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AVEC MARIJO. NEW YORK. 3 -. A l’emplacement de la ville de New York vivaient, avant la colonisation, plusieurs tribus d’Indiens qui subsistaient grâce à la chasse, la pêche et la culture : maïs, courge, tabac….
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AVEC MARIJO
NEW YORK 3 -
A l’emplacement de la ville de New York vivaient, avant la colonisation, plusieurs tribus d’Indiens qui subsistaient grâce à la chasse, la pêche et la culture : maïs, courge, tabac… Le premier Européen à atteindre ce lieu fut le Florentin Giovanni Da Verrazano, au nom de François Ier, en 1524. Il le nomma Nouvelle Angoulême, en l’honneur du roi qui fut duc d’Angoulême. Cependant, ce n’est qu’en septembre 1609, qu’Henry Hudson redécouvrit l’endroit au nom de la Compagnie des Indes Orientales. Mais, quinze ans plus tard, c’est sous l’égide de la Compagnie des Indes Occidentales que débutera vraiment le processus de colonisation. Quelques colons s’installeront, en 1623, dans ce qui s’appela la Nouvelle Néerlande. Officiellement, la Nouvelle Amsterdam naquit lors de l’achat de l’île aux Manhattespar Pierre Minuit, en 1626. La transaction se fit pour 60 florins de verroterie et autres petits articles sans grande valeur…
Gezicht op Nieuw Amsterdam par Johannes Vingboons(1664), une représentation de la Nouvelle-Amsterdam,dressée en 1664, année de la conquête anglaise menée par le colonel Richard Nicolls. (tirée de Wikipédia).
En 1664, la cité fut rebaptisée New York en l’honneur du Duc d’York lorsque les Anglais obtinrent la victoire. A l’issue d’une deuxième guerre anglo-hollandaise, le traité de Breda, en 1667, accorda définitivement la souveraineté aux Anglais et la cité se développa rapidement. Ce furent les marchands qui, dès 1768, commencèrent à boycotter les produits anglais. Ceci entraîna des affrontements et, durant une longue période d’hostilité, alternèrent défaites et victoires. Enfin, en 1783, Georges Washington entra en vainqueur à New York qui devint capitale provisoire, siège du congrès entre 1785 et 1790. Il fut ensuite transféré à Philadelphie. La ville de New York qui perdait son rôle politique, joua de plus en plus la carte économique.
Formé de trois bandes de même largeur, bleue, blanche et orange, le drapeau de New York se veut un rappel de la première colonisation par les Néerlandais… Le drapeau actuel est utilisé depuis 1915 avec seulement une légère modification en 1977. La bande blanche comporte un blason bleu, rappel du drapeau d’avant 1915. • Ce blason est bourré de symboles : • l’aigle des Etats-Unis; • - deux hommes représentant les premiers colons et les Indiens; • - les castors emblèmes de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales; • le moulin à vent, les tonneaux et les fleurs représentant l’industrie; • une devise latine évoquant le sceau de la ville ; • l’année 1625, année de la création de la Nouvelle Amsterdam. • La mairie de la ville ajoute, sur son propre drapeau, cinq étoiles bleues pour évoquer les cinq « boroughs » (arrondissements) de la cité de New-York.
GREENWICH VILLAGE
Greenwich Village, le Village comme on dit à New-York, est principalement résidentiel, situé au nord-ouest de Lower Manhattan. Ce fut d’abord un village rural et, lorsqu’il fut intégré à New York, il garda son plan cadastral qui n’est pas en forme de grille. On y rencontre des rues étroites et des carrefours qui ne sont pas à angles droits… Et, souvent, les rues portent des noms plutôt que des numéros… Au XVIe siècle, c’était une zone marécageuse que les Indiens nommaient Sapokanikan, champ de tabac. Après l’avoir transformé en pâturage vers 1630, les Hollandais nommèrent le lieu Noortwyck. C’est en 1716 que l’on trouve la première mention de Grin’wich. C’est une épidémie de fièvre jaune à New York, en 1822, qui amena des habitants à s’installer en dehors de la ville pour trouver un air plus pur. Ils aimèrent l’endroit et s’y installèrent définitivement! Ce quartier a la réputation d’être pittoresque et refuge d’artistes originaux… Dans les années 50, s’y installèrent un grand nombre d’anticonformistes sociaux : écrivains, artistes, poètes et étudiants qui voulaient y trouver la liberté de vie à laquelle ils aspiraient. Il y eutlesprécurseurs de la Beat Generationet là se développa la folk music des années 60. Bob Dylan en fut l’un des résidents.
De nos jours, la bohème a disparu en grande partie de ce quartier car les prix de l’immobilier ont explosé!
La dixième rue montre de très belles résidences, souvent fières de leur passé.
Des mini-jardins entourent les arbres et chacun en prend soin…
Emma Lazarusfut une poétesse dont la famille était d’origine juive sépharade portugaise. Elle vécut là mais mourut à Brooklyn en 1887.
Cette maison possède encore la large porte qui permettait le passage d’une voiture à cheval.
Beaucoup de verdure et de fleurs, mais quand même quelques escaliers de sauvetage en façade… Il semble que ces maisons possèdent de très beaux jardins intérieurs. Impossible de vérifier!
Le quartier abrite un magnifique magasin d’alimentation où l’on trouve des produits du monde entier…
Dans le jardin de The First Presbytarien Church, des ateliers de peinture…
L’un des carrefours parmi ceux qui ne sont pas dessinés à angle droit...
On peut aussi observer des petites places privées dont l’accès est réservé aux résidents. Sur celle-ci, on découvre des maisons du XIXe siècle conservées à l’identique ainsi que l’un des deux authentiques becs de gaz de l’époque qui subsistent à New York! On est loin des grands buildings!
Ce minuscule cimetière portugais est sans doute le plus ancien de New York.
Nous partons maintenant à la découverte du quartier qui s’éveille en soirée, beaucoup plus animé. Près du Washington Square Park, cœur du village, encore une petite place privée.
Côté nord, l’entrée au Washington Square Park se fait par ce magnifique arc de triomphe en marbre, réalisé, en 1895, par Stanford White.
Sur l’arc, ces figures célèbres de l’histoire américaine. Ci-dessus, Washington et, à droite, Jefferson.
Le parc a remplacé une ancienne fosse commune qui fut aussi lieu de duels et d’exécutions, comme le rappelle le « vieil orme des pendaisons »! En arrière du bassin se profile la New York University, l’une des plus importantes de la ville, celle de Columbia, Rockfelleret Fordham.
A gauche, la chapelle de l’université. En médaillon, on peut observer les détails du mur de base…
L’arc de triomphe, vu de la partie opposée du parc. Au loin, on aperçoit l’Empire State Building.
Les échecs sont à l’honneur. Il existe même des tables permanentes dans le parc, permettant au public d’observer les joueurs.
Absorbés, ces joueurs ne se préoccupent absolument pas des passants…
Une entrée raffinée dans le renfoncement et une petite église coincée entre deux immeubles.
Christopher Park, un espace triangulaire, à la jonction de plusieurs rues, est occupé par ces sculptures en l'honneur de la libération des mouvements gay et lesbien, réalisées par Georges Segal.
Notre promenade s’achève! Les Tiles for America, à la limite du Village, ont été réalisées par des enfants et accrochées sur ce grillage, en mémoire du 11 septembre 2001. Elles se composent de dessins et de messages.
En vedette, des messages prônant le devoir de mémoire et la paix…
Musique : André Gagnon – Des Dames de Coeur Documentation prise sur place et divers sites Internet Photos, conception et réalisation : M.J.Farizy-Chaussé Juillet 2011 marijo855@gmail.com
Tous mes diaporamas sont conçus dans un esprit documentaire. Classés par régions pour la France et par continents pour les autres pays, ils peuvent être retrouvés, depuis les premiers créés en 2005, sur le site http://petit.saumanais.free.fr/ sous l’onglet Marijo et ses amis.