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Carrefours giratoires au Québec: Avantages et contraintes. Michèle St-Jacques, ing. Sébastien Drainville, ing. jr Luc Pellecuer, ingénieur ENSAM École de technologie supérieure 07 octobre 2001. Introduction. Les carrefours giratoires commencent à faire leur apparition au Québec.
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Carrefours giratoires au Québec:Avantages et contraintes Michèle St-Jacques, ing. Sébastien Drainville, ing. jr Luc Pellecuer, ingénieur ENSAM École de technologie supérieure 07 octobre 2001
Introduction Les carrefours giratoires commencent à faire leur apparition au Québec. Malgré les avantages qu’ils ont démontré ailleurs dans le monde, il faut tenir compte de plusieurs facteurs avant de les implanter au Québec.
Introduction (suite) Sans vouloirencouragernidécourager leur implantation au Québec, la présente communication a pour but de sensibiliser les décideurs et les concepteurs aux avantages mais aussi aux contraintes des carrefours giratoires.
Avantages • Fort attrait urbanistique • Meilleur aspect pour le voisinage • Délimite bien entrées de ville
Sécurité accrue ( - d’accidents graves) Plus grande capacité Retard plus faible Vitesse de circulation réduite Réduction de la file d’attente Régulateur dynamique du trafic Écoulement fluide Possibilité de demi-tour Réduction de la file d’attente Émission sonore, polluante diminuée Coût d’opération et de maintenance Bon pour tourne-à-gauche Avantages (suite)
Inconvénients • Problème de capacité selon l’environnement • Insécurité pour les piétons • Cyclistes mal à l’aise
Pas de priorité au transport en commun Perte du caractère prioritaire sur les voies principales Pas bon si débit très fort avec peu de tag Mauvais si le flux de l’approche principale est continu Emprise importante Doit être le plus plan possible Mauvais s’il y a une coordination des feux à proximité Mauvais si handicapés et non voyants Drainage de l’eau Inconvénients (suite)
Effet d’oscillation du véhicule produit une surcharge dynamique sur le revêtement routier Arrachement du béton bitumineux Pelade et désenrobage des bétons bitumineux Orniérage Automobilistes souvent désemparés pour aborder ces carrefours Possibilité de confusion si giratoires se succèdent Devers dangereux en cas de verglas Dangereux de se croire sur un anneau de vitesse Inconvénients (suite)
Craintes • Conditions climatiques particulières; • Types de véhicules sur les routes du Québec; • Pneus utilisés; • Irrespect du Code de la Sécurité routière; • Non connaissance du Code de la Sécurité routière.
1- Conditions climatiques De nombreux pays connaissent un engouement pour les carrefours giratoires, tant en rase campagne qu’en milieu urbain
2- Types de véhicules au Québec • Environ 182 modèles de véhicules particulierssur la route en 2002 • 51% traction avant • 33% traction intégrale en tout temps ou 4 roues motrices débrayables • 16% propulsion arrière • Compteur kilométrique moyen:115 051 km 35% utilitaire léger 65% voiture de tourisme
3- Pneus utilisés l’hiver Avec des pneus 4 saisons neufs: • Supériorité du pneu d’hiver (neuf) face au pneu quatre-saisons (neuf) au niveau de la distance de freinage.
4- Irrespect du Code de la Sécurité Routière Dans les zones de 50 km/h au Québec: • trois conducteurs sur cinq roulent à plus de 50 km/h • un sur cinq à plus de 65 km/h • 50% des accidents légers • 20% des accidents mortels • environ 37% des accidents graves
4- Irrespect du Code de la Sécurité Routière (suite) • Un automobiliste sur deux poursuit sa course même si piéton engagé sur bandes de marquage jaunes des traverses piétonnes. • Un conducteur sur deux ne respecte pas les feux piétons • Dans zones où VDFR à l’essai, un conducteur sur deux ne fait pas son arrêt complet avant de tourner.
5- Non connaissance du Code de la Sécurité Routière • Article 370: à une intersection réglementée par des STOP, le conducteur doit immobiliser son véhicule et céder le passage à tout véhicule qui a rejoint l’intersection avant lui. • Article 402: le conducteur doit, à une intersection, céder le passage à tout véhicule qui circule à sa droite sur la chaussée qu’il s’apprête à croiser ou à emprunter.
5- Non connaissance du Code de la Sécurité Routière(suite)
Conclusion des expériences étrangères • Les problèmes augmentent à mesure que les dimensions des giratoires diminuent: accrochages, problèmes de file, même des blocages complets (Belgique et France). • Il est utopique pour un conducteur moyen de passer brusquement d’une droite à un cercle. Il faut prévoir une courbe de transition entre les deux. .
Conclusiondes expériences étrangères(suite) • Les concepteurs français recommandent 1 seule voie à l’entrée d’un giratoire. 2 voies à l’entrée est déconseillé car si accident, auto stationnée peut cacher piéton. • Il faut concevoir pour des vitesses modérées (moins de 30 km/h) dans l’anneau. • L’Angleterre déconseille l’utilisation de giratoires là où il y a des malvoyants. .
Conclusiondes expériences étrangères(suite) • Il faut prévoir un changement d’éclairage sur les lieux d’un giratoire pour faire ralentir: des luminaires plus haut (> 25 m versus 8-10 m sur voie principale) et source au sodium versus une source au mercure. .
Recommandations Si on veut concevoir des giratoires au Québec, on devrait y aller en trois temps: • Instaurer des demi-tours et voir comment les automobilistes et les véhicules réagissent. .
Recommandations (suite) • Faire desgiratoires idéaux basés sur l’expérience française: zone de 50 km/h, pas de camion, pas de piéton, pas de cycliste, débits égaux. • S’inspirer de la culture « temporaire » de la Hollande et tester avec des balises en plastique un aménagement provisoire. .
Voeu Notre présentation n’avait pas pour but de vous encouragernide vousdécourager au niveau de l’implantation de giratoires au Québec. Par contre, nous espérons fortement vous avoir sensibilisé aux avantages etaux contraintes des giratoires ainsi qu’à nos craintes. Malgré les avantages qu’ils ont démontré ailleurs, il faut tenir compte de plusieurs facteurs avant de les implanter au Québec. .