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CENTRE D’ORIENTATION ET DE PLANIFICATION DE L’EDUCATION. Exposé en Economie Générale. INDICATEURS MACROECONOMIQUES. Réalisé par : . KHADIJA CHABIB SALOUA BEQQALI HASNAA ELACHHEB HANANE LAMRIQ AMAL CHEDDADI . Encadré par : . Mr. BENJILALI. COPE : 2011 / 2012. PLAN.
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CENTRE D’ORIENTATION ET DE PLANIFICATION DE L’EDUCATION Exposé en Economie Générale INDICATEURS MACROECONOMIQUES Réalisé par : KHADIJA CHABIB SALOUA BEQQALI HASNAA ELACHHEB HANANE LAMRIQ AMAL CHEDDADI Encadré par : Mr. BENJILALI COPE : 2011 / 2012
PLAN Introduction Le produit intérieur brut (PIB) Taux de croissance du PIB réel Taux d’inflation Taux de chômage
Introduction: En économie, un indicateur est une statistique construite afin de mesurer certaines dimensions de l’ activité économique Les indicateurs macro-économiques caractérisent le niveau de développement de l’économie et indique autant la croissance économique que la dépression. Ils servent également à prévoir la tendance des prix. Dans notre exposé on va traiter les indicateurs les plus connus qui sont : le taux de croissance du PIB Le taux d’inflation Le taux de chômage
Le revenu d’une personne est une variable importante, le revenu total d’un pays l’est aussi • Le PIB est la variable qui préoccupe le plus les macro-économistes • Le PIB mesure la croissance économique d’un pays • Le PIB donne une indication sur la puissance économique et la richesse d’un pays
Définitions : Le PIB, produit intérieur brut, est: • l’ensemble des biens et services produits et vendus par un pays déterminé pendant une période déterminée (généralement l’année) • C’est une mesure de la richesse créée ,pendant un temps donné ,sur le territoire national par tous les agents résidents (entreprises marocaines ou étrangères, administrations) Remarque: Le PIB par habitant permet de mesurer le niveau de vie des habitants d’un pays, il se calcule ainsi : PIB par habitant = PIB / population totale
Méthodes de calcul du PIB: • La méthode des valeurs ajoutées • La méthode des revenus • la méthode des dépenses
La méthode des valeurs ajoutées: PIB=somme des valeurs ajoutées • C’est la méthode la plus fréquemment utilisée pour le calcul du PIB • Il est calculé ainsi: • La valeur ajoutée est la richesse créée par une entreprise ou une administration • On obtient la valeur ajoutée par la relation suivante • Où la production vendue est mesurée par les quantités vendues multipliées par le prix (la production vendue correspondant au chiffre d’affaires), et où les consommations intermédiaires représentent les achats de biens et services auprès des fournisseurs de l’entreprise (matière première, fournitures, services, énergie) nécessaires à la production. Valeur ajoutée = production vendue ou stockée – consommations intermédiaires
La répartition de la valeur ajoutée: • La valeur ajoutée bénéficie à tous ceux qui ont participé à la création de richesses. • Elle permet de rémunérer: • le personnel (paiement des salaires) • les apporteurs de capitaux (versement des dividendes aux actionnaires, versement des intérêts aux préteurs) • Les administrations (impôts, taxes et cotisations sociales versés) • l’entreprise elle-même, pour la partie de la valeur ajoutée non distribuée (bénéfice , réserves indispensables aux futurs investissements)
La méthode des revenus: • PIB est la somme des revenus des facteurs de production (capital, travail, terre…) Avec : • W : les salaires • EBE : l’excédant brut d’exploitation, représente le profit brut des entreprises. Il est obtenu en soustrayant de la valeur ajoutée la rémunération des salariés et les impôts liés à la production versés par les entreprises. • RMB : le revenu mixte brut, il représente l’EBE des entreprises individuelles. • T : les impôts • Sb : les subventions PIB = W + EBE + RMB + T - Sb
La méthode des dépenses : • On peut mesurer le PIB par la totalité des dépenses effectuées par tous les agents économiques pour acquérir les biens et services finals produits par l’économie nationale. • L’égalité entre la production, le revenu global et les dépenses totales peut être illustrée par le diagramme des flux circulaires suivant:
Diagramme des flux circulaire: LE MARCHÉ DES BIENS ET DES SERVICES Biens et Biens • Les entreprises vendent. • Les ménages achètent. services et services achetés vendus LES ENTREPRISES LES MÉNAGES • Elles produisent et vendent des biens et des services. • Elles achètent et utilisent des facteurs de production. • Ils achètent et consomment des biens et des services • Ils possèdent et vendent les facteurs de production LE MARCHÉ DES FACTEURS DE PRODUCTION Travail, terre Intrants pour la et capital production • Les ménages vendent. • Les entreprises achètent. Salaires, loyers, et profit Dépenses Revenus Revenu = Flux réel = Flux de dollars
Composantes du PIB: Y = C + I + G + (X-M) • L e PIB est égal à la somme des: • Dépenses de consommation (C) • Dépenses d’investissement (I) • Achat du gouvernement (G) • Exportations nettes, soit les exportations moins les importations (X–M) La valeur de la production La valeur des dépenses
La consommation (C): • les dépenses des ménages en biens et services, à l’exception de l’achat des biens immobiliers neufs • L’investissement (I): • les dépenses d’équipement, d’inventaire et d’infrastructures, y compris en biens immobiliers neufs • Les achats du gouvernement (G): • les dépenses en biens et services effectuées par les différentes composantes du gouvernement • ils n’incluent pas les paiements du transfert parce que ces derniers ne parviennent pas d’échange de biens et de services • Les exportations nettes (X-M): • les exportations moins les importations
PIB nominal- PIB réel : • PIB nominal ou courant: c’est l’ensemble des biens et services produits et vendus affectés des prix de l’année courante. • La variation du PIB courant résulte du changement des prix et/ou de la production • Résultat: le PIB nominal ne mesure pas la véritable richesse d’un pays • PIB réel: c’est le niveau de production de l’année courante affecté des prix de l’année de base • Variation de PIB réel mesure la véritable variation de la richesse • Déflateur IIPPIB (indice implicite des prix du PIB): mesure le niveau général des prix de toute la production
Exemple de calcul: 2003 1Dh 100 2Dh 50 2004 2Dh 150 3Dh 100 2005 3Dh 200 4Dh 150 200Dh 200Dh 100 600Dh 350Dh 171 1200Dh 500Dh 240 * : en choisissant 2003 comme année de base
Difficultés du calcul du PIB: • L’absence d’enquêtes annuelles permanentes fait que la valeur ajoutée de certaines branches économique ne soit approchée qu’approximativement • Des données inaccessibles du fait des cloisonnements administratifs: interdiction de l’accès aux déclarations fiscales • Une économie parallèle importante difficile à quantifier: • l’économie illégale (activités productives mais illicite: commerce de drogue, etc.) • Une production domestique conséquente non comptabilisée
Définition: Le taux de croissance est un indicateur économique utilisé pour mesurer la croissance de l'économie d'unpays d'une année sur l'autre. Il est défini par la formule suivante qui relie les produits intérieurs bruts (PIB) réels de l'année t et de l'année t-1 TC = ( PIB réelt - PIB réel(t-1) ) / PIB réel(t-1) ) * 100
Taux de croissance économique: • La performance des économies et leur comparaison se font sur la base du taux de croissance économique c’est l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la croissance économique • Il se calcule sur la base du PIB réel • Si TC>0 croissance économique • SI TC<0 récession économique • Si TC=0 stagnation économique • Le calcul de taux de croissance ne se limite bien sûr pas au PIB, et le taux de croissance de toute autre variable se calcule de la même manière. .
La relation entre le taux de croissance et le taux de chômage: • La relation entre le taux de croissance et le taux de chômage: • La loi d'Okun, en économie, a été proposée par Arthur Okun en 1962. Elle décrit une relation linéaire empirique entre le taux de croissance (du PIB) et la variation du taux de chômage
la loi prend la forme ∆ PIB réel(%) = 3% - 2 * ∆Taux de chômage(%) Si le taux de chômage s’élève de 6% à 8%, le taux de croissance du PIB réel se calcule comme suit: ∆ PIB réel(%) = 3% - 2 * ∆Taux de chômage(%) = 3% - 2 * (8% - 6%) = - 1% Donc on a une baisse de 1% du PIB réel ce qui traduit un régression économique.
Exemples de calcul: • Le taux d’accroissement, ou encore taux de croissance, est le rapport entre ce qui a été ajouté (ou retiré) et ce qu’on avait au départ • Exemple 1: une quantité qui passe de 100 à 150 a augmenté de 50 %. Pourquoi ? parce qu’on a ajouté 150-100 = 50, et qu’on avait 100 au départ. Le rapport de ce qui a été ajouté sur ce qu’on avait au départ est bien 50/100 = 0,5 = 50 %.
Exemples de calcul: • Exemple 2: Taux de croissance dans un pays pour 2005 On compare le PIB réel de l’année 2005, à celui de la période précédente, soit 2004. • PIB 2004 = 1 280 000 • PIB 2005 = 1 150 000 En 2005, le taux de croissance fut de 11.30 % ((1 280 000 – 1 150 000) / 1 150 000) * 100 = 11.30 %
La croissance économique au Maroc : • selon le ministère de l’économie et de finance (Direction des études et des prévisions financières) • Grâce à l’éventail de réformes structurelles engagées par le Maroc, l’économie marocaine évolue à un rythme de croissance relativement rapide. Elle a enregistré durant la période 2003-2009 un taux de croissance annuel moyen de 5%
La courbe suivante montre l’évolution du taux de croissance économique réel au Maroc entre l’année 2005 et l’année2010
1-Définition L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. C’est un indicateur de stabilité macroéconomique qui rend compte de la qualité des politiques mises en œuvre dans un pays.
Les types d’inflation L’inflation déclarée: ou ouverte est une hausse générale et cumulative des prix, cette hausse s’accompagne souvent d’une augmentation de la monnaie en circulation. L’inflation rampante: L’inflation est qualifiée de rampante lorsque le taux d’inflation augmente de quelques points de pourcentage par an. Le taux de la hausse des prix se caractérise par la faiblesse, mais aussi par la continuité. Ce type d'inflation est commun à tous les pays développés. L’inflation galopante: L’inflation galopante est caractérisée par une hausse des prix plus importante, d’un taux annuel comportant deux ou trois chiffres. Dans sa forme extrême, la hausse forte et continuelle des prix devient de l’hyperinflation.
l’indice des prix à la consommation • C’est un instrument de mesure de l’inflation. Il permet d’estimer, entre deux périodes données ,la variation du niveau général des prix des biens et des services consommés par les ménages dans un pays donné.
Le calcul d’un IPC • Choisir un panier de biens et services représentatif. • Trouver les prix. • Calculer le coût du panier. • Choisir une année de base et calculer l’indice de prix.
Exemple: • L’IPC canadienest calculé à partir d’un panier comprenant un peu plus de 600 b&s, classés en 8 catégories.
EXERCICE: -Calculer l’indice des prix à la consommation à l’année 2002.
Solution : Pour calculer l’ IPC à l’année t on applique la formule suivante : p: prix q: quantité
IPC 2002 = [(160 000×100) + (4500×150)] / [(150 000×100) + (5000×150)] × 100 = 105,9 • Lorsque l'indice passe de 100 à 105, une hausse de 5 % a lieu. Les prix ont donc augmenté en moyenne de 5 %. Comme notre exemple le montre, cela n'empêche pas qu'un prix ait baissé.
Calcul du taux d’inflation • Le taux d’inflation correspond au taux de variation de l’indice des prix à la consommation entre 2 dates.
Si l’indice des prix à la consommation est 110 pour l’année N (I1= 110) et 115 pour l’année N+1 (I2= 115), le taux d’inflation de l’année N+1 est : Taux d’inflation = (I2 -I1) ×100 / I1 = (115-110) ×100/ 110 = 4,54 % Le taux d’inflation est donc de 4,54 %. Exemple :
L’inflation par la monnaie C’est la création excessive de la monnaie. Milton Friedman explique que « l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire ». puisque le prix des biens augmente, il faut plus de monnaie pour les acquérir. L’inflation est donc liée à une création monétaire. L’origine de l’inflation est donc dans la maitrise insuffisante par les autorités économiques et politiques de la croissance de la masse monétaire.
L’inflation par la demande Déséquilibre entre l’offre et la demande . lorsque la demande globale des agents économiques (demande des biens de consommation et de demande des biens de production) est supérieure à l’offre globale (ensemble des biens et des services mis à la disposition de l’économie),le niveau général des prix tend à augmenter: ainsi nait l’inflation par la demande.
L’inflation par les couts. Les entreprises fixent leurs prix en fonction de leur coûts, or les coûts de production peuvent augmenter (hausse des salaires, des matières premières, des prélèvements, des taux d’intérêt...) et l'entreprise répercutera cette hausse sur le prix de vente.
l’inflation importée • Si un bien importé joue un rôle fondamental dans la production, la hausse de son prix peut avoir un impact inflationniste (cela a été le cas avec le choc pétrolier de 1973). • De même la dépréciation de la monnaie fait augmenter le prix des biens importés.
Création excessive de la monnaie. • Les gens ont plus d’argents. • La demande des biens et service augmente. • L’augmentation des couts de production. • Demande de hausse des salaires. • Augmentation des prix de vente.
la désinflation • La désinflation: C’ est une diminution du taux d’inflation ,les prix augmentent toujours mais a un rythme moins important qu’ auparavant . Ce ralentissement de la hausse des prix est du à • une politique budgétaire restrictive avec une hausse des impôts qui touche à la fois les ménages et les entreprises. Donc qui grève le pouvoir d’achat des ménages et qui grève les profits des entreprises. • -une politique monétaire restrictive : qui draine les liquidités injectées en période d’inflation.
La déflation La déflation : est le gain du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix, c’est une inflation négative. Et elle se définit aussi comme un environnement de ralentissement du produit national (contraction du PIB) ,de baisse des prix et d’accroissement du chômage.