Action publique et reconversion d’une friche industrielle: l’exemple du site Cap’Découverte

1. Action publique et reconversion d’une friche industrielle: l’exemple du site Cap’Découverte Nadine Haschar-Noé (2009-2010) VP 5 Master 1

2. Conjoncture globale • Modifications champ sportif (75-85) • Pratiques sportives et développement local • Reconversion friches industrielles • Décentralisation et rôle accru des collectivités territoriales • Globalisation et mondialisation / montée de revendications identitaires locales

3. Conjoncture locale • Carmaux et son bassin minier : aventure industrielle XIX ° siècle et mouvement ouvrier (Jaurès) = marqueurs de l’« identité » locale . • Mais arrêt exploitation minière 1997 • Mine de la Découverte à ciel ouvert : excavation 1300 m / 220 mètres • Friche industrielle : 850 ha

4. Conjoncture locale • 6 communes: baisse démographique, vieillissement population, aggravation taux de chômage, fermeture commerces locaux • Concurrence ville moyenne proche Albi plus dynamique • Pour « enrayer la mort du territoire » • Projet de « Re dynamisation économique »

6. DE L’IDEE INITIALE A L’INAUGURATION DU SITE • 1997 : SID (SIVU 6 communes) : concours d’idées et expertise cabinets conseil • 1999: SMAD (SID + État, Région, Département) • Reconversion du site en espace « naturel » autour de 4 pôles • Pôle sports et loisirs : sports de glisse, sports de nature, pratiques de forme • Pôle Spectacles : studios, salle de spectacle, espace « Grand Festival »

7. DE L’IDEE INITIALE A L’INAUGURATION DU SITE • Pôle mémoire : Musée de la Mine • Pôle nature : parc botanique • Établissements hôteliers, restauration et village vacances loisirs • Ouverture du site 2002

8. L’inauguration Le Logo, les images et le discours (cf doc CM)

9. Instrumentalisation des APSL • Outils de marketing territorial : cœur du projet et axe de communication • Relever un défi technique et technologique : (re) naturaliser un site • Rentabiliser le site : attirer et fixer les visiteurs

10. De l’inauguration au plan de sauvetage • Reconversion « grandiose », « défis techniques, financiers et culturels » • Développement tourisme industriel et de loisirs, création d’emplois locaux • « Noyau dur »: élu local, expert en développement local et ingénieur • Convergence intérêts politiques, professionnels et économiques • Légitimité politique et rationalité économique.

11. De l’inauguration au plan de sauvetage • Situation financière déficitaire depuis l’ouverture du site (2004: 21,4 millions d’euros pour le fonctionnement) • Un programme partiellement modifié: pas d’investisseurs privés et d’hébergements • Des difficultés techniques d’aménagement du site

12. Raisons d’un échec relatif 1. Fréquentation éloignée des prévisions : 615 000 visiteurs prévus…170 000. • Accessibilité médiocre / métropole • Zone de chalandise proche insuffisante • Manque de positionnement sur le marché des loisirs et du tourisme (de la mine aux loisirs, ambiance « urbaine », coûts élevés, débits limités…)

13. Raisons d’un échec relatif 2. Modes de gestion inadaptés • Confusion entre les structures chargées de l’aménagement et de la gestion • Gestion commerciale peu adaptée (délégation de gestion)

14. Raisons d’un échec relatif 3. Une « gouvernance » en panne • Relations entre partenaires publics peu « prudents » et sans expertise / viabilité économique du projet / études préalables • Petite taille des communes et faible capacité financière • Politisation du conflit

15. Territorialisation et rationalisation économique • Eléments convergents pour initier le projet : territoire en déclin économique et démographique = action publique • Effets économiques partiellement positifs (emplois, entreprises…) • Mais fermeture du site envisagée et objet de controverses / déficits de fonctionnement • Dimension économique et variable « territoire » : concilier des intérêts contradictoires (économiques, politiques, identitaires)