200 likes | 320 Views
PROFIL DE RISQUE INTÉGRÉ DU RÉGIME DE RENTES DU MOUVEMENT DESJARDINS (RRMD). Le RRMD en chiffres. Plus de 500 employeurs 35 900 participants actifs 6 600 retraités 12 000 en 2014 5,5 G$ 10 G$ en 2014. Le RRMD – Un modèle de gouvernance.
E N D
PROFIL DE RISQUE INTÉGRÉDU RÉGIME DE RENTES DU MOUVEMENT DESJARDINS (RRMD)
Le RRMD en chiffres Plus de 500 employeurs 35 900 participants actifs 6 600 retraités 12 000 en 2014 5,5 G$ 10 G$ en 2014
Le RRMD – Un modèle de gouvernance Plan stratégique triennal Plan d’affaires annuel : 39 initiatives en 2008 Plan de gouverne (règlement intérieur) : reddition de compte Politique de financement Politique de placement et budget de risque Étude d’appariement Un comité de retraite « fort »
RRMD – Objectifs du profil de risque intégré Améliorer encore la gouvernance Ultimement, augmenter la rentabilité du RRMD S’assurer de connaître tous les risques et les prendreen charge Maintenir le risque global du Régime à un niveau acceptable
RRMD – Les étapes 1re étape • Établissement de l’inventaire des risques (90 risques) par la Permanence du RRMD • Recherche d’un consultant chevronné • Établissement du profil de risque intégré (2006) 2e étape (2007) • Révision du profil de risque • Établissement d’un tableau de bord
Notions de base de la gestion de risque Qu’est-ce que le risque? • Le risque inhérent est une expression de la probabilité et de l’incidence d’un événement ou de circonstances spécifiques avant la prise en considération des contrôles. Le risque inhérent tient compte de la conjoncture organisationnelle et de l’environnement d’exploitation sous-jacents de l’organisation ou de l’unité. • Le risque résiduel est le niveau de risque qui reste en ce qui concerne l’atteinte d’un objectif ou d’un résultat, une fois que les contrôles et autres mesures d’atténuation en place ont été pris en considération.
Gestion intégrée des risques Définition • La Gestion Intégrée des Risques, ou GIR, est un ensemble de pratiques de gestion appuyées d’une culture de risque qui permettent d’évaluer, de communiquer et de gérer le risque en fonction du profil de risque de l’organisation et des opportunités qui s’offrent à elle.
Gestion intégrée des risques La GIR permet d’amener la gestion du risque au-delà du niveau d’activité individuel ou des silos fonctionnels, de sorte que : • les risques puissent être évalués horizontalement dans l’ensemble du régime • les risques puissent être évalués verticalement (c’est-à-dire à de multiples niveaux) au sein du régime • tous les types de risques (stratégiques, opérationnels, financiers, etc.) soient examinés de manière à ce qu’on comprenne l’exposition au risque dans toute son étendue • la gestion du risque soit incorporée à la planification et la prise de décisions au sein du régime
Définition du processus AERC • Approche structurée axée sur l’expertise spécifique des intervenants du régime (autoévaluation des risques et des contrôles) • Complémentarité des facilitateurs grâce à leur expérience et leur regard extérieur (indépendance, impartialité, connaissance de ce qui se fait ailleurs et des cadres reconnus en gestion du risque) • Appréciation égale des participants quelle que soit leur hiérarchie dans la détermination et l’évaluation des risques • L’AERC est un processus d’aide à la décision pour gérer ses risques
Étapes typiques d’une AERC • Définition du cadre de l’intervention • Définition des gabarits et des échelles • Collecte et analyse des informations disponibles sur le régime • Définition des catégories de risque • Identification, définition et classification des risques • Identification des échelles d’évaluation • Mise en place d’atelier(s) d’évaluation (votes interactifs) • Rédaction du rapport final (cartes des risques, analyses, etc.) • Soutien dans la réalisation des interventions (tableaux de bord, plans d’action, indicateurs de risques, etc.)
Collecte et analyse des informations disponibles sur le régime Par un jeu d’analyses de la documentation déjà disponible et d’entrevues, on identifie : • des événements (cas vécus dans le régime ou dans l’industrie, incidents presqu’arrivés,...) • des facteurs de risque • des risques inhérents • des contrôles On convergence alors les risques inhérents avec les contrôles qui leur sont attribués
Autoévaluation des risques et contrôles • Présentation des risques inhérents avec les contrôles associés • Autoévaluation de chacun des risques par votes pour déterminer : • l’impact (financier, objectif, clients/partenaires, employés, réputation, sanction) • la fréquence probabilité (nombre d’incidents, observations qualitatives) • l’exposition = √(impact*fréquence ou probabilité) • l’efficacité des contrôles actuellement en place • le risque résiduel = √(exposition*efficacité des contrôles) • tendance • la stratégie à adopter (accepter, atténuer, transférer, éviter)
Résultats d’une AERC • Une fois les stratégies choisies (accepter, atténuer, transférer ou éviter), les gestionnaires définissent des plans d’action • Un plan d’action comporte l’action corrective, la personne responsable, un échéancier et l’objectif stratégique touché • Des indicateurs (niveaux de risques et tendances, pertinence des contrôles, cartes,...) soutiennent les prises de décision • Développement / actualisation d’un tableau de bord pour les risques • Le tableau de bord permet de suivre l’évolution des risques et des catégories en fonction des variations de divers indicateurs
Avantages de la GIR • Améliore le processus de décision, renforce la gouvernance de l’organisation, accroît la capacité d’atteinte des objectifs et réduit les écarts entre le perçu (du régime) et la réalité • Permet aux organisations de tirer partie des opportunités d’optimisation, de maîtriser son développement, de protéger les biens organisationnels tangibles et intangibles • Contribue à améliorer les résultats en gérant le risque de manière proactive • Outil pour améliorer l’allocation des ressources en fonction de l’importance relative des risques
La démarche GIR est continue • L’évolution des risques varient suivant la gestion interne, l’industrie et d’autres facteurs. Le profil de risques du régime n’est donc pas statique et évolue dans son environnement • Il convient de suivre et maîtriser cette évolution pour pérenniser ses activités • La démarche gagne à être continue, dynamique; elle propose des outils et une méthodologie souple pour faciliter la gestion des risques dans le temps • Permet de développer des tableaux de bord qui assistent le régime à exercer une vigie sur l’évolution des risques et l’impact de ceux-ci sur l’atteinte des objectifs
Facteurs de succès • Un engagement de la part de la direction et des comités de retraite avec des directives claires qui sont communiquées efficacement • Un solide leadership fonctionnel • Une culture du risque partagée à tous les niveaux • Le ciblage des domaines à risque • Une méthode de formation et de soutien axée sur « l’apprentissage par l’action »