1 / 12

Jean-Sébastien BACH Messe en Si mineur Généralités

Jean-Sébastien BACH Messe en Si mineur Généralités. Baccalauréat – option facultative musique Sessions 2011 - 2012. E. Michon, IA-IPR. La Messe en si mineur et les problématiques du programme de Terminale. L’œuvre et ses références au passé : La messe L’œuvre et son contexte :

garry
Download Presentation

Jean-Sébastien BACH Messe en Si mineur Généralités

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Jean-Sébastien BACHMesse en Si mineurGénéralités Baccalauréat – option facultative musique Sessions 2011 - 2012 E. Michon, IA-IPR

  2. La Messe en si mineur et les problématiques du programme de Terminale • L’œuvre et ses références au passé : • La messe • L’œuvre et son contexte : • Le style baroque, les figuralismes • La théorie des passions • Messe catholique et univers luthérien de Bach • L’œuvre et son organisation interne • La structuration du Credo • L’écriture, la structure des pièces • L’œuvre et son interprétation • L’interprétation baroque

  3. S O M M A I R E • La Messe en si mineur dans l’œuvre de Bach • Genèse de l’œuvre • Structure globale de la messe • Le CREDO : 1. Organisation structurelle 2. Procédés d’écriture 3. Analyse des différents mouvements • La Messe en si mineur et les problématiques du programme de Terminale

  4. Préambule La Messe en si dans l’œuvre de Bach : • La Messe en si mineur occupa Bach de manière intermittente pendant plus de 25 années. Contrairement à ce que l’on a longtemps admis, c’est bien à cette œuvre et non à l’Artde la Fugue qu’il a consacré ses dernières forces avant de mourir. • La Messe en si mineur n’est pas destinée à l’office, car beaucoup trop longue. C’est une conception abstraite et purement spirituelle, de dimensions gigantesques, pensée comme le couronnement de toute une vie de travail vouée à la musique sacrée : une sorte de « somme » comme l’est l’Art de la fugue pour l’écriture contrapuntique instrumentale. • Recherche d’une universalité : Bach se détourne sur la fin de sa vie de l’orthodoxie luthérienne pour rechercher une manière de penser plus œcuménique – lien entre les confessions catholique et protestantes. • L’œuvre est écrite pour chœur, 5 solistes – deux soprani – et orchestre.

  5. Genèse de l’œuvre • Le Kyrie en si mineur semble avoir été composé en 1733 pour une célébration à la mémoire de l’électeur défunt Frédéric Auguste 1er, ainsi que le Gloria en Ré Majeur la même année, pour l’avènement du nouvel électeur. Bach les regroupe, conformément à l’usage de son temps, en une Missa car seules ces pièces étaient exécutées à l’office religieux du dimanche.  • Le Sanctus à 6 voix (sans le Benedictus et l’Hosanna) est antérieur (1724, pour les fêtes de Noël). • Dans les dernières années de sa vie, Bach conçoit l’idée d’ajouter d’autres mouvements à ces pièces séparées. Son intention était, par l’adjonction d’un Credo et des sections finales, de créer une œuvre complète grandiose.

  6. Genèse de l’œuvre • Une œuvre constituée majoritairement de citations de pièces écrites préalablement – procédé de la Parodie - le plus souvent retravaillées ; seuls 8 mouvements sur 25 peuvent être considérés avec certitude comme des compositions originales. Deux exemples parmi d’autres : • No 20 Et expecto resurrectionem : Cantate 120 Gott man lobet • No 16 Crucifixus : Cantate No 12 Weinen, Klagen

  7. Structure globale • 25 morceaux organisés en 4 parties de longueur inégale : • Missa (Kyrie et Gloria), • Credo (intitulé Symbolum Nicenum), • Sanctus, • Autres mouvements (Hosanna, Benedictus, Agnus Dei, Dona nobis pacem). Toutes les parties sont organisées de manière très équilibrées : deux exemples • Kyrie : forme ternaire (deux chœurs encadrent un duo) • Credo : rigoureusement structuré, de manière symétrique autour du triptyque central – cf. plus loin La reprise de la musique du Gratias agimus tibi (Gloria) dans le Dona nobis pacem de la fin de la messe, la communauté des motifs musicaux qui relient l’Osanna au Pleni sunt coeli confirment la volonté de Bach de donner une unité à l’ensemble malgré la diversité des origines des différents numéros.

  8. Le CREDO : 1. Symbolum Nicenum Le symbole de Nicée: • Le Symbole de Nicée est une profession de foi commune aux trois grandes confessions chrétiennes, le catholicisme, l'orthodoxie et le protestantisme. C'est une des formes usuelles du Credo. Historique • Il a été élaboré au cours du 1er concile de Nicée, en 325, réuni par l'empereur Constantin Ier qui avait unifié l'Empire romain peu avant. Se rendant en Orient, il constate aussitôt le très grand nombre des dissensions au sein du christianisme. Afin de rétablir la paix religieuse et de construire l'unité de l'Église, il décide de convoquer tous les évêques afin de décider d'une loi (doxa, du grec, c'est-à-dire un dogme) commune aux chrétiens. Ce concile qui réunit des représentants de presque toutes les tendances du christianisme réussit à mettre en place de façon quasi-unanime un socle commun de croyance, exprimé en peu de mots : c'est le Credo. • Le texte original est grec.

  9. Le CREDO : 2. organisation structurelle Triptyque central

  10. Le CREDO : 3. procédés d’écriture (a) • Exploitation de formes archaïques (style d’église, stile antico) : • style motet avec exploitation de mélodies grégoriennes, dans le Credo (exploité comme sujet de fugue) et le Confiteor – en canon puis écriture sur teneur, comme cantus firmus – notamment. Cf. exemple vidéo • Mode myxolydien – Credo et Confiteor encore. • Nombreux chœurs à 5 voix • Vieux rythmes alla breve (4/2)

  11. Le CREDO : 3. procédés d’écriture (b) • Par opposition, nombreuses formes modernes pour l’époque : • Arias et duos avec ornementations issues de l’opéra italien (cf. No 14, duo Et in unum Dominum… dans lequel l’union mystique du Père et du Fils est symbolisée par une imitation à l’unisson qui se transforme en un canon à la quarte ; No 18, aria pour basse avec deux hautbois d’amour dont le serein dialogue peut signifier l’harmonie et la compréhension entre les religions catholiques et protestantes puisque nous sommes dans le Credo) • Style concertant (Gloria in excelsis deo, Et resurrexit)

  12. Le CREDO : Analyses • CREDO analyseguide d’écoute • PATREM OMNIPOTENTEM analyseguide d’écoute • ET INCARNATUS EST analyseguide d’écoute • CRUCIFIXUS analyseguide d’écoute • ET RESURREXIT analyseguide d’écoute

More Related