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ANALYSE DES CONTRAINTES ET OPPORTUNITES DES IMF EN MILIEU RURAL. FORUM DE LA MICROFINANCE DE KAMPALA 6 AU 8 JUIN 2005. Présenté par: René AZOKLI. SOMMAIRE. 1. Présentation du Bénin 2. Les différents catégories d’IMF 3. Rôle de chaque acteurs
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ANALYSE DES CONTRAINTES ET OPPORTUNITES DES IMF EN MILIEU RURAL FORUM DE LA MICROFINANCE DE KAMPALA 6 AU 8 JUIN 2005 Présenté par: René AZOKLI
SOMMAIRE 1. Présentation du Bénin 2. Les différents catégories d’IMF 3. Rôle de chaque acteurs 4. Les relations entre entre les acteurs 5. Les contraintes liées à l’extension des IMF dans les zones rurales 6. Recommandations et perspectives d’avenir
1. PRESENTATION DU BENIN Population: 6.7 millions PNB par habitant: US$ 442 Taux d’inflation: 5% Taux d’intérêt bancaire: 10 á 15% Croissance du secteur IMF: 18% á 20% Clients actifs dans le secteur: 800.000 (Source données IMF BCEAO)
3. ROLE DE CHAQUE ACTEURS 3.1. Les mutuelles, les coopératives et les groupements d’épargne et de crédit. Les bénéficiaires de ces institutions sont en même temps des sociétaires, c’est à dire les propriétaires des institutions. Ces institutions ont pour rôle de mobiliser l’épargne des membres pour répondre aux besoins de crédit des membres. Ces institutions ont également pour rôle de former et de renforcer les capacités des membres dans les domaines du leadership de la gestion et de la gouvernance afin de leur permettre de bien contrôler le fonctionnement des institutions. Enfin, ces institutions ont pour vocation première d’évoluer dans les zones rurales.
3. ROLE DE CHAQUE ACTEURS • 3.2. Les Associations ou les ONG de microfinance • Les associations ou organisations non gouvernementales sont des institutions à but non lucratifs constituées par des personnes physiques ou morales pour assister les pauvres. Ces associations interviennent dans plusieurs domaines sociaux tels que: l’alphabétisation, la lutte contre la pauvreté, santé, l’environnement, la défense des droits de l’homme, la microfinance etc. • Dans le domaine de la microfinance, on distingue 3 catégories d’associations: • Les associations multiservice • les associations d’épargne et de crédit • Les associations de crédit direct.
3. ROLE DE CHAQUE ACTEURS (suite) 3.2. Les Associations ou les ONG de microfinance(suite) 3.2.1. Les Associations multiservice Ce sont des associations qui utilisent la microfinance comme un outil pour atteindre d’autres buts sociaux tels que: l’alphabétisation des adultes, la scolarisation des enfants, la santé, l’environnement, etc. Dans ces associations, la microfinance représente un volet parmi tant d’autres. Ces association ne se concentrent pas beaucoup sur la viabilité de leur volet microfinance et comptent beaucoup sur les subventions pour assurer le fonctionnement du volet microfinance. Elles interviennent aussi bien en zone urbaine que rurale
3. ROLE DE CHAQUE ACTEURS (suite) 3.2. Les Associations ou les ONG de microfinance(suite) 3.2.2. Les Associations d’épargne et de crédit Ce sont des associations qui ne font que la microfinance et qui sont autorisées à collecter l’épargne du public pour répondre aux besoins de crédit exprimés par les populations démunies. Pour compléter leurs ressources, ces institutions font appel aux subventions, aux prêts à taux concessionnel proposés par certains investisseurs sociaux et aux prêts bancaires. Ces associations tiennent énormément à la viabilité de leurs opérations et interviennent aussi bien en zone urbaine que rurale.
3. ROLE DE CHAQUE ACTEURS (suite) 3.2. Les Associations ou les ONG de microfinance(suite) 3.2.2. Les Associations de crédit direct Ce sont des institutions qui sont spécialisée en microfinance et qui n’offrent que des services de crédit à leur clientèle. Elles mobilisent leurs ressources en faisant appel aux subventions, aux prêts à taux concessionnel proposés par certains investisseurs sociaux et aux prêts bancaires. Elles tiennent beaucoup à la viabilité de leurs opérations et interviennent aussi bien en zone urbaine que rurale.
3. ROLE DE CHAQUE ACTEURS (suite) 3.2. Les Associations ou les ONG de microfinance(suite) 3.2.3. Les Société de microfinance Ce sont des institutions privées et commerciales de microfinance. Elles sont à but lucratif et sont constituées sous forme de société anonyme (SA), de société à responsabilité limitée (SARL) ou d’établissement. Elles sont spécialisées en microfinance et n’offrent le plus souvent que des services de crédit à leur clientèle. Elles mobilisent leurs ressources en utilisant leurs fonds propres ou en faisant appel aux prêts à taux concessionnel proposés par certains investisseurs sociaux et aux prêts bancaires. Elles tiennent beaucoup à la viabilité de leurs opérations et interviennent pour la plupart du temps dans les zones urbaines
3. ROLE DE CHAQUE ACTEURS (fin) 3.2. Les Associations ou les ONG de microfinance(fin) 3.2.3. Les Projets gouvernementaux Ce sont des institutions sans statut juridique qui sont créées par le gouvernement sur financement propre ou sur financement des bailleurs de fonds (Banque Mondiale, FIDA, AFD etc.) Elles ont une durée déterminée (3 à 5 ans) et ne s’intéressent pas à la viabilité des opérations. Elles fonctionnent parfois comme les associations multiservice, la microfinance n’étant qu’un volet parmi d’autres activités. Leur volet microfinance n’offrent le plus souvent que des services de crédit à leur bénéficiaires. Elles mobilisent leurs ressources en faisant appel aux subventions du gouvernement ou des partenaires au développement et interviennent dans les zones urbaines ou rurales.
4. RELATIONS ENTRE LES ACTEURS Les relations entre les IMF au Bénin, sont conditionnées par les différentes catégories d’IMF qui opèrent sur le terrain. Il faut distinguer les IMF formelles qui visent la pérennité de leurs opérations d’un côté et les IMF non viables de l’autres. Au Bénin, les IMF formelles ont créé une association professionnelle dénommée « Consortium ALAFIA » qui les représentent auprès des autorités, s’occupe de la formation des agents des institutions et des questions déontologiques. Elles s’organisent également pour créer une centrale des risques. Les IMF non formelles (les associations multiservice et les projets gouvernementaux) perturbent le secteur par leur manque de professionnalisme et les taux d’intérêt subventionnés qu’elles appliquent.
6. RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES D’AVENIR • Pour assurer le développement de la finance rurale, il faut mettre en œuvre plusieurs actions dont les plus importantes sont: • Le développement des infrastructures dans les zones rurales. • Imaginer des mécanismes de garantie pour sécuriser les financements en faveur du monde rural. • Mettre en place des mécanismes de stabilisation des prix des produits agricoles. • Réduire le nombre des intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs. • Promouvoir la transformation des exploitations agricoles en de véritables entreprises.
6. RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES D’AVENIR (fin) • Mettre en place des fonds de calamité pour protéger les paysans contre les aléas climatiques et les attaques acridiennes. • Elaborer un code foncier rural pour permettre aux paysans d’utiliser leurs terres comme garantie. • Mettre en place des mécanismes permettant aux IMF d’accéder aux ressources financières à moindre coût afin d’appliquer aux paysans des taux d’intérêt raisonnables. • Trouver les moyens pour mécaniser l’agriculture en facilitant l’accès des paysans aux outils modernes de production. • Renforcer les capacités des organisations paysannes et définir des règles de supervision de ces organisations.
6. RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES D’AVENIR (suite) • Organiser et appuyer le développement des filières agricoles. • Encourager la transformation sur place des produits agricoles • Mettre l’accent sur la formation et le renforcement des capacités des paysans pour les rendre plus efficaces. • Appuyer les IMF par la formation de leurs agents afin qu’ils puissent mieux traiter dossiers de financement du monde rural. • Stopper l’exode rurale par la valorisation des zones rurales. • Adapter les traités de l’OHADA aux réalités du monde rural afin d’encourager les IMF à prendre plus de risque dans la finance rurale.