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Pour l'ODAS*, l'enfant maltraité est " un enfant victime de violences physiques, d'abus sexuels, d'actes de cruauté mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique." * Observatoire de l’Action Sociale Décentralisée.
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Pour l'ODAS*, l'enfant maltraité est "un enfant victime de violences physiques, d'abus sexuels, d'actes de cruauté mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique." *Observatoire de l’Action Sociale Décentralisée
Facteurs favorisants • Liés à la famille: toxicomanies, pathologies psychiatriques, fratries nombreuses, jeune âge parental, ATCD de maltraitance chez un parent • Liés à l’enfant: hospitalisation / séparation précoce (prématurité), handicap physique ou intellectuel, troubles du comportement, …
Circonstances de découverte • Enfant amené par un de ses parents ou par les deux, par la nourrice, pour des traces de violence. • Constatation par vous-même d’éléments suspects au cours d’une consultation ou dans le cadre d’un suivi.
Signes d’appel cliniques • Lésions traumatiques, unique, diaphysaire, ou multiples et d’âges différents (+++). Arrachements métaphysaires, décollements périostés (Sd radiologique de Silvermann) • Traces de brûlures, morsures, plaques d’alopécie … Attention à la localisation des hématomes
Signes d’appel cliniques Comportement de l’enfant, craintif ou indifférent. Troubles du rapport à l’adulte chez les nourrissons Echec scolaire ou comportement fugueur chez les plus grands Retard de développement physique et/ou psychomoteur (négligence) « nanisme psycho-social »
Quelques diagnostics différentiels • Pathologies organiques (troubles de la coagulation, rachitisme, …) • Tache mongoloïde • Traumatismes accidentels • Cao-Gio • Maladie bulleuse • …
Syndrome(s) de Münchhausen • PASSIF : les symptômes sont racontés, inventés, mais jamais constatés. Demande ++ d’investigations médicales • ACTIF : les symptômes sont provoqués par le parent (souvent la mère) consultant
Conduite à tenir • NE PAS AGIR SEUL • ON N’ATTEND DU MEDECIN NI PREUVE NI OBTENTION D’AVEUX NI JUGEMENT • LE SECRET MEDICAL NE S’ APPLIQUE PAS AUX CAS DE SEVICES A ENFANT
Conduite à tenir En cas de suspicion de danger immédiat, HOSPITALISATION, si possible avec l’accord des parents ou en faisant appel au Procureur de la République ou son substitut En dehors de ce cas, hospitalisation ou signalement administratif
SIGNALEMENT Risque de danger Danger avéré immédiat Signalement judiciaire Procureur de la République Signalement administratif Président du Conseil Général O.P.P.* Protection Juge Enfants Evaluation A.S.E Service polyvalent Secteur PMI Enquête BM Poursuite auteur Juge d’instruction *ordonnance de placement provisoire
Bibliographie • D. Girodet :L’enfant maltraité la Gazette Médicale tome 97, n°11 – 1990 • A. Bourillon : l’enfant victime Pédiatrie pour le Praticien (Masson) • JP Domergues, C. Rey : Sévices à enfant la RDP MG 1996, 46 • D Girodet, M. Rouyer : Mauvais traitements envers les enfant Médecine et Droit n°7, juillet/août 94