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Jésus, que ma joie demeure !. Épiphanie du Seigneur. Engendré avant l'aurore et avant les siècles, le Seigneur, notre Sauveur, apparaît aujourd'hui au monde. Jésus, que ma joie demeure !. La fête de l’Épiphanie est la suite du mystère de Noël, avec une grandeur qui lui est propre.
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Jésus, que ma joie demeure ! Épiphanie du Seigneur
Engendré avant l'aurore et avant les siècles, le Seigneur, notre Sauveur, apparaît aujourd'hui au monde. Jésus, que ma joie demeure !
La fête de l’Épiphanie est la suite du mystère de Noël, avec une grandeur qui lui est propre. Son nom signifie Manifestation, destinée à honorer l’apparition de Dieu au milieu des hommes. L’Église grecque donne à cette fête le vénérable et mystérieux nom de Théophanie pour signifier une apparition divine. Les Orientaux appellent cette solennité : les Saintes Lumières. Nous, nous nommons cette fête : la Fête des Rois, en souvenance des Mages venus à Bethléem.
Jésus, que ma joie demeure ! Ta lumière a brillé, ô Jérusalem, la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. Les nations marcheront à ta lumière.
Jésus, que ma joie demeure ! Les Mages, ouvrant leurs trésors, offrirent au Seigneur l 'or, l 'encens et la myrrhe.
Jésus, que ma joie demeure ! Cette étoile scintille comme une flamme ; elle signale Dieu, le Roi des rois. Les Mages l’ont aperçue, et ils ont offert leurs présents au grand Roi.
Resplendis, Jérusalem : voici venir ta lumière ! Sur toi se lève la gloire du Seigneur. Jésus, que ma joie demeure ! Les nations marcheront vers ta lumière, les rois vers la splendeur de ton aurore.
Ô joie ineffable de ta naissance ! Mais joie plus ineffable de ton Épiphanie ! Dans cette fête nuptiale où l’Église ton Épouse, née à peine, reçoit déjà les honneurs de Reine, nous chanterons, ô Jésus, dans tout l’enthousiasme de nos cœurs, cette sublime antienne, où les trois mystères se fondent si merveilleusement en un seul, celui de ton ALLIANCE avec nous :
Aujourd'hui, l'étoile a guidé les Mages à la crêche. Aujourd'hui, l'eau s'est changée en vin au festin de noces. Jésus, que ma joie demeure ! Aujourd'hui, dans le Jourdain, le Christ Jésus a voulu être baptisé par Jean, afin de nous sauver. Alléluia !
Dieu nous a sauvés, et il nous a donné une vocation sainte, non pas à cause de nos propres mérites, mais à cause de son projet à Lui et de sa grâce amoureuse. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, maintenant elle est devenue visible à nos yeux, car notre Sauveur Jésus s’est manifesté en détruisant la mort et en faisant resplendir la vie Jésus, que ma joie demeure ! et l’immortalité par l’annonce de l’ÉVANGILE. (2 Tm 1, 9-10)
La piété des fidèles au Moyen Âge présentait au prêtre pour qu'il les bénisse, en la fête de l'Épiphanie, de l'or, de l'encens et de la myrrhe. L'on conservait en l'honneur des trois Mages ces signes touchants de leur dévotion envers le fils de Marie, comme gage de bénédiction pour les maisons et pour les familles. Jésus, que ma joie demeure !
Pour honorer la royauté des Mages venus de l’Orient vers l’Enfant de Bethléem, on élisait au sort, dans chaque famille, un roi pour cette fête de l’Épiphanie. Dans un festin animé d’une joie pure, et qui rappelait celui des noces de Galilée, on rompait un gâteau ; l’une des parts servait à désigner le convive auquel échue cette royauté d’un moment. Jésus, que ma joie demeure ! Deux portions du gâteau étaient détachées pour être offertes à l’Enfant Jésus et à Marie, en la personne des pauvres, qui se réjouissaient aussi en ce jour du triomphe du Roi humble et pauvre. Heureuses les familles au sein desquelles la fête des Rois se célèbre avec une pensée chrétienne !
Retournons contempler le triomphe du royal Enfant dont la gloire resplendit en ce jour avec tant d’éclat. Revêtons-nous de la foi et de l’obéissance des Mages ; adorons le divin Agneau au- dessus duquel s’ouvrent les cieux. Jésus que ma joie demeure ! Prenons place au mystique festin de Cana auquel préside notre Roi trois fois manifesté, et trois fois glorieux !
Livrons-nous tout entiers à l’allégresse d’un si grand jour ; et dans cette fête de la Théophanie, des Saintes Lumières, des Rois Mages, considérons avec amour l’éblouissante Lumière de notre divin Soleil qui monte à pas de géant, et qui verse sur nous les flots d’une lumièreaussi douce qu’éclatante.
Jésus, que ma joie demeure ! Tous les rois de la terre, l'adoreront. Tous les peuples le serviront. Alléluia ! Ps 72 (71), 11
Que la splendeur de ta gloire éclaire nos coeurs, nous t'en prions, Seigneur, afin que nous puissions traverser les ténèbres de ce monde et parvenir à la patrie de la lumière éternelle. Jésus, que ma joie demeure !
Comme il est beau de voir courir sur les montagnes le messager qui annonce la paix, le messager de la bonne nouvelle, qui annonce le salut, celui qui vient dire à Sion : Jésus, que ma joie demeure ! « Il est Roi, ton Dieu ! » (Is 52, 7)
Éclatez en cris de joie, ruines de Jérusalem, car le Seigneur a consolé son peuple, Il rachète Jérusalem ! Le Seigneur a montré la force divine de son bras aux yeux de toutes les nations. Et, d’un bout à l’autre de la terre, elles verront le salut de notre Dieu. Jésus, que ma joie demeure ! (Is 52, 9-10)
Nous venons t 'adorer, ô Jésus, dans cette royale Éphiphanie. Nous nous pressons sur les pas des mages ; car, nous aussi, nous avons vu l 'étoile, et nous sommes accourus. Jésus, que ma joie demeure !
MUSIQUE de Bach : " Jésus que ma joie demeure " À l'orgue : Jacques Boucher Trompette : Manon Lafrance Cartes faites à la main par une moniale de l'Abbaye TEXTES : Liturgie des Heures COMMENTAIRES : L'Année liturgique de Dom Prosper Guéranger Abbé de Solesmes Site, cliquez : http://www.sm2m.ca/ Pour nous écrire, cliquez : mailto:info@sm2m.ca Autres diaporamas monastiques, cliquez : http://www.sm2m.ca/popup.asp?s=4&ss=5&sss=1