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L’art du portrait

L’art du portrait. Comme nous l’avons vu en classe, le portrait dans le récit sert à apporter des précisions sur les personnages et leurs relations. Il peut être annonciateur de ce qui ca se passer dans les pages à venir … Voici quelques points utiles à réviser pour l’évaluation.

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L’art du portrait

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  1. L’art du portrait Comme nous l’avons vu en classe, le portrait dans le récit sert à apporter des précisions sur les personnages et leurs relations. Il peut être annonciateur de ce qui ca se passer dans les pages à venir … Voici quelques points utiles à réviser pour l’évaluation.

  2. Tout récit est raconté par un NARRATEUR. Il existe trois types de narrateurs qui correspondent à trois statuts du narrateur: • Narrateur omniscient (latin omnis : tout et scio : savoir): C’est celui qui sait TOUT sur TOUT ! Il connait tout des personnages, leur passé, leur présent, leur avenir, leurs sentiments … • Narrateur interne : C’est souvent un personnage du récit qui ne peut nous livrer que ce qu’il voit et qu’il croit comprendre des autres. • Narrateur externe : Le lecteur ne connait les sentiments et pensées des personnages qu’au travers de leurs actions. L’utilisation de ce type de narrateur par l’auteur crée une sorte de suspense car le lecteur ne cesse de s’interroger.

  3. Le statut de narrateur n’est pas à confondre avec la notion de point de vue dans une description ou un portrait. • En effet le point de vue, dans ce cas, consiste à répondre à la double question : Qui voit ? Qui décrit ? Et selon le personnage qui voit et qui décrit, le portrait sera péjoratif ou mélioratif. (dévalorisant ou valorisant) • Souvenez-vous : Péjoratif  du latin pejor (prononcez peillor) qui signifie PIRE Mélioratif  du latin melior (prononcez comme c’est écrit) qui signifie MEILLEUR

  4. Un portrait ou une description sont toujours organisés. • L’auteur commence son portrait par le haut et continue en allant vers le bas. • Il peut évidemment faire l’inverse mais il a aussi la possibilité d’aller du général au particulier. • C’est à dire qu’il peut faire sur son personnage une sorte de zoom. Évoquer d’abord son allure générale pour se rapprocher et décrire des détails de plus en plus petits.

  5. Cette organisation s’appelle progression thématique et l’on en compte trois différentes. Nota bene : thème = ce dont on parle Propos = ce qu’on en dit, ce qu’on apprend de plus sur le thème • Progression à thème constant : Toutes les phrases ont le même thème sur lequel on donne des informations différentes. Cette progression se rencontre surtout dans le récit car elle permet de le centrer sur un personnage. Une description ou un portrait ne serait pas très intéressant avec ce genre de progression. Lisez donc ce qui suit : La jeune-femme avait un teint de rose. La jeune-femme avait les yeux verts. Elle avait des cheveux blonds. Elle avait des lèvres rosées et brillantes. (pas très intéressante cette lecture, non ?)

  6. Progression à thème linéaire : Elle sert aussi bien au récit qu’à la description. Dans ce type de progression, chaque propos (ce que l’on apprend sur le thème) devient le thème de la phrase suivante. Cela ne vous semble pas très clair ? Attendez, vous allez comprendre… La jeune-femme est notre thème. Son teint de rose est notre propos. Dans une progression linéaire voici ce que donne notre premier exemple (celui de la diapo précédente) : La jeune-femme avait un teint de rose. Il (le teint de rose) mettait ses yeux en valeur. Ceux-ci (les yeux) étaient verts et encadrés par ses cheveux. Des cheveux si blonds qu’elle paraissait rayonner. (c’est un peu mieux que tout à l’heure non ?)

  7. La progression à thème éclaté : dans ce genre de progression les phrases qui se succèdent ont chacune un thème différent mais ces thèmes forment les parties d’un tout. Cette progression est idéale pour les descriptions. Elle permet d’apporter des détails précis. Souvenez-vous, il s’agit de la plupart des portraits que nous avons étudié, celui Mme de Rênal entre autre. Et voici ce que donne notre exemple avec ce genre de progression : La jeune-femme avait un teint de rose. Ses yeux verts illuminaient son visage. D’épais cheveux blonds les mettaient davantage en valeur. Ses lèvres rosées et brillantes laissaient éclater sa jeunesse. (Encore mieux, non ? Cette progression permet d’en dire plus)

  8. A propos d’en dire plus … • N’oubliez pas les différents degrés de l’adjectif qui vous permettent de donner une image précise du personnage dont vous faites le portrait … • Tout est dans votre cours … • Pensez à y aller ….

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