320 likes | 462 Views
Les apports d’une démarche sectorielles pour l’Afrique. Initiative Climat Développement de la Francophonie Pierre Radanne Poznań – 29 novembre 2008. L’Afrique face au changement climatique. L’Afrique, une des principales victimes du changement climatique
E N D
Les apports d’une démarche sectorielles pour l’Afrique Initiative Climat Développement de la FrancophoniePierre Radanne Poznań – 29 novembre 2008
L’Afrique face au changement climatique • L’Afrique, une des principales victimes du changement climatique • Elle a donc tout intérêt à agir sans tarder. • Identifier les progrès possibles concernant : • L’adaptation, • L’atténuation des émissions futures. En ayant comme préoccupation centrale, la réduction de la pauvreté, la protection de l’environnement et le développement. • Par une approche sectorielle qui identifie : • Les actions concrètes à conduire, les obstacles rencontrés, • Les besoins de soutien financier, • Et surtout la nature des propositions à inscrire dans l’accord futur sur le climat. • Et intégrables dans les politiques nationales et locales • Notamment par des plans climat énergie territoriaux. Les politiques de réduction de la vulnérabilité et d’adaptation appellent des politiques sectorielles assez similaires à l’atténuation.
Quel serait un scénario gagnant pour les pays en développement ? Une enquête a été réalisée en 2007 auprès des délégués africains La question : Quels sont les besoins de développement majeurs que vous voudriez faire prendre en charge et qui peuvent trouver place dans la négociation climat ? • Comment répondre aux besoins de développement ? • Comment les raccorder au processus actuel de négociation ? • Quels seraient les moyens additionnels utiles ? • Il existe plusieurs situations, toutes aussi importantes : • Les pays africains de la zone tropicale (réchauffement avec réduction des ressources en eau), • Les pays de la zone équatoriale (avec la question des forêts primaires), • Les États Îles menacés par la hausse du niveau de la mer.
Initiative climat et développement (ICDF) • L’ICDF a été lancée en 2006 dans le prolongement du processus de concertation internationale engagé à l’issue de la Conférence de Montréal • à travers le Dialogue sur les actions de coopération à long terme sur le climat et le GTS le groupe de travail spécial sur les nouveaux engagements pour les parties à l’annexe 1 du PK. • L’ICDF tire avantage de l’expérience de l’IEPF au cours de deux décennies de participation aux négociations internationales sur l’environnement • L’IEPF a mis au point, au cours de ces années, une stratégie adaptée de soutien à ses pays membres en développement s’appuyant sur: • L’organisation d’ateliers de préparation aux négociations, • La préparation et la diffusion de l’information utile aux négociateurs (guide des négociations, glossaires, BNT, Objectif terre, portails Internet…), • La formation aux techniques de négociation. • L’ICDF s’inscrit dans le processus de mise en œuvre du plan d’action de Bali qui définit la base des négociations devant déboucher en 2009 sur un nouveau régime international de gestion du climat après 2012; Atelier de Dakar sur le climat, 5-7 novembre 2008
Le calendrier du projet ICDF • Lancement : juillet 2008 • À travers un accord entre 3 premiers financeurs : IEPF, Ministère des affaires étrangères et l’Ademe. • Mission de préfiguration • Préparer un appel d’offre sectoriel pour les six études sectorielles. • Atelier de Dakar • Présenter la démarche autour de 2 secteurs : les bâtiments et l’agriculture, • Améliorer la démarche et les hypothèses. • Présentation de l’initiative lors de la Conférence de Poznań • Lancement de l’appel d’offre international pour les études sectorielles fin 2008 • Dégager les conclusions des 6 secteurs lors d’un atelier au printemps 2008 • Tirer des positions pour les négociations de Copenhague et les conférences suivantes.
Des politiques sectorielles • Des programmes sectoriels à couvrir : • La qualité de la construction et les politiques urbaines. • L’accès à l’électricité, les énergies renouvelables et la valorisation des déchets • Électrification rurale, production électrique par les renouvelables, la gestion déchets, • La production d’énergie et l’efficacité énergétique • Secteur de l’industrie, les services, le tourisme… • L’agriculture, • La gestion de l’eau • Choix des espèces cultivées, gestion intégrée des ressources… • La déforestation évitée • Déforestation pour extension surface cultivées, destruction de la biodiversité, bois de feu et usages de cuisson et autres valorisations de la biomasse… • Les transports • Transports publics, collectifs, marchandises, aérien… Les politiques de réduction de la vulnérabilité et d’adaptation appellent des politiques sectorielles assez similaires à celles de l’atténuation.
La transposition en pays chauds d’un modèle urbain adapté aux pays tempérés • La transposition à l’Afrique des constructions des pays européens • Toitures et terrasses non isolées, • Ouvertures au sud sans protection solaire… • Une compensation par la climatisation. • La ville moderne n’est pas construite en fonction des conditions climatiques : • Absence de mitoyenneté absence de protection contre le vent et le rayonnement solaire par les maisons voisines • Rues plus larges absence de protection contre le vent • Plan orthogonal de la ville orientation aléatoire des façades • L’urbanisme moderne des pays développés et tempérés est centré sur l’individualisme : • Absence de gestion collective des aléas climatiques, • Réengager la réflexion sur l’architecture • Renouer avec les formes des cultures traditionnelles, • Repenser l’architecture en tenant compte du changement climatique, • Engager un programme massif de formation des métiers, • Mobiliser la recherche dans les différentes grandes régions du continent.
Une démographie urbaine en forte croissance • Les tendances démographiques Phase de croissance démographique très forte pour le continent : • Population actuelle : près de 1 milliard d’habitants, • entre 1,7 et 2,3 milliards de personnes d’ici 2060. • La croissance démographique urbaine • Le taux d’urbanisation annuelle est de 4%, • 37 % des africains vivent en ville, • Ils seront 53 % en 2030. • Londres est passée de 1 à 8 milliards d’habitants en 130 ans, • Lagos en 15 ans. • La ville attire • Le lieu de toutes les opportunités, • Un accès possible aux services (électricité, santé, éducation…), • Il n’y a pas réduction des populations dans les campagnes, mais un mouvement des populations supplémentaires vers les villes.
L’influence de la démographie sur la problématique urbaine et la construction • La croissance démographique est plus rapide que : • la croissance des investissements des collectivités locales dans beaucoup de villes , • Le temps nécessaire pour conduire les grands projets d’urbanisme. • Il s’ensuit un développement urbain à trois vitesses • Les grandes capitales et les centres-villes • Les conditions de construction sont proches de celles des pays industrialisés. • Les autres parties des villes • L’enjeu est de loger rapidement les populations qui affluent et d’améliorer leurs conditions de vie par une construction la plus économique possible, • La périphérie et les zones rurales • Un habitat informel en auto-construction sans accès aux services comme l’électricité, l’eau et l’assainissement. Les propositions doivent tenir compte de cette séparation en 3 secteurs forts différents
Problématique du logement informel dans les zones urbaines africaines • Les zones urbaines sont saturées: • Insuffisance du parc de logement, • Infrastructures insuffisantes, • Chômage et pauvreté, • Les populations qui migrent vers la ville n’ont aucun moyen financier. • 43% des africains urbains vivent en habitat précaire • Ces logements informels sont précaires: • Sans respect des normes de sécurité ou d’efficacité énergétique • Par manque de matériaux, de technique, d’argent • Pas d’accès à l’énergie, l’eau et l’assainissement. La population vivant dans un habitat informel précaire augmentera probablement d’ici 2030.
L’importance du bois de feu • La part du bois de feu dans les consommations d’énergie • Cuisson (2/3), eau chaude, chauffage, • Est estimée à entre 50 et 60% des consommations d’énergie. • Représente 90 % de l’énergie dans le milieu rural. • En termes d’émissions, le bois de feu est un enjeu de taille Un africain consomme en moyenne 0,64 tonne de bois de feu, c’est – à - dire 1,19 tonne de CO2. Or… • Le monde émet actuellement 27 Gigatonnes de CO2 par an. • Afin de stabiliser le climat à moins de 2°C, il faut diviser par 2 les émissions d’ici 2050 d’où un objectif de 13,5 GT d’émissions CO2 en 2050. • Pour une humanité de 9,5 milliards de personnes, cela signifie que chaque personne ne devrait pas émettre plus de 1,5 Tonnes de CO2 en 2050. • Or, l’Afrique rurale pauvre émet actuellement 2/3 de ce quota futur, simplement pour ses besoins de cuisson.
La gestion du bois de feu • Consommation énergétique et émission de GES • Les rendements calorifiques sont très faibles. • De l'ordre de 10 à 15% pour les foyers utilisant de bois de feu • De l'ordre de 20 à 25% pour les foyers à charbon à bois. • Les procédés de carbonisation sont très polluants à la production, et moins à l’usage. • Evolution : vers une « crise du bois de feu » ? • Les ménages sont progressivement privés de leur unique moyen de cuisson et de chauffage. • Les zones arides et les zones à forte densité seront les plus touchées. • Les contraintes pour se procurer le bois sont de plus en plus lourdes. • plus de 20kg/j sur plus de 5km. • Les solutions potentielles • L’amélioration des procédés traditionnels; • L’augmentation de l’efficacité énergétique. • les foyers améliorés • Les énergies de substitution. • Surtout le butane Leur accessibilité dépend donc des prix du pétrole. • bagasse-charbon, déchets, biogaz, cuiseurs solaires
La prise en compte du bois de feu dans le nouveau traité • Une question relativement simple à prendre en charge • Diffusion massive et subventionnée des foyers améliorés ; • Un contrôle par les collectivités locales de l’utilisation du bois de feu ; • Une coopération à engager entre les pays en fonction de leur cas spécifique ; • Une campagne de communication massive et concertée à engager dans les médias. • La prise en compte dans la nouvelle négociation • Un soutien au départ par les coopérations internationales ; • Une prise en charge par le Mécanisme de Développement Propre au prorata des émissions réduites par appareil de cuisson. C’est de loin la source de réduction des émissions la moins chère. • Elle présente en outre de nombreux avantages • Réduction de la pénibilité du ramassage du bois (souvent effectué par les femmes et les enfants) ; • Réduction de la pollution de l’air notamment en usage intérieur.
Consommation d’énergie pour le chauffage d’un logement neuf en France selon les années de construction
Le bâtiment à énergie positiveLe concept développé dans les pays industrialisés • Définition : • Une construction qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme pour son fonctionnement, • Des besoins si faibles qu’ils peuvent être assurés à partir de l’énergie tirée de l’environnement. • Le rayonnement solaire pour l’eau chaude, la production d’électricité, • Le chauffage et la climatisation à partir de l’inertie thermique du sol. • Un intérêt économique sur la longue période • Coût de construction supérieur de 7 à 15% par rapport à une maison traditionnelle ; • Réduction d'environ 80% des dépenses d'énergie de chauffage par rapport à une maison neuve construite selon les normes traditionnelles ; • Des performances plus inégales pour la climatisation ; • Une économie qui va s’améliorer à mesure que les prix des énergies augmenteront dans ce siècle. Selon les cas, l'investisseur amortit son investissement entre 10 et 20 ans. Les innovations dans les pays industrialisés : La maison allemande, Passivhaus; le label suisse Minergie; BedZED; un «éco-village » en Grande-Bretagne; le programme « Building America »; la maison « Zero Energy Home»; la maison japonaise à basse consommation.
Un bâtiment à énergie positive pour l’Afrique • L’idée répandue que l’énergie ne concerne pas le bâtiment en Afrique • Pas de chauffage, • Mais de plus en plus de climatisation, • Le bois de feu, • L’eau chaude et les multiples usages de l’électricité. • Un concept qui propose : • Le seul scénario réussi pour l’Afrique, fortement frappée par le changement climatique, • Un bâtiment à bas coût de fonctionnement pour les populations modestes, • Un défi plus facile à atteindre que dans les pays industrialisés car, • Pas de dépendance du chauffage et contribution du solaire plus importante. • Eviter de reprendre les bâtiments plus tard pour un coût nettement plus élevé, • Se protéger des futures augmentation des prix de l’énergie • Electricité à base de combustibles fossiles, • Les spécificités de l’Afrique • Une optimisation nécessaire des apports solaires, • La prise en compte des apports internes, • Une optimisation de l’éclairage pour réduire les apports caloriques. • Favoriser les climatisation qui profitent de l’inertie thermique du sol (puits canadien ou provençal), • Utiliser pour cela des pompes à chaleur performantes.
Construire une politique de la construction qui permet une avancée de la totalité des acteurs • Fixer des normes de qualité d’abord pour les secteurs économiques les plus avancés • Le tertiaire public, • Le tourisme, • Les secteurs les plus intégrés dans l’économie mondiale. Cela peut-être résolu en interne par les pays avec leurs moyens propres, et avec l’aide du MDP. • Faire progresser cran par cran les autres secteurs • Améliorer la qualité de la construction sociale neuve, • Cela nécessite une aide au développement de la part de l’aide internationale, • Peut-être favorisé par un MDP étendu. • Nécessite un gros progrès de formation des professionnels. • Etendre les progrès à toute la construction • Y compris de la part des petites entreprises, • Les progrès doivent être diffusés vers la construction informelle.
La prise en charge des politiques de constructiondans le prochain traité • Un mécanisme de développement propre étendu • Prendre en charge la totalité de la politique de construction neuve d’un pays au prorata des réductions d’émission, • La prise en charge aussi des réhabilitations lourdes par le MDP, • La prise en charge des équipements énergétiques en fonction de leur diffusion : • Les chauffe-eau solaires, • Les équipements électroménagers performants, • La réduction des besoins de climatisation en assurant le confort en climat chaud. • Mais cela suppose • Un code de la construction de la part des pays avec des consommations d’énergie fixées par voie réglementaire, • Des transferts de technologies et de savoir-faire qui portent sur : • L’architecture, • La fabrication des composants du bâtiment, • Des normes d’importation des équipements, • La formation des entreprises de toutes tailles.
LA MONTÉE DES PÉRILS SUR LE CONTINENT • 46% de la population avec moins de 2 dollars et moins de 2200 kcal. par jour • Entre 0,7 et 1,3 milliards d’habitants en plus d’ici 2060 • Hausse des températures 1,5 fois plus élevée que dans le reste du monde (3 à 4 degrés Celsius en 100 ans) • Pluviométrie plus chaotique • D’où un raccourcissement de la durée moyenne des périodes végétatives • Moindre croissance de la biomasse et affaiblissement de la couverture végétale • Réduction des potentialités productives des écosystèmes • Diminution du stock des ressources halieutiques • Exposition accrue des côtes à l’érosion marine • Sécurité alimentaire de plus en plus menacée
Casamance (Sénégal) : 0,5 hectare par actif 1,1 tonne à l’hectare 0,55 tonne par actif et par an (550 kg) Valeurs perdues (semences) : 100 kg/ha Valeur ajoutée : 0,5 tonne /actif /an Louisiane (USA) : 100 hectares par actif 5 tonnes à l’hectare 500 tonnes par actif et par an Valeurs perdues : 4/5 = 400 tonnes / actif Valeur ajoutée : 100tonnes / actif / an Des écarts de productivité de 1 à 200 !
Le point de départ :Augmenter la productivité de l’agriculture africaine
LA DIVERSITÉ DES SYSTÈMES AGRAIRES • L’agriculture d’abattis-brûlis • Les élevages pastoraux • Les systèmes agro-pastoraux avec friches herbacées de courte durée • Les petites et moyennes exploitations de front pionnier • La polyculture manuelle associée aux petits élevages • La riziculture inondée de bas fonds et les grands périmètres irrigués • Les grandes plantations agro-industrielles spécialisées • La céréaliculture extensive des grands domaines moto-mécanisés • Le ranching • Les périmètres horticoles péri-urbains et de contre-saison
PRODUIRE DURABLEMENT EN S’ADAPTANT AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES • Le choix des espèces et variétés • Adaptées au stress hydrique • La couverture végétale maximale des sols • Pour séquestrer du carbone) • La fixation biologique de l’azote • Développer les légumineuses • L’agriculture sous parc arboré • Conserver l’humidité, • Eviter la réduction de l’apport de la photosynthèse à la fin de la saison sèche, • De nouvelles formes d’association agriculture – élevage • Permettre un enrichissement des sols par les lisiers • La gestion parcimonieuse des eaux de pluie, de surface et souterraines
INTÉGRER LES ENJEUX CLIMATIQUES DANS LES POLITIQUES DE DÉVELOPPEMENT • Doubler la production agricole d’ici 20 ans avec une amélioration des techniques agricoles • Accroître les rendements à l’hectare en recourant à des techniques de production plus intensives • Éviter ainsi la « déforestation » • Protection contre les inondations • Rechercher une séquestration maximale du carbone dans les sols • Programmes de recherche/développement adaptés aux paysanneries • Sécuriser et démocratiser les modes d’accès au foncier agricole • Sécuriser et démocratiser les modes d’accès à l’eau • La protection des agricultures vivrières à l’égard des importations à bas prix
La prise en compte de l’agriculture dans le prochain régime Une mise en place plus difficile que sur les bâtiments. Les possibilités à étudier d’ici Copenhague : • Le MDP • L’atténuation des émissions liées aux usages de l’énergie, aux émissions de méthane (déchets agricoles, élevage, utilisation des énergies renouvelables). • Des méthodologies à développer. • Adaptation • Identifier les applications à partir du fonds • Des transferts de technologies dans le domaine agricole • Machinisme agricole, Agronomie, Génétique. • Les méthodes d’organisation • La formation des capacités • Foncier, coopérative, gestion collective de l’eau. • La création d’un mécanisme du type REDD sur la fixation du carbone dans les sols
Hiérarchiser les besoins de financement Une approche sectorielle doit permettre de mobiliser les modes de financements de façon optimale par rapport aux besoins : • Un amorçage avec de l’aide au développement pour les pays les moins avancés • Un accompagnement durable par l’APD des projets loin de la rentabilité, • Une utilisation du MDP pour les projets proches de la compétitivité, • Des moyens apportés par les divers fonds carbone des banques • Du partenariat public-privé pour les grands projets, • Une mobilisation du secteur bancaire pour les investissements déjà rentables.
Conclusion – un imaginaire pour un futur réussi La promesse due à un enfant : • Une vie domestique sédentaire satisfaisante pour toute l’humanité Avec une vie domestique à énergie positive, • Une qualité élevée de construction adaptée au climat avec une optimisation du recours à la climatisation et des équipements domestiques performants, • Une forte réduction des consommations de bois de feu, • Une valorisation optimale des combustibles fossiles dans tous les usages. • Une autonomie alimentaire • Des avancées en faveur de la santé. • Une optimisation de la mobilité • Le passage aux véhicules hybrides et électriques, • La développement des modes doux et des transports collectifs, • Un tourisme de long séjour, • Un plaisir de vivre dans une société relationnelle • La culture et le goût des autres: un infini • Le développement des nouveaux moyens de communication.