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LE SEL ET LA LUMIERE. Diaporama de Jacky Questel. …Jésus disait : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors, et les gens le piétinent. Vous êtes la lumière du monde.
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LE SEL ET LA LUMIERE Diaporama de Jacky Questel
…Jésus disait : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors, et les gens le piétinent. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brûle pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes ; alors, en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre père qui est dans les cieux. Matthieu 5, 13-16
Je me demande, Jésus, comment les disciples qui t’entouraient ont accueilli cette parole. Eux, une poi-gnée d’hommes dans un petit pays dominé par son puissant voisin, un groupe vagabond errant sur les chemins, comment être la lumière du monde ? Et nous, 2000 ans après, comment recevoir cette pa-role si impérative ? "Nous sommes". Nous n’avons pas à le devenir, nous sommes. Nous sommes le sel et la lumière. Mais nous devons le rester !!! Nous devons accueillir cette lumière en nous, la lumière que tu nous confies, lumière divine dans un vase sale et terreux, qui l’occulte trop souvent. Sel de la terre, lumière du monde… Et cela s’adres-se à chacun, à chacune de nous. Comment faire ? La terre, le monde, c’est immense ! Et notre flamme est faible et vacillante.
Comment y arriver ? Que faut-il ? Faut-il lire, étudier dans des livres et des livres ? Se concentrer pour acquérir un savoir en théologie ou exégèse ? Notre savoir, il est en nous. Nous devons ai-mer. Il nous semble bien impossible d’être la lumière qui éclaire le monde ! Mais notre Petite Thérè-se, la grande Petite Thérèse de Lisieux, nous a dit : si tu ne peux être la lumière sur la monta-gne, sois la lampe dans la maison. Cela nous convient mieux. Mettre de la lumière dans les cœurs de nos proches, TA lumière, Seigneur, c’est bien notre ambition.
Si, dans la ville, dans chaque maison de la ville brille une flamme, si ténue soit-elle, la ville sur la montagne resplendira… Mais donner de la lumière à nos proches ne veut pas seulement dire les aimer. Ne veut pas dire les éclairer de notre lumière. C’est aussi allumer, entretenir ou ranimer la lumière, TA lumière dans leur cœur. Mais je puis aussi l’éteindre, par des phrases anodines, dites sans même y penser : "ne joue pas avec Hamed, c’est un arabe !" Ou bien : "la voisine vient de m’appeler pour lui faire quel-ques courses car elle est malade, mais j’ai bien autre chose à faire !" Ou bien… Ou bien… Elles sont multiples, ces petites phrases dites sans même réfléchir !
Et chaque fois notre lumière se ternit, et chaque fois nous éteignons un peu plus la lumière dans le cœur de nos proches, que nous aimons pourtant de tout notre cœur. Jésus est formel. Dans ces paroles comme en bien d’autres occasions, il me en garde contre les paroles non suivies d’effet. Et ce sont nos actions qui porteront témoignage, qui diront au monde, par analogie, combien Jésus aime l’homme, tous les hommes. Bien faire son travail, si humble soit-il, avec le sourire, cela interroge déjà notre entourage, prompt à rechigner devant la tache à accomplir. Ne pas assommer l’autre par nos jérémiades…
Car "aimer", ce n’est pas seulement aimer nos proches ! Jésus nous a dit : "quel mérite y auriez-vous ? Les païens aussi aiment leurs enfants ! Mais vous, aimez vos ennemis…" Il faut dire que aimer nos ennemis peut nous paraître un acte héroïque qui nous valorise, et puis souvent nos ennemis sont loin… Mais donner un verre d’eau à l’ouvrier qui travaille dans notre jardin, inviter Ahmed à goûter, ren-dre avec le sourire le service demandé… Avez-vous remarqué qu’on dit "RENDRE ser-ice" ? Il y a la demande, il y a la réponse, et les deux sont enrichissants pour soi et pour l’autre. Que l’on ose demander en toute simplicité ou que l’on acquiesce, chacun en sort grandi. Mais c’est là une digression.
Ce sont tous ces petits gestes consentis dans la joie et l’amour qui alimentent cette lumière en nous. Qui nettoient le vase que nous sommes, vase où est déposée la pré-cieuse flamme. Cela le décante, le purifie, le rend plus transparent. Les saints ? Regardez-les, ils ne sont que transparence ! On les regarde, et on voit Dieu… Bien sûr, nous ne pourrons jamais arriver à autant de transparence. Mais nous devons, jour après jour, encore et encore, veiller à la propreté de nos vases, c’est-à-dire de nos âmes, qui s’encrassent si facilement.
Et, si chacun s’y met, des milliers de lumières brilleront sur les mon-tagnes, et le monde en sera éclairé…
Dessins : cliparts de Micro-application, travaillés dans PhotoFiltre. Texte : Jacky Musique : Daquin, abaye de Solesmes : « qu’Adam fut un pauvre homme » Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/