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Les principes de la gestion des risques

Les principes de la gestion des risques . 1. Accueil, Présentation des intervenants et des stagiaires . 12. 9. 15. 18. Tour de table 15 minutes. 2. Quelles sont vos attentes pour cette formation? . 12. 9. 15. 18. Exercice individuel sur Post it Tour de table, synthèse affichée.

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Les principes de la gestion des risques

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Presentation Transcript


  1. Les principes de la gestion des risques

  2. 1. Accueil, Présentation des intervenants et des stagiaires 12 9 15 18 Tour de table 15 minutes

  3. 2. Quelles sont vos attentes pour cette formation? 12 9 15 18 Exercice individuel sur Post it Tour de table, synthèse affichée

  4. 3.Remue–méninges sur les définitions et concepts clés 12 9 15 18 Exercice de groupe avec corrections 1 heure

  5. Quelles définitions ?REMUE-MENINGES • Dangers • Erreurs, • Violations • Evènements indésirables en médecine • Evitabilité • Barrières et défenses en profondeur • Gestion des risques Débriefing Corrections et notions essentielles

  6. Les événements indésirables, c’est quoi pour vous? Quels évènements seraient probablement déclarés (à l’instance de gestion des risques) dans votre établissement parmi les évènements indésirables listés ci dessous Lien à une cause unique 1-Patient décédé Le respirateur de SSPI branché incorrectement 8-Oubli d’injectable à l’infirmerie d’étage, ampoule retrouvée non percutée 4-Dispositif médical en panne sans double, par ex duodénoscope programme repoussé 9-Chute et fracture d’un patient agité en post op à J1 7-Patiente descendue au bloc sans visite de cardiologie demandée en CPA, refus d’anesthésie Pas de conséquences physiques pour le patient Conséquences majeures pour le patient 5-Patient ASA3, 85 ans Colectomie droite sur K Arrêt cardiaque sur la table 6-Avoir moins de MAR+IADE que de blocs ouverts 2-Hémorragie post opératoire à J7 après sortie à J0 en ambulatoire Reprise chirurgicale Relai anticoagulant mal géré par la chaîne médicale 3- Prescriptions téléphoniques des médecins à l’étage en post op Multicausalité Organisation Trajet de patient

  7. Les événements indésirables, c’est quoi pour vous? Quels évènements seraient probablement déclarés (à l’instance de gestion des risques) dans votre établissement parmi les évènements indésirables listés ci dessous MISE EN COMMUN DU RESULTAT DES GROUPES SUR TABLEAU ET COMMENTAIRES POURQUOI EN DECLARER SI PEU??

  8. Pourquoi ne pas déclarer tout?

  9. Le signalement des événements indésirables Combien et quoi déclarez vous? La littérature montre de façon répétitive que moins de 15% des évènements sont connus (en vert) Sur ces 15%, 6% sont notifiés pour signifier à la direction des mécontentements du personnel (détournement du but) Les médecins ne fournissent que 1 à 3% des 15% d’évènements notifiés (autant dire rien) La plupart des évènements notifiés ne portent pas sur des évènements vraiment médicaux Source : Amalberti & al, DRESS, 2006

  10. Risques et dangers Prévention Limite la probabilité DANGER Risque = fonction (gravité & probabilité) Protection Limite la gravité des conséquences RISQUE

  11. Barrières et défenses en profondeur Accident Défaillance Atténuation Récupération Prévention 11

  12. Avez-vous une idée de la fréquence et de la gravité des évènements indésirables en médecine ? Fréquence totale ? • 1 /10 patients entrant à l’hôpital • 1 /100 patients entrant à l’hôpital • 1 /1 000 patients entrant à l’hôpital • 1 /10 000 patients entrant à l’hôpital • 1 /100 000 patients entrant à l’hôpital • 1/1000 000 patients entrant à l’hôpital Fréquence des décès ? • 1 /10 patients entrant à l’hôpital • 1 /100 patients entrant à l’hôpital • 1 /1 000 patients entrant à l’hôpital • 1 /10 000 patients entrant à l’hôpital • 1 /100 000 patients entrant à l’hôpital • 1/1000 000 patients entrant à l’hôpital

  13. Un risque qui demeure très élevé dans l’absolu Radiothérapie Chirurgie Urgences Anesthésie ASA 1-2 Transfusion sanguine Risque médical Pas de systèmes après ce point Pêche artisanale Alpinisme himalayen Vols charters Aviation Civile Sécurité routière Rail (France) Activités ULM Agricole Industrie chimique Industrie Nucléaire Extrêmement sûr Très peu sûr 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 Risque de catastrophe 13 13

  14. Erreurs et violations • Erreurs : actes involontaires qui conduisent à un résultat non souhaité par soi même et par la norme • L’erreur peut résulter • Le plus fréquemment (80% des cas) d’une routine, distraction, etc • Plus rarement d’une connaissance mal contextualisée (18%) (on sait répondre, mais on ne mobilise pas la bonne connaissance sur le moment, et on est embarqué sur une autre direction) • Encore plus rarement d’une connaissance totalement absente (3% des erreurs) • La fréquence des erreurs est considérable (plusieurs à l’heure) • Mais la récupération (par soi même et le système autour de nous) est aussi considérable (90% des erreurs de routine sont immédiatement détectées) • Violations, déviances: actes volontaires de non suivi des procédures recommandées • IL n’y a violations que s’il y a réglementation ou norme

  15. probabilité gravité suivre identifier évaluer traiter Gestion des risques La gestion des risques consiste à identifier et contrôler les risques afin de les réduire et de les rendre acceptables Une démarche participative et continue, composée de quatre phases : identifier, évaluer, traiter et suivre les risques

  16. Le modèle de base pour la gestion des risques ERREURS LATENTES Pression à l’erreur par défaut d’organisation, de communication ou de conception sûre des matériaux et interfaces DEFENSES EN PROFONDEUR dont certaines sont érodées par routine, manque de moyens, etc… ERREURS PATENTES Erreurs & violations des acteurs médicaux EVENEMENTINDESIRABLE Auto détection et récupération Exemples Arrêt de progression par une barrière efficace Pression à la production Plateau technique incomplet Fatigue… Personnel manquant Distractions Mauvaise organisation des interfaces Le modèle du fromage Suisse Reason, J. 2003, L’erreur humaine, PUF 16

  17. Deux domaines de la sécurité du patient LE S TROUS DANS LE SYSTEMECoups perdus spectaculaires liés à la complexité du système médical inacceptables, médiatiques,+++ hors champ direct s de ma spécialité Pouvoir de ‘tuer ‘l’établissementRégulation de l’ARS Ma technique et mon métier Quels coups perdus sur mes patients par la prise en charge habituelle? Par exemple : je fais 150PTH/an, combien de non réussies, combien de complications, lesquelles et pourquoi? Grands nombres, grandes séries Amélioration continue/ EBM/ Epidémiologie 10% de la sécurité du patient 90% de la sécurité du patient Mauvais patient, erreurs tragiques J’ai eu 6 infections et 2 luxations en post op, dont une par chute Je me compare aux chiffres de la spécialité, je comprends pourquoi j’ai eu mes coups perdus, je prends des mesures correctives, je mesure à l’année N+1 Pour un établissement de 200lits MCO 2 à 4 accidents médiatiques en 20 ans si aucun travail de sécurité systémique 0 à 1 si un traitement efficace a été mis en place INTERÊT DES EPR INTERÊT DES AUDITS

  18. Quelques repères historiques réglementaires de la gestion des risques liés aux soins

  19. Repères sur la montée en puissance de la gestion des risques médicaux en France (1/4) • 1989: création de l’ANDEM : Agence nationale pour le développement de l’évaluation médicale la conduite de toute action dans le domaine de l’évaluation médicale, des soins et des technologies médicales ayant un impact en terme de santé publique. • Avril 1991, affaire du sang contaminé: la journaliste Anne-Marie Casteret publie dans l'hebdomadaire L'Événement du Jeudi un article prouvant que le Centre national de transfusion sanguine (C.N.T.S.) a sciemment distribué à des hémophiles, de 1984 à la fin de l'année 1985, des produits sanguins dont certains étaient contaminés par le virus du sida • Mai 1993 : Affaire de la clinique du sport : De janvier 1988 et mai 1993 contamination de 58 patients par la mycobactérie Xenopie, qui se trouvait dans le circuit d'eau de la clinique

  20. Repères sur la montée en puissance de la gestion des risques médicaux en France (2/4) • 1997: création de l’ANAES (en place ANDEM), mise en place de l’Accréditation des hôpitaux   • Loi du 1° juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l'homme • Institution des vigilances • La pharmacovigilance (médicaments), • l'hémovigilance (produits sanguins labiles), • La matériovigilance (dispositifs médicaux), • La réactovigilance (dispositifs médicaux de diagnostic in vitro), • La pharmacodépendance (stupéfiants et psychotropes), • La biovigilance (organes, tissus, cellules et produits thérapeutiques annexes), • La cosmétovigilance (produits à finalité cosmétique ou d'hygiène corporelle), • L'infectiovigilance (risque infectieux). • L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) est chargée de coordonner les vigilances sanitaires • La surveillance du risque infectieux est attribuée aux CCLIN (Centres de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales). • Création de l’InVS

  21. Repères sur la montée en puissance de la gestion des risques médicaux en France (3/4) • 2002 Loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé : • droit général du patient à être informé sur son état de santé ; • conditions d’accès à l’information médicale, notamment par le biais du dossier médical. • La loi proclame le "droit fondamental à la protection de la santé", qui doit être mis en œuvre par tous les moyens disponibles. Les établissements de santé doivent ainsi "garantir l'égal accès de chaque personne aux soins nécessités par son état et assurer la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible". • 2004 loi 2004-810 du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie, • 2004: Création de la HAS (en place ANAES) par la Loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie afin de contribuer au maintien d’un système de santé solidaire et au renforcement de la qualité des soins, au bénéfice des patients. • Création de l’agence de Bio médecine • 2006 Décret no 2006-909 du 21 juillet 2006 relatif à l’accréditation de la qualité de la pratique professionnelle des médecins et des équipes médicales exerçant en établissement de santé, modifié par le Décret 2008-92 du 30 janvier 2008 modifiant les dispositions relatives à l’accréditation de la qualité des pratiques professionnelles des médecins et équipes médicales exerçant en établissement de santé • 2007 Création de l’ANESM Agence nationale de la qualité et de l'évaluation des établissements et services sociaux et médico-sociaux • 2007: Affaire des irradiés d’Epinal, affaire des irradiés de Toulouse

  22. Repères sur la montée en puissance de la gestion des risques médicaux en France (4/4) • 2009 loi Hôpital Patients Santé Territoire du 21 juillet 2009 n°2009-879, dite loi HPST, promulguée au Journal Officiel le 22 juillet 2009, • La politique d'amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins est décidée par le directeur, conjointement avec le Président de la CME. • 2009 Arrêté du 31 décembre relatif à la procédure applicable aux protocoles de coopération entre professionnels de santé • 2010 avril, Décret no 2010-439 du 30 avril 2010 relatif à la commission médicale d’établissement dans les établissements publics de santé • 2010 octobre, décret 2010-1229 relatif à la télémédecine • 2010 novembre Décret n° 2010-1325 du 5 novembre 2010 relatif à la conférence médicale d'établissement des établissements de santé privés et à diverses modifications du code de la santé publique • 2010 novembre Décret no 2010-1408 du 12 novembre 2010 relatif à la lutte contre les événements indésirables associés aux soins dans les établissements de sante • Arrêté du 6 avril 2011 relatif au management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse Attendus ou en ré écriture • 2011 Décret sur le DPC • 2011 Décret sur la sécurité de l’opéré • 2011 Décret relatif à la chirurgie , volumes et sécurité • 2011 Décret relatif à la déclaration des EIG (?)

  23. Les nouvelles responsabilités en gestion des risques(1) • l'information du patient implique une responsabilité des professionnels eux-mêmes (professionnel de santé, établissement, service de santé ou organisme) • Lorsque, postérieurement à l'exécution des investigations, traitements ou actions de prévention, des risques nouveaux sont identifiés, la personne concernée doit en être informée, sauf en cas d'impossibilité de la retrouver » (article L.1111-2 du Code de santé Publique). • Un article du Code de la santé Publique définit l'autorité compétente en matière de déclaration d'EIG : le Directeur Général de l'ARS • Article L1413-14, Modifié par Ordonnance n°2010-177 du 23 février 2010 - art. 7Tout professionnel ou établissement de santé ayant constaté une infection nosocomiale ou tout autre événement indésirable grave lié à des soins réalisés lors d'investigations, de traitements ou d'actions de prévention doit en faire la déclaration au directeur général de l'agence régionale de santé. Ces dispositions s'entendent sans préjudice de la déclaration à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé des événements indésirables liés à un produit mentionné à l'article L. 5311-1. • Par ailleurs, dans la LOI HPST du 21 juillet 2009, l'ARS apparaît clairement comme la plateforme de régulation régionale cf. article 118 de la LOI : • parmi les missions et compétences : on note : art. L.1431-2 • a) Elles organisent …. le traitement des signalements des évènements sanitaires • b) Elles contribuent … à l'organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire. • e) Elles veillent à la qualité et à la sécurité des actes médicaux

  24. Les nouvelles responsabilités (2) • Décret sur le traitement des EIG, spécifique aux établissements de santé cible également le Directeur d'un établissement de santé (en concertation avec le Président de CME) pour arrêter l'organisation de la lutte contre les EIG. • Décret no 2010-1408 du 12 novembre 2010 relatif à la lutte contre les événements indésirables associés aux soins dans les établissements de sante. Et notamment son article : Art. R. 6111-2. - Le représentant légal de l’établissement de santé, après concertation avec le président de la commission médicale d’établissement dans les établissements de santé publics, ou avec la conférence médicale d’établissement dans les établissements de santé privés, arrête l’organisation de la lutte contre les événements indésirables associés aux soins. • La HAS est également concernée via les dispositifs dont elle a la charge : • certification des établissements (critère 8f: gestion des EI notamment) • accréditation des médecins (EPR uniquement). • Dans le cadre du dispositif d'accréditation il faut également souligner le rôle et à la responsabilité des OA-A, agréé par la HAS, et en charge d’analyser les EPR, d'élaborer les programmes de réduction des risques des spécialités que les médecins doivent mettre en œuvre, incluant le choix de cibles, la mise en œuvre des recommandations, et la participation à des activités de réduction des risques.

  25. PAUSE 12 9 15 18

  26. 4. Travail sur des cas cliniques 12 9 15 18 Exercice de groupe avec corrections 2 heures 1 heure en groupe 1 heure débriefing

  27. CONSIGNES • Lisez le cas clinique • Rapportez vos observations à la salle • Résumez le cas • Etablissez un résumé des causes et de la gestion de l’évènement • Quelle leçon en tirez vous en matière de gestion des risques. A quoi cela vous fait il penser ?

  28. CAS N°1 Qui contrôle ?

  29. CAS n°1 Le contexte • Un établissement MC de 100 lits, pas d’urgences, ville de 40 000 habitants. • Activité orthopédique réglée assez importante • Madame Marie M. 62ans, est adressée par son médecin généraliste au chirurgien orthopédique pour pied plat, valgus bilatéral invalidant • A l’examen, pied plat valgus adductus bilatéral réductible, plus marqué à gauche, associé à un hallux valgus rigidus important et bilatéral ; indication de correction chirurgicale • La patiente est adressée en consultation pré-anesthésique où il est noté des antécédents de diabète non insulino-dépendant, d’exogénose avouée, d’une pancréatite aigue en 1985 avec poly transfusion, d’une cholécystectomie par laparotomie, d’une grossesse marquée par une crise d’éclampsie. Elle est sous Glucophage (2cp le midi), Stagid 700 (1c matin, midi et soir). Le diabète est suivi par le médecin traitant. Un bilan complet hépato-cellulaire est demandé. L’anesthésie retenue est une rachianesthésie.

  30. CAS n°1 le séjour à la clinique (1) • La patiente entre à la clinique le 22 novembre à jeun à 7H30 • La rachianesthésie est pratiquée par un autre anesthésique que celui qui a fait la consultation pré-anesthésique. L’antibioprophylaxie par céfazoline est tracée. La durée de l’intervention, sans problème par ailleurs est de 3H20 • La patiente est transférée en SSPI à 15 h00 où elle séjourne 45minutes à nouveau sans problèmes. Une glycémie capillaire réalisée vers 15h00 donne 1.32g. Les prescriptions post op sont classiques : trithérapie antalgique par dafalgan, biprofénid, et contramal, thromboprophylaxie par lovenox 0.4./j et reprise du traitement habituel dès le soir. Il est également prescrit une surveillance des dextro et la levée du bloc neurologique toutes les 8h00. • Les suites opératoires sont simples, et le traitement hypo-glycémique prescrit par le généraliste repris dès le soir (glucophage 1000, 2c matin, midi et soir)

  31. CAS n°1 le séjour à la clinique (2) • Ce traitement est consciencieusement administré pendant 3 jours. • A J4 douleurs abdominales et dyspnée apparaissent, la saturation en O2 est de 85%, patiente cyanosée, et marbrée. • L’examen abdominal retrouve un ventre souple, une tachycardie, une absence de fièvre, pas de sang au toucher rectal. Le diagnostic primitif est celui d’une embolie pulmonaire ou d’une perforation d’ulcère gastrique liée à la prise d’anti-inflammatoires, • L’ECG montre un bloc de branche droit et le bilan biologique va retrouver une acidose lactique profonde avec une réserve alcaline à 2, des lactates à 14, associés à une insuffisance rénale avec hyperkaliémie à 9. • La patiente est immédiatement transférée en réanimation où elle décèdera vers 7 h00 du matin • En vérifiant le dossier, on retrouve bien la trace des différentes prescriptions et notamment l’ordonnance du généraliste datée du 19 novembre indiquant « Metformine 1000 (2c matin, midi, et soir) »

  32. CAS N°2 Le pied nu

  33. CAS n°2 Le contexte • Un établissement MC de 220 lits, ville de 400 000 habitants. • Activité orthopédique réglée • Madame Louise T., 73 ans, est adressée par son médecin généraliste au chirurgien orthopédique pour Hallux valgus droit • Confirmation du diagnostic et indication de correction chirurgicale à la consultation • La patiente est adressée en consultation pré-anesthésique où il est noté 85 kgs pour 1.62m, des antécédents d’hystérectomie, prothèses valvulaires cardiaques avec trt anticoag au long cours (AvK) coliques hépatiques et lithiase vésiculaire, HTA trtée. Consultation cardiologique donnant le feu vert pour intervention. Relais AVK pre 0p par anesthésiste (calciparine 0,6*2*j), ASA 3.

  34. CAS n°2 le séjour à la clinique • La patiente entre à la clinique le 16 octobre pour être opérée le lendemain • Elle descend au bloc en n°3 du programme réglée, à 9H50, après deux interventions ambulatoires • Elle est installée sur la table par la panseuse avec l’aide du brancardier. • La panseuse voit un pied gauche nu, alors que le pied droit à un chausson, et pense que c’est le pied à opérer. Elle prépare la patiente et les champs en conséquence; elle pose le garrot à gauche et termine l’installation. • L’IADE est en salle et est rejointe par l’anesthésiste cinq minutes avant l’induction. • Le chirurgien arrive pratiquement au moment de l’induction, et commence son incision sur le mauvais pied. • L’intervention se déroule sans problème pendant 2H10 • La patiente est extubée en SSPI; l’erreur ne sera dépistée que par les accompagnants à son retour en chambre. • En vérifiant, la check list a été remplie et signée par la panseuse sans anomalie signalée.

  35. CAS N°3 La blatte

  36. CAS n°3 Le contexte • Un établissement MCO de 530 lits et places, avec SAU et Maternité de niveau III • Un service de réanimation : • Capacité : • 6 lits de réanimation • 4 lits de soins intensifs • 2 de surveillance continue • Bâtiment vieillissant : • chronicisation d’incidents liés à la vétusté des locaux • demande de travaux pour remise à niveau et reconfiguration depuis 2 ans, inscrite au plan de travaux 2011

  37. Cas n°3 Les événements • Accumulation d’évènements sur une période courte : • 2 inondations successives par eaux usées qui proviennent des toilettes du bloc opératoire situé à l’étage supérieur • Une première inondation (21/09) localisée en dehors de la zone de prise en charge des patients • La seconde plus importante (13/10) touche le secteur de soins (couloir d’accès aux chambres), la continuité des soins contraint les soignants à traverser la zone inondée : risque d’infection « pédiportée »… • Fuite de la climatisation au dessus du lit d’une patiente : 03/11 • Historique : remise à niveau complète du circuit de ventilation-climatisation du service courant été précédent avec fermeture partielle du service • Insecte retrouvé sur une patiente par son fils : 08/11 • Lettre du mari de la patiente : demande d’info sur les mesures prises

  38. Cas n°3 - Les décisions (1) • Décisions suite à la première inondation : • Débouchage de l’évacuation • Neutralisation des WC du bloc opératoire • Mesure qui sera rapidement inappliquée (2 WC pour 50 personnes….) • Pas de déclaration d’événement indésirable, information via les cadres • Décisions suite à la seconde inondation : • Actions immédiates : aspiration, nettoyage vapeur • Réunion d’une cellule de crise : • Isolement de la zone d’origine de la fuite (salle de réunion) • Fermeture temporaire des lits de soins intensifs • Déplacement des patients des chambres exposées vers le secteur soins intensifs réaménagé • Bionettoyage + décontamination au peroxyde d’hydrogène des locaux • Le responsable de la Direction des Travaux informe de la réalisation immédiate de travaux : changement de canalisation ( diamètre) • Pas de déclaration d’événement indésirable • Décisions suite à la fuite de climatisation: • Signalement aux services techniques par les cadres • Diagnostic par un ouvrier des services techniques • Intervention société extérieure (changement de joint) • Pas de déclaration d’événement indésirable • Pas de rapport d’intervention donné au service de réanimation : incertitude sur la résolution du problème

  39. Cas n°3 : Les décisions (2) • Décisions suite à la découverte de la blatte: • Action immédiate : transfert vers d’autres hôpitaux de tous les patients décidé par le chef de service et information du SAMU • Information remontée par les cadres à la direction des soins • Motivation supplémentaire pour mettre la pression sur l’institution pour obtenir la réalisation des travaux • Réunion d’une cellule de crise (DG, chef de service, cadres, PH hygiéniste, Dir Sces Eco, Dir Soins) : • Validation par le directeur de la fermeture • Validation de la réalisation des travaux de remise à niveau et reconfiguration : fermeture > 1 mois • Désinsectisation • Ouverture de 3 lits de soins intensifs en SSPI • Rencontre famille de la patiente : Chef de service et cadre supérieurI • Réunion de direction (4 jours + tard) : DG, Pt CME, Dir soins, directeurs adjoints et Coordonnateur GDR • Constat de risque de perte de lits en cas de fermeture (autorisation) • Proximité de la visite de certification V2010 avec visite programmée de la réanimation • Décision finale de réouverture quasi immédiate après la réalisation des travaux a minima (changement des plinthes chambres et couloir d’accès) • Report des travaux de remise à niveau et reconfiguration à l’été suivant (fermeture annuelle) • Rencontre du chef de service et du chef de pôle pour information du changement de décision et déterminer la date de réouverture (DG/DSP) • Déclaration d’événement indésirable faite par l’équipe paramédicale • Courrier à la famille de la patiente

  40. CAS N°4 L’ophtalmologiste

  41. CAS n°4 Le contexte • Un établissement MC de 60 lits, 30 lits ambulatoires, ville de 65 000 habitants. • Consultation d’ophtalmologie de la clinique (privée, mais dans les locaux de l’établissement au premier étage) • Monsieur Joseph M. 87 ans, pensionnaire de maison de retraite, présentant des signes modérés de démence de type alzheimer, est adressé par son médecin généraliste sous la pression de sa famille pour une prise en charge chirurgicale d’une cataracte bilatérale évoluée entraînant une dépendance majeure • Le patient arrive en Ambulance à 14heures10 pour un rendez vous à 15 heures • Les ambulanciers s’adressent au comptoir de réception de la clinique pour faire prendre en charge le patient

  42. CAS n°4 le séjour à la clinique • La réception de la clinique indique la direction pour parvenir à la consultation d’étage • Arrivée à 14H30 à l’étage et au lieu indiqué avec le patient (se déplaçant en marchant), les ambulanciers voient un salon d’attente; ils assoient le patient et s’inquiètent auprès du premier service infirmier qu’ils trouvent au même étage pour confier le patient car ils ont été appelés et doivent repartir faire un transfert d’un autre patient de la même clinique pour une durée estimée à une demi-heure avant de revenir chercher ce patient. • L’infirmière d’étage dérangée par les ambulanciers leur répond qu’ils fassent assoir le patient, et surtout qu’ils s’adressent à la secrétaire de consultation (située à l’opposée au fond de l’autre couloir) et que ce n’est pas son secteur. La secrétaire leur aurait répondu d’assoir le patient et de lui dire de patienter • Quand l’opthalmologiste sort de son cabinet de consultation, le patient n’est plus là et il appelle le suivant. • Les ambulanciers s’étonnent de cette absence quand ils reviennent • Le patient sera retrouvé à 17 heures le soir même décédé sur la coursive extérieure dans l’escalier d’évacuation

  43. DEJEUNER 12 9 15 18

  44. 5. Travail sur cas cliniqueElaboration de plan d’action 12 9 15 18 1 heure en interaction

  45. Travail de groupe HOPITAL PUBLIC DE SAINT PARAPLUIE Réunion de CME 8 mars 2012

  46. Consignes de l’exercice de groupe Vous êtes le président de la CME de l’Etablissement de Saint Parapluie, Etablissement Public • SAU, 8 lits de réanimation polyvalente • CH, 300 lits MCO dont 60 lits de mater niveau 2 • 50 lits SSR • 20 lits de psychiatrie • EHPAD accolée • Vous devez organiser la prochaine CME • Vous disposez du matériel qui se trouve dans les seize fiches suivantes • Quel ordre du jour pour cette CME de 2heures (20hoo-22hoo) compte tenu des éléments disponibles • Quelle programmation des priorités pour l’année N et N+1, quelle périodicité pour les CME suivantes • Qui traite le reste qui n’est pas traité en CME (quelle organisation pour traiter ces différents points dans votre établissement) • Preparez et affichez l’ordre du jour de la réunion • Affichez l’organisation de GDR de votre établissement pour ces sujets

  47. Sujets à mettre à l’ordre du jour potentiel de la CME dans cet établissement • Indicateur IPAQSS 2011 • Indicateur ICALIN 2011 • Audit interne d’identitovigilance réalisé en 2011 • Bilan de la V2O1O (faite en juin 2011) • Gestion de la permanence des soins • Bilan de l’accréditation des spécialités à risque • Référencement des nouvelles molécules et DMS • Enquête de prévalence des antibiotiques • Recueil , partage et traitement des EPR et des EIG • Extension du secteur ambulatoire • Préparation de la visite de conformité en cancérologie (ARS) • Bilan de la CRUQ-PC • Présentation des RMM Obstétrique et Stérilisation • Evaluation de l’efficacité des actions RMM 2011 • Suivi du plan d’actions 2011

  48. Indicateur ICALIN 2010 • 1- • 2- • 3- • 4- • 5- • 1- SCORE AGREGE • Les résultats obtenus pour chacun des indicateurs suivants permettent de calculer le score agrégé. • 2- ICALIN • Il mesure la qualité globale de l’organisation pour lutter contre les risques infectieux. • 3- ICSHA • Il mesure l’utilisation de solutions hydroalcooliques par nos professionnels et patients. • 4- SURVISO • Il mesure la surveillance des patients après leur opération chirurgicale • 5- ICATB • Il mesure le bon usage des antibiotiques. Leur utilisation abusive accroît la résistance des bactéries, • notamment. • Nous mettons donc en place des protocoles pour garantir des prescriptions d’antibiotiques adaptées.

  49. Indicateur ICALIN 2010 • 6- • 7- • 8- • 9- • 10- • 6- Tenue du dossier patient • Cet indicateur mesure le pourcentage de dossiers qui comportent les informations écrites nécessaires à la prise en charge du patient. Lors de son admission, durant son hospitalisation • 7- Délai d’envoi du courrier de fin d’hospitalisation • Ce courrier garantit la continuité des soins après le séjour hospitalier. Cet indicateur mesure le pourcentage de courriers de fin d’hospitalisation qui ont été adressés, dans un délai de 8 jours, au médecin traitant qui prend en charge le patient ainsi que la qualité des informations transmises dans ce courrier. • 8- Tenue du dossier anesthésique • Pour maîtriser le risque lié à l’anesthésie, nous nous appuyons sur plusieurs éléments liés au patient (pathologie, âge…) • 9-Traçabilité de l’évaluation de la douleur • Cet indicateur mesure le pourcentage de dossiers qui comportent des informations écrites sur l’intensité de la douleur ressentie par le patient. Le traitement sera ainsi adapté pour pallier la souffrance du patient. • 10- Dépistage des troubles nutritionnels • Cet indicateur mesure le pourcentage de dossiers où sont écrites les informations nécessaires, notamment le poids, permettant de repérer les patients qui peuvent souffrir de problèmes nutritionnels. En fonction du résultat obtenu, une prise en charge adaptée sera mise en œuvre. • .

  50. Audit Identito vigilance • Audit réalisé en janvier 2011 par la direction des soins • Contrôle sur 2 semaines des admissions, et dans les services • Tirage au sort de 50 dossiers (homonymies, étiquettes contrôles dans les dossiers • Autoévaluation par questionnaire de la performance d e l’établissement • Analyse des non conformités au laboratoire…) • Ports de bracelets au bloc • Résultats principaux : • 5 dossiers retrouvés avec des erreurs d’affectation d’examen ou de contenu • 3% de non-conformité de port de bracelets • Défauts de confidentialité assez nombreux • Plus de résultats et d’analyses disponibles dans un exposé qui reste à la main de la direction des soins .

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