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L’activité analyse diagnostique, préparation du bac pro IPB. est commune aux trois dominantes : maçonnerie, charpente, couverture. 11. Des résultats attendus aux tâches.
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L’activitéanalyse diagnostique, préparation du bac pro IPB est commune aux trois dominantes : maçonnerie, charpente, couverture 11
Des résultats attendus aux tâches Les tâches sont les opérations élémentaires mises en œuvre pour réaliser une activité, ici « l’analyse diagnostique, préparation ». Pour chaque tâche, les résultats attendus permettent de mieux comprendre la nature du travail. Deux des six tâches de cette activité réclament un haut degré de technicité et d’expertise. Pour celles-ci, le niveau d’implication du bachelier n’ira pas jusqu’à la mobilisation des connaissances et savoir-faire approfondis que nécessiterait une complète autonomie. Il « participe sous contrôle ponctuel en étant partiellement responsable de l’exécution de tâches simples ». Ces deux tâches sont signalées par un pictogramme bleu clair (voir diapo suivante).
Les tâches de l’analyse diagnostique, préparation Identifier le bâti et son environnement, recueillir des informations préexistantes au projet Prendre connaissance du projet et vérifier la faisabilité de l’intervention Analyser et rendre compte de l’état sanitaire de l’ouvrage et de son environnement Identifier les causes des désordres ou dégradations Effectuer les opérations de relevés dimensionnels d’ouvrages (croquis, photos, …) Rechercher les matières et matériaux les mieux appropriés et/ou spécifiques
Le bâti est localisé, l’accessibilité et l’environnement précisés. La végétation aux abords est identifiée. Le statut juridique du bâti est connu. L’historique du bâti est connu.
Dépendance de ferme : murs de terre crue et de terre cuite, enduit de chaux naturelle, couverture en tuiles romaines sur voligeage. 154
Les matériaux (nature, origine, aspect, mise en œuvre) sont identifiés. Les hypothèses faites quant à la datation des différentes parties de l’édifice apparaissent plausibles
Examen de la maçonnerie : les contreforts sont un indice de présence de voûtes. 120
Les éléments architecturaux remarquables sont repérés. La stabilité et la durabilité de l’édifice sont analysées : les pièces majeures assurant la solidité de la structure sont repérées, les descentes de charges sont correctement décrites.
Le croquis d’ensemble est complet, précis et respecte l’organisation spatiale des ouvrages. Les caractéristiques morphologiques et dimensionnelles du bâti sont relevées.
Relevé d'un appareillage en pierres locales de quartz, granit et schiste du mur frontal d’un four à pain. 163
Les documents graphiques produits sont exploitables, complets et conformes aux normes de dessin.
Le dossier d’identification du bâti et de son environnement est structuré, complet et exploitable. Le vocabulaire professionnel et de l’architecture sont utilisés.
Identifier le bâti et son environnement, recueillir des informations préexistantes au projet. Les résultats attendus qui précèdent relèvent de la tâche :
Le panneau de chantier indique la répartition des lots et les entreprises mobilisées pour la réhabilitation de nefs métalliques anciennement dédiées à la construction navale. 150
Les différents intervenants sont identifiés. Les ouvrages sont correctement décrits et localisés.
Les informations manquantes sont signalées. La compatibilité entre les cotes de l’existant et les dimensions des éléments du projet est vérifiée. La concordance entre l’état existant et l’état projeté est vérifiée.
Les documents établis sont exploitables, précis et complets. Les conventions de représentation graphique sont utilisées. Des solutions alternatives sont proposées à l’occasion de difficultés rencontrées lors de la mise au point de plans de détail. L’analyse des données consultées conduit à une restitution (orale, graphique ou écrite) claire, complète et précise.
L’environnement réglementaire est intégré. Le planning d’intervention est conforme aux délais annoncés par l’entreprise. Les solutions proposées sont techniquement, esthétiquement et réglementairement pertinentes.
Prendre connaissance du projet et vérifier la faisabilité de l’intervention Les résultats attendus qui précèdent relèvent de la tâche :
Décollement du parement ancien en plâtre coloré simulant un arc en brique. 126
Affaissement de la clé du linteau en plate-bande entraînant le basculement de la partie gauche du fronton. 132
Rupture des liaisonnements en brique, pierres panneresses rompues sur deux parements, tassement différentiel important... 145
Tous les désordres visibles sont repérés : fissures, basculements, déformations, traces d’humidité extérieure ou intérieure, traces de parasites, pourrissement, fléchissement de poutre, désassemblage de pièces de bois, tuiles fendues ou présentant des efflorescences blanchâtres, végétations parasites.
L’analyse de l’état sanitaire de l’ouvrage et de son environnement conduit à une restitution orale, graphique et écrite claire, exhaustive et précise.
Description de l’état d’une charpente avant restauration liaison d’arêtier en très mauvais état 122b Pieds de chevrons cintrés attaqués par l’humidité 122a Assemblage disloqué à renforcer 122c
Le rapport sanitaire de l’ouvrage et de son environnement est structuré, complet et exploitable. Les traces d’intervention antérieures sont repérées et leur bonne tenue est évaluée.
Arases des murs à reprendre avant d’intervenirsur la couverture. 121
Le vocabulaire professionnel et celui de l’architecture sont utilisés à bon escient pour la description des désordres. Les documents graphiques produits sont exploitables, complets et conformes aux normes de dessin. Les modes de représentation les mieux adaptés sont utilisés (croquis, vidéo, photos…). Les conventions de représentation sont utilisées.
Analyser et rendre compte de l’état sanitaire de l’ouvrage et de son environnement. Les résultats attendus qui précèdent relèvent de la tâche :
Blocage de la "respiration" du mur par une peinture étanche sur l'enduit de plâtre. 124
Les causes des désordres structurels (basculements, déformations, fissures…) sont énoncées : fondations défectueuses, surcharge du plancher, etc.
Gouttière rapportée pour protéger un mur qui devra être repris et enduit à la terre ou à la chaux. Habituellement, l'eau chute directement du toit sur un sol drainé. 158
Les facteurs d’humidité et le cheminement de l’eau sont énoncés : voie d’eau par le toit, solin non étanche, descente d’eau pluviale détériorée, etc. Le cas échéant, des recherches complémentaires de probabilités de faiblesses non apparentes sont effectuées. Les conséquences des désordres sont correctement évaluées.
Témoins d'observation de l'évolution des tassements différentiels 125
Le recours à des interventions extérieures pour approfondir le diagnostic est correctement argumenté (étude de sol, sondages…).
Identifier les causes des désordres ou dégradations. Les résultats attendus qui précèdent relèvent de la tâche :
Les relevés photographiques et de géomètre, le descriptif des travaux, les données cadastrales sont recueillis.
Réaliser des relevés de façade selon un calepinage précis identifiant les pierres à remplacer. 175
Le périmètre d’intervention est circonscrit. Les éléments sur lesquels portent les travaux sont repérés dans chaque pièce (murs, sols, plafonds, etc). Les parties à démolir ou à reconstruire sont mesurées ; les mesures sont reportées sur le plan. Des photographies d’aspect général de l’édifice sont prises ; les angles de vue sont repérés sur un plan.
Le relevé d'une porte est l'occasion de reporter les cotes et de repérer les greffes successives. 180
L’époque et le style du bâtiment sont identifiés. L’ouvrage est localisé, l’accessibilité et l’environnement sont précisés. Les principales interventions menées antérieurement sur le bâtiment sont résumées, les plus significatives du point de vue du projet actuel sont identifiées.