = fréq d’émission de la sonde; A = angle entre le flux et le faisceau d’US (quand angle < 15°, cos A = 1)V = f.C / (2.F.cos A) ou V = vitesse en m/sec; f = fréquence en Hz; C = vitesse du son dans le sang; F = fréq d’émission de la sonde; A = angle entre le flux et le faisceau d’US (quand angle < 15°, cos A = 1)
38. Le Doppler (2) 3 types:
Doppler pulsé:
Fenêtre d’enregistrement = enregistrement des sons réfléchis après un intervalle de temps fixé / émission = enregistrement des sons provenant d’une profondeur définie
Avantage: étude des vitesses sur un volume limité
Inconvénient: quand vit. sont > 1.5-2 m/sec: aliasing (sauf HPRF)
Doppler continu:
Enregistre les flux réfléchis sur toute la profondeur du faisceau (csq: enveloppe moins nette)
Utilité: vitesses rapides (sténoses, shunts ductaux, IT, IP)
Doppler couleur:
Plusieurs faisceaux, plusieurs focales, codage couleur - le doppler pulsé ou continu, étudie les flux transvalvulaires normaux ou anormaux, les flux des shunts (doppler couleur ++). Des débits et des gradients transvalvulaires peuvent être calvulés et les fuites valvulaires sont quantifiées.
permet aussi de :
déclarer normal un coeur suspect de cardiopathie,
diagnostiquer une cardiopathie congénitale et partant, d'élaborer l'attitude à avoir :
soit en rester là s'il n'y a pas de sanction thérapeutique possible (hypoplasie du coeur gauche), ou nécessaire (petite CIV, petite CIA, sténose pulmonaire ou aortique peu sévère).
soit porter une indication chirurgicale parfois sans avoir recours au cathéterisme.
soit porter une indication de cathétérisme cardiaque et choisir son moment si des renseignements complémentaires sont indispensables. - le doppler pulsé ou continu, étudie les flux transvalvulaires normaux ou anormaux, les flux des shunts (doppler couleur ++). Des débits et des gradients transvalvulaires peuvent être calvulés et les fuites valvulaires sont quantifiées.
permet aussi de :
déclarer normal un coeur suspect de cardiopathie,
diagnostiquer une cardiopathie congénitale et partant, d'élaborer l'attitude à avoir :
soit en rester là s'il n'y a pas de sanction thérapeutique possible (hypoplasie du coeur gauche), ou nécessaire (petite CIV, petite CIA, sténose pulmonaire ou aortique peu sévère).
soit porter une indication chirurgicale parfois sans avoir recours au cathéterisme.
soit porter une indication de cathétérisme cardiaque et choisir son moment si des renseignements complémentaires sont indispensables.
39. Doppler pulsé:Enveloppe Flux laminaire: enveloppe nette
Ex: flux Ao desc
Flux turbulent: enveloppe et contours peu nets
Ex: flux canal
40. Echographie-Doppler
41. Cathétérisme cardiaque Indication souvent échographique
Mesure par voie veineuse (KT D) ou artérielle (KT G) de
Pressions
Oxymètrie
Ciné-angiographies
42. Autres Angiographie numérisée par voie veineuse
IRM
Scintigraphie myocardique
Electrophysiologique endocavitaire ou eosophagienne
Enregistrement Holter sur 24H de l'ECG - L'angiographie numérisée par voie veineuse périphérique (ou centrale) permet une bonne visualisation des vaisseaux (crosse de l'aorte, artères pulmonaires) avec de faibles quantité de produit de contraste.
- La résonance magnétique nucléaire donne également de bonnes images du pédicule artériel et parfois aussi de l'architecture intra-cardiaque, sans irradiation, mais elle nécessite une bonne prémédication car l'enfant ne doit pas bouger.
- Les techniques isotopiques sont peu utilisées chez l'enfant. La scintigraphie myocardique au Thallium peut être utile pour le diagnostic et la localisation des infarctus du myocarde (anomalie de naissance des coronaires, syndrome de Kawasaki).
- L'exploration électrophysiologique de potentiels électriques par voie endocavitaire ou eosophagienne permet d'étudier les troubles du rythme et de conduction et parfois de réduire un trouble du rythme (flutter auriculaire par exemple).
- L'enregistrement continu sur 24H de l'ECG par méthode de Holter (la bande magnétique étant lue de façon automatique par un lecteur) permet d'étudier également les troubles du rythme de façon non invasive.
- L'angiographie numérisée par voie veineuse périphérique (ou centrale) permet une bonne visualisation des vaisseaux (crosse de l'aorte, artères pulmonaires) avec de faibles quantité de produit de contraste.
- La résonance magnétique nucléaire donne également de bonnes images du pédicule artériel et parfois aussi de l'architecture intra-cardiaque, sans irradiation, mais elle nécessite une bonne prémédication car l'enfant ne doit pas bouger.
- Les techniques isotopiques sont peu utilisées chez l'enfant. La scintigraphie myocardique au Thallium peut être utile pour le diagnostic et la localisation des infarctus du myocarde (anomalie de naissance des coronaires, syndrome de Kawasaki).
- L'exploration électrophysiologique de potentiels électriques par voie endocavitaire ou eosophagienne permet d'étudier les troubles du rythme et de conduction et parfois de réduire un trouble du rythme (flutter auriculaire par exemple).
- L'enregistrement continu sur 24H de l'ECG par méthode de Holter (la bande magnétique étant lue de façon automatique par un lecteur) permet d'étudier également les troubles du rythme de façon non invasive.