Réponses à l’écosondage réalisé au lycée Marseilleveyre (Marseille,France)

1. Réponses à l’écosondage réalisé au lycée Marseilleveyre (Marseille,France) Projet Coménius Riga ,mai 2009

2. Public interrogé • 39 adultes ,dont14 hommes et 25 femmes • 187 élèves de terminales, dont 88 garçons et 99 filles • 204 élèves de premières, dont 103 garçons et 101 filles • 199 élèves de secondes, dont 90 garçons et 108 filles

3. Une personne sur quatre n’est pas familiarisée avec le tri sélectif, mais les trois quart les utilisent…lorsque les poubelles existent.

4. Si le tri sélectif est vertueux pour la grande majorité, son exigence est curieusement inégale selon le lieu: le lycée serait-il un espace dans lequel l’environnement a moins d’importance…alors que l’on y vit le plus d’heures de la journée?

5. Le tri, même partiel, des déchets est une pratique pour la majorité, mais occasionnelle dans un cas sur cinq et un quart des personnes le néglige.

6. Réponses partagées entre ceux qui font, ceux qui ne font pas et ceux qui de temps en temps facilitent le retrait de matériauxtoxiques grâce à la collecte.

7. Les sacs écologiques sont encore inconnus pour le tiers des sondés: le sac en courses est encore sur la ligne de départ!

8. Encore plus mystérieux pour la majorité ,pour laquelle les emballage éco sont trop discrets voire absents dans les circuits de distribution classique.

9. 14% de réfractaires, pour tous les autres, jeter n’est pas un luxe, réutiliser améliore le confort…il suffit qu’ils aient le choix

10. En pratique, économiser l’eau n’est systématique que pour 46% des sondés, 26% avouent ne pas limiter leur consommation d’eau. A la question « Pourquoi économiser l’eau? » 46% répondent : l’eau coûte cher, 54% : c’est une ressource à protéger.

11. La toilette sous la douche est passée dans les mœurs à près de 90%!C’est une économie de plus de la moitié de la consommation d’eau…si la durée de la douche ne dépasse pas 5 minutes.

12. Nous y voilà! La douche est le geste au cours duquel nos lycéens ont le plus tendance à laisser couler. Un bon point pour le brossage des dents (à condition de ne pas rincer longuement ou mieux, d’utiliser un verre pour cela). Pour la vaisselle, il faut se perfectionner .

13. Limiter les fuites d’eau n’est pas une urgence pour plus d’un tiers des sondés.

14. Pour 70% des familles, l’introduction des ampoules à basse consommation d’énergie a commencé. Les autres devront s’y engager puisque bientôt ce seront les seules proposées.

15. La majorité des personnes éteignent l’éclairage en sortant d’une pièce, mais pas automatiquement. Par contre, l’arrêt des ordinateurs, TV, radio dès qu’ils ne sont pas utilisés, rencontre pas mal de réticence.

16. Les rares participations concernent des manifestations locales à Marseille (parc des calanques) des actions de replantation (massif de l’Etoile) ou plus générales (tracts de Greenpeace).

17. Nos lycéens sont plutôt mécontents de l’état de l’environnement dans la ville.

18. Responsabilité à deux faces: les activités qui participent à la mauvaise qualité de l’environnement ressentie et les acteurs potentiels de son évolution. La réponse est claire et cohérente: les habitants sont les premiers cités, avant les usines et le gouvernement. A noter, la place des autorités locales, modeste et le hors jeu des écoles.

19. Ecocitoyens mais pas écolycéens! Souvenez-vous que ¾ sont prêts à utiliser les poubelles à tri sélectif si elles existent…

20. Donc l’accumulation de détritus divers hors des poubelles ne s’expliquerait pas par un manque de volume disponible …

21. L’emplacement est jugé moins satisfaisant que le nombre des poubelles. Les suggestions: la cour, les couloirs, la sortie des bâtiments, le stade, le foyer, le self, les toilettes, les classes, le parc, partout…

22. Conclusions • Prise de conscience de la nécessité de mieux gérer l’environnement • Pratique des gestes d’économie de l’eau et de l’énergie • Effort de gestions des déchets dans la famille • Problème de mise en pratique des gestes écocitoyens dans l’établissement scolaire