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Entrer dans l’écrit

Entrer dans l’écrit. Individualisation. Différenciation, Personnalisation, Individualisation. Ces trois mots ont-ils un sens différent pour vous ? Quel sens précis ? Y a-t-il des domaines disciplinaires qui vous semblent favorables à ces pratiques ? Lesquels, pourquoi , comment ?.

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Presentation Transcript


  1. Entrer dans l’écrit Individualisation Nathalie Le Gall

  2. Différenciation, Personnalisation,Individualisation. • Ces trois mots ont-ils un sens différent pour vous ? • Quel sens précis ? • Y a-t-il des domaines disciplinaires qui vous semblent favorables à ces pratiques ? • Lesquels, pourquoi , comment ? Nathalie Le Gall

  3. Différencier, qu’est ce que c’est ? • C’est une façon de répondre aux problèmes d’hétérogénéité, tout en continuant à travailler en classe complète. • Il ne s’agit pas forcément de différencier les contenus mais plutôt les méthodes de travail, les supports, les regroupements d’élèves Nathalie Le Gall

  4. Personnaliser, qu’est ce que c’est ? • C’est ne négliger aucun élève et favoriser l’égalité des chances de chacun. • Cela nécessite une parfaite connaissance des points faibles et des points forts de chaque élève. • Il faut alors impliquer directement l’élève dans la réalisation de ses progrès. Nathalie Le Gall

  5. Individualiser : qu’est ce que c’est ? Il peut s’agir de respecter des objectifs communs à toute une cohorte mais avec des méthodes et des parcours pédagogiques différenciés, soit il s’agit de personnaliser à la fois les parcours et les objectifs Tutorat, aide personnalisée, groupe de niveaux, remédiation, projets personnalisés, parcours personnalisés ou diversifiés, voilà autant de moyens d’individualiser. Nathalie Le Gall

  6. Tutorat • C’est une relation interpersonnelle étroite, soit entre enseignant et apprenant , soit entre pairs. Dans ce cas, il peut être bénéfique à l’élève aidant comme à l’élève aidé. Il convient de veiller à ce que le tutorat entre pairs soit alterné ou réciproque, pour éviter toute relation de dépendance. Nathalie Le Gall

  7. Remédiation • « La remédiation pratiquée de façon isolée n’est pas associée à de bons résultats pour de multiples raisons mais en particulier parce qu’elle stigmatise les élèves en difficultés et alourdit leurs heures d’enseignement » Nathalie Mons 2008 (maître de conférence spécialiste des comparaisons internationales de politiques éducatives) • Pour faire une bonne remédiation, il faut respecter les étapes suivantes : faire une évaluation diagnostique; définir des objectifs, des supports et des stratégies de réalisation des objectifs; diversifier les activités et chemins d’apprentissage; faire une évaluation formative (pour corriger les erreurs) Nathalie Le Gall

  8. Remédiation (2) • Elle peut être immédiate : explication complémentaire … • Ou différée dans le domaine où l’élève rencontre des difficultés ( soutien scolaire, accompagnement éducatif,…) Nathalie Le Gall

  9. Regroupement d’élèves • Les groupes de besoins peuvent être une réponse ponctuelle aux problèmes de gestion de l’hétérogénéité. Ils permettent l’émulation et la coopération entre pairs. • Les classes à plusieurs niveaux ou multi-âges sont aussi une façon de gérer l’hétérogénéité. (mouvement Freinet et progression en terme d’autonomie) Nathalie Le Gall

  10. Aide personnalisée • Elle peut prendre la forme d’une aide méthodologique Nathalie Le Gall

  11. L’outil informatique • Permet de faire travailler les enfants sur une même notion à des rythmes très personnels Nathalie Le Gall

  12. Projets personnalisés et contrats • Convient bien aux élèves en grande difficulté pour lesquels est mis en place un suivi exceptionnel. Nathalie Le Gall

  13. Pour ou contre l’individualisation • CONTRE : c’est un enseignement contraire à la socialisation de l’enfant puisqu’il conduit l’élève à travailler en solitaire. • POUR : le savoir personnel se construit aussi socialement dans un système interactif de communication où s’exercent confrontations, argumentation et critiques… L’individualisation permet à l’enfant d’effectuer un choix temporel et thématique dans son travail et renforce donc sa motivation. Nathalie Le Gall

  14. Pour les bons éléments… • Il est tout à fait possible d’utiliser ces différents moyens d’individualisation aussi pour les élèves qui ont des facilités et qui s’ils ne trouvent pas de plaisir en classe peuvent devenir moins performants voir perturbateurs. • Il ne faut pas pénaliser la réussite, mais jouer sur la complexité de la tâche et être exigeant tout en valorisant.

  15.  Entrer dans l’écrit en maternelle Viviane BOUYSSE Inspectrice générale de l’Education nationale Douai, 14 novembre 2012

  16.  L’entrée dans la culture de l’écrit. 1 Fonctions et supports  Trois grandes « familles » d’écrits : • les écrits fonctionnels  • les écrits documentaires  • les écrits littéraires   Supports à faire découvrir en situation « vraie ».

  17. L’entrée dans la culture de l’écrit. • 2. L’accès au livre comme objet matériel. • Appropriation matérielle de l’objet-livre : •  le toucher, le tenir et tourner les pages d’une certaine manière. •  Observation des premières attitudes face aux livres = indicateur de pratiques extrascolaires. • Choix des livres : un livre n’existe pas isolé. •  Importance de la familiarisation avec des lieux de lecture et des gestes culturels adaptés à ces lieux.

  18. L’entrée dans la culture de l’écrit. • 3. L’accès au livre comme support d’écrit particulier. • Livre à distinguer du journal ou du magazine, de la revue •  Pour savoir à quel livre on a affaire, indicateurs de tout premier ordre à comprendre :données de la première page de couverture. • Elément clé pour les livres précurseurs de la lecture littéraire : •  la continuité au fil des pages, la dynamique, la cohérence (problème du sens des sauts de page).

  19. L’entrée dans la culture de l’écrit. • 4. L’accès au livre comme univers de texte et d’images. •  L’accès aux images n’est pas plus évident que l’accès aux textes pour les jeunes enfants. •  Education à construire de plusieurs points de vue : • Orientation du regard(G--->D ; H--->B). •  Relation des signes ou symboles aux référents(fonction symbolique en cours de construction chez les petits) ; rapports de dénotation ou de connotation. •  Relation des images avec le texte: diversité des situations, forte complexité parfois (quand le « dit de l’image » est lié au non dit du texte).

  20. L’entrée dans la culture de l’écrit. • 5. Le parcours de lecture, la mémoire des rencontres et des apprentissages. • Coordination des choix des livresd’une classe à l’autre. • Les traces autour du travail des livres permettent des retours, de la remémoration : - cahier de littérature, journal de lecteur, diaporama... - Disparition-Réapparition de livres dans la classe (effets de surprise : « livre mystère »).

  21.  L’entrée dans la langue de l’écrit. • 1 . L’accès au livre comme vecteur d’histoires et de langue. Variété des livres = porte ouverte sur le monde, les autres, soi. Dans la majorité des cas, livres porteurs de représentations de choses absentes. Pour la fiction, univers symboliques autonomes : pas de référent,produit d’un imaginaire. Grande importance de la forme-récit, de la langue(lire toujours un véritable écrit).

  22. L’entrée dans la langue de l’écrit. 2. Des médiations adaptées autour du livre. Lire des histoires aux enfants ne suffit pas Lire et relire + surtout,générer des échanges autour des livrespour enrichir l’appréhension que chacun a du livre. D’abord, accompagner la réception du livre pour en amplifier la résonancechez chaque enfant, et non vouloir d’emblée « contrôler la compréhension » par un questionnement pointilleux. Incitation à s’engager dans une activité de penséeà propos de l’histoire. Importance alors des activités langagières: commenter, donner un avis, effectuer un rappel du récit ou d’un moment du récit, jouer l’histoire.

  23. L’entrée dans la langue de l’écrit. 3. Le travail régulier de la compréhension En faire une pratique explicite : « on apprend à mieux comprendre les histoires ». Compréhension : processus et effet d’intégration sémantique Comprendre : intégrer (fusionner, synthétiser) des informations données par le texte, par l’image, par des connaissances antérieures, etc. Important de faire prendre conscience que l’on ne saisit pas le tout d’un texte en première lecture et que comprendre n’est pas deviner (attention aux « hypothèses » qui peuvent s’apparenter aux devinettes).

  24. L’entrée dans la langue de l’écrit. • 3. Le travail régulier de la compréhension / suite •  Objet de travail important : les états mentaux des personnages.Amener les élèves à s’interroger sur « ce qui se passe dans leur tête », à analyser : • leurs buts (// futur),leurs raisons d’agir (// passé) ; • leurs sentiments, perceptions, émotions ; • leurs connaissances, pensées, croyances, raisonnements. •  Les aider à trouver les bonnes raisons que tous les protagonistes ont de faire ce qu’ils font, de dire ce qu’ils disent, de penser ce qu’ils pensent, de croire ce qu’ils croient, de ressentir ce qu’ils ressentent. •  Leur faire régulièrement prendre conscience qu’ils savent des choses (en tant qu’enfant et lecteur) que les personnages, eux, ne savent pas.

  25. L’entrée dans le code. • Une première étude de la langue : PS : temps d’une première découverte : • l’écrit est une trace qui peut être convertie en langage oral. MS : deuxième découverte : • l’accès à une des caractéristiques de l’écrit : sa stabilité. GS : moment de l’accès à ce qui explique la stabilité du texte : • l’écrit est gouverné par un code, que tout le monde utilise de la même manière (ce qui explique la stabilité du texte).

  26. L’entrée dans le code. • 2. L’entrée dans le code : rigueur, progressivité, modération • Ce qui est en jeu : les BASES de la LECTURE (principe alphabétique, conscience phonologique) • Laconscience du mot. • La conscience qu’un mot est constitué d’un assemblage organisé d’éléments. • L’identification des parties; la discrimination auditive et visuelle • La connaissance de correspondances entre oral et écrit (mots; syllabes; sons-lettres) • PREPARER l’apprentissage de la lecture et de l’écriture MAIS NE PAS ANTICIPER.

  27. L’entrée dans le code. • 2. L’entrée dans le code : rigueur, progressivité, modération / suite •  En matière de conscience phonologique : •  Enseigner/ faire apprendre selon une approche • ludique et implicite d’abord(PS et MS) • puis explicite et systématisée(GS). •  Double progressivité : • sur les entités travaillées(syllabes / PS et MS puis phonèmes / GS), • sur les opérations mentalesmises en œuvre (segmentation, discrimination, etc.). • ENJEU MAJEUR : apprendre à traiter le langage indépendamment des dimensions sémantiques.

  28. L’entrée dans le code. • 3. En relation avec le travail du code, l’entrée dans l’écriture-acte graphique L’écriture doit être enseignée de manière rigoureuse. Son apprentissage est très exigeant et ne doit pas être commencé trop tôt. Les exigences doivent être limitées en quantité. •  Ce qui est en jeu : •  Le respect des règles de tracés (intégration de repères spatiaux et du vocabulaire lié). •  La maîtrise des trajectoires (enchaîner, inhiber des gestes). •  La synchronisation des prises d’information visuelles et des gestes de la main (place du langage entre les deux). •  La prise de conscience de la relation forme / sens.

  29. PAUSE

  30. Individualiser en langage c’est : • Savoir où en est l’enfant de la construction de ses représentations de l’acte de lire et de la nature de l’écrit ? • Qu’est qu’un livre ? • Qu’est ce que lire ? • Comment entrer dans le code ? • Comment travailler le lexique ? • Comment enrichir la syntaxe ?

  31. Qu’est ce qu’un livre? • « Livre ou pas livre » vidéo de la classe maternelle videos\2012-12- livre pas livre.avi

  32. Que fait on quand on lit ? • « Représentation de l’acte de lire » • Vidéo de la classe maternelle (6 mn 30) videos\2012-12-09-20-00-42.avi videos\2012-12-09-20-02-04.avi

  33. Que fait on quand on lit ? • « Précisions » données par le maitre sur cette évaluation (2 mn 20) videos\2012-12-09-20-10-39.avi

  34. Comment entrer dans le code ? • « Distinguer les sons de la parole » le son U DVD apprendre à parler (2 mn 59) APPRENDRE A PARLER (D)\VIDEO_TS\VTS_08_0.VOB

  35. Comment travailler le lexique ? • « L’histoire racontée » DVD apprendre à parler: découvrir les supports d’écrits (4 mn 04)APPRENDRE A PARLER (D)\VIDEO_TS\VTS_06_1.VOB

  36. Comment enrichir la syntaxe ? • « Va t’en grand monstre vert » DVD apprendre à parler : Progresser vers le maîtrise de la langue : Le grand monstre (5 mn 03) APPRENDRE A PARLER (D)\VIDEO_TS\VTS_15_1.VOB

  37. Utiliser le langage pour communiquer • « Apprendre des jeux à des moyens » DVD les apprentissages en maternelle Le jeu : vers le tutorat (11 mn)(à partir de Chapitre 9) MATERNELL1 (D)\VIDEO_TS\VTS_01_1.VOB

  38. Nathalie Le Gall

  39. Références utilisées : • Conférence de Mme Bouysse « Entrer dans l’écrit » nov 2012 • « Le langage à l’école maternelle » document d’accompagnement des programmes de 2008 • DVD « Apprendre à parler » Sceren 2010 • DVD « Les apprentissages en maternelles » Sceren Académie d’Amiens • Revue « La classe maternelle » Dossier : Différencier, oui mais comment ? Avec ses vidéos • Dossier d’actualité n°40 de dec 2008 du Service de veille scientifique et technologique • Dossier « Individualiser le travail des élèves : des pistes tracées par des innovateurs » dans : Education et Formation n°65

  40. Pour la prochaine animation du mois de Mai • Quels besoins avez- vous ? • Pouvez-vous amener une situation que vous voudriez voir individualiser, différencier? Nathalie Le Gall

  41. On peut prévoir de travailler sur : • Les différents types de différenciation. • Différenciation en écriture (graphisme) • L’aide personnalisée (à partir du travail effectué par les collègues en stage) Nathalie Le Gall

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