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OCCE. Célia Gissinger-Bosse Docteur en science de l’information et de la communication. « Communiquer en situation difficile ». 1. DE QUOI PARLE-T-ON ? a. Qu’est-ce qu’une « situation de communication difficile? » b. Qu’est-ce que communication ? 2. LA COMMUNICATION NON VIOLENTE
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OCCE Célia Gissinger-Bosse Docteur en science de l’information et de la communication « Communiquer en situation difficile »
1. DE QUOI PARLE-T-ON ? a. Qu’est-ce qu’une « situation de communication difficile? » b. Qu’est-ce que communication ? 2. LA COMMUNICATION NON VIOLENTE a. Pourquoi la communication non violente? b. La communication empathique : pour soi et pour l’autre 3. ARGUMENTER MALGRÉ TOUT a. Comment passer de la violence à l’argumentation ? b. Comment construire une argumentation ? PLAN DE L’INTERVENTION
A. Qu’est-ce qu’une « situation de communication difficile? »B. Qu’est-ce que communiquer?
Exercice du débat argumenté • Vote du thème du débat et constitution des équipes • Préparation du débat : 15 minutes • Déroulement du débat : 2ème et 3ème minutes : L’équipe adverse peuvent poser des questions, en passant toujours par l’animateur. L’orateur a le droit de refuser les questions. 4ème minute : les questions ne sont plus acceptées. 1ère minute : L’orateur ne peut pas être interrompu.
Trois dispositifs de communication • La parole totalisante : on se reconnaît dans une communauté et dans une individualité. Pas de centre, ni de périphérie. • La parole hiérarchique : la parole comme outil de pouvoir. Pas de centre, et une périphérie abaissée. • La parole symétrique : Mise en scène de la symétrie comme règle de circulation de la parole. Comporte un centre vide.
2ème partie : La communication non violente L’empathie c’est une « compréhension empreinte de respect de ce que les autres vivent » (Rosenberg, les mots sont des fenêtres, La Découverte, 2005, p. 123) : la possibilité d’exprimer ce que l’on ressent et d’être entendu à l’exacte mesure de ce que l’on vit.
Les étapes de la communication non-violenteDessin tiré de : Joëlle Timmermans-Delwart, Devenir son propre médiateur, Chronique Sociale, 2004, p. 64 1) OBSERVATION : Nous réagissons à quelque chose que nous observons, voyons ou entendons. Quand j’ai vu (ou entendu) que… 2) SENTIMENT : Cette observation suscite en nous un ou des sentiments. Je me suis senti-e… 3) BESOIN : Ces sentiments nous Renseignent sur nos besoins Parce que j’ai besoin… 4) DEMANDE : Ayant pris conscience de nos besoins nous pouvons formuler une demande précise ou enclencher une action concrète. Je te propose…
3ème partie : Argumenter, même en situation difficile • Comment passer de la violence à l’argumentation ? • Comment construire une argumentation ?
Bibliographie • - Breton Philippe, L’argumentation dans la communication, Repères, La Découverte, Paris, 2001, nouvelle édition : 2006 • - Breton Philippe, L’incompétence démocratique, La Découverte, Paris, 2006. • - Breton Philippe, Argumenter en situation difficile, La Découverte, Paris, 2004, Pocket, 2006 • Breton Philippe, Convaincre sans manipuler, Paris, La Découverte, 2008 • Courtois Gérard, La vengeance dans la pensée occidentale, La vengeance vol 4, Paris, éditions Cujas, 1984. • - Detienne Marcel (dir.), Qui veut prendre la parole, Seuil, Paris, 2003 • - Gusdorf Georges, La parole, Paris, PUF, 1952. • - Lecloux Valérie et al., « Exercice structuré de dynamique des groupes Expérimentons la communication non violente », Les cahiers internationaux de psychologie sociale, 2010/4 Numéro 88, p. 755-765 • - Leu Lucy, Manuel de Communication non-violente, La Découverte, 2005 • Rosenberg B. Marshall, Les mots sont des fenêtres ou bien sont des murs, Genève, ed. Jouvence, 1999 • Verdier Raymond, Vengeance. Le face-à-face victime/agresseur, Paris, édition autrement., 2004 • Zagnoli Nello, Ne pas perdre la face, Vaucresson, Centre Nationale de Formation et d’Etudes de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, 1994 • Zeldin Theodore, De la conversation, Fayard, 1999