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La communication verbale

La communication verbale. la Langue est un système de Signes , produit par la société, auquel les individus doivent se soumettre s’ils veulent communiquer. La Parole est l’utilisation concrète de la Langue par un individu dans une situation déterminée. Langue + Parole = le Langage .

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Presentation Transcript


  1. La communication verbale

  2. la Langue est un système de Signes , produit par la société, auquel les individus doivent se soumettre s’ils veulent communiquer. • La Parole est l’utilisation concrète de la Langue par un individu dans une situation déterminée. • Langue + Parole = le Langage .

  3. Le structuralisme linguistique a longtemps mis a l’écart quatre caractères essentielles du langage: • la multicanalité , • la plurifonctionnalité, • l'interactivité, • et la contextualité. • les communications interpersonnelles quotidiennes sont en général multicanales : • les interlocuteurs s'entendent mais simultanément peuvent aussi se voir, se toucher , se sentir, ou s'efforcer de ne pas le faire, ou de le faire selon des règles....

  4. Les fonctions du langage

  5. Les fonctions du langage (Jakobson 1963) • Fonction expressive:centrée sur l'émetteur ,elle est tournée vers le Moi : exprime la position de l’énonciateur ( verbes de sentiments, de jugements, d’appréciation…rôle des émotions). • Fonction conative ou d’action sur autrui:centrée sur le récepteur, elle est évidente quand elle s'exprime sous forme de questions ou d'injonctions (faire faire, interroger). • Fonction phatique ou de contact :centrée sur le canal, la fonction du message est d'assurer le bon fonctionnement de la communication et contribue à la régulation de l'interaction.

  6. Fonction référentielle ou représentative :centrée sur le contexte, elle constitue l'aspect manifeste de la communication, sa justification officielle, la raison d'être du discours :on parle "pour dire quelque chose au sujet de quelque chose "   (narration et description). • Fonction métalinguistique :centrée sur le code est le discours sur le langage ( explication du code) « je veux dire… », « c’est-à-dire », « en d’autres termes… », le destinateur s'assure que son interlocuteur partage le même système linguistique que lui. • Fonction poétique :centrée sur le message, et traite le message comme objet, elle est source d'effets esthétiques, les qualités intrinsèques vont donner un surplus de significativité et parfois ce sont ces propriétés mêmes qui constituent l'essentiel et la raison d'être de l'émission du message.

  7. L’approche pragmatique • La pragmatique aborde le langage comme phénomène à la fois discursif, communicatif et social, • elle étudie l'usage du langage dans la communication et dans la connaissance et considère les mécanismes inférentiels dans la connaissance, la construction des concepts, l'usage non littéral du langage, et aussi l’intentionnalité dans l'argumentation, etc. • La pragmatique s’intéresse au contexte de l’énonciation et aux résultats que produit le langage.

  8. Théorie des actes du langage (Austin)Quand dire, c’est faire Austin 1970 • La notion d’acte renvoie au fait que le langage est une action permettant d’instaurer un sens. • Agir sur le monde et sur autrui. • Actes de langage:Produire des énoncés, c'est accomplir des actes. • Austinpart de la remarque que certaines propositions qui semblent établir un fait ne sont cependant pas des descriptions ou des récits, mais que leur énonciation même fait partie de la réalisation d’une action qui n’existerait pas sans cela.

  9. exemple : • “ Je vous promets de venir demain “, “ Je jure de vous être fidèle “, "Je déclare le colloque terminé". • un acte de langage : Un acte locutoireun acte illocutoireun acte perlocutoire  A partir de cette observation, on est amené à se poser la question plus générale "que faisons-nous en disant quelque chose ?".

  10. Trois niveaux d’actes: • Acte locutoire: actes de parler en produisant des sons selon des règles syntaxiques et sémiotiques. • Acte illocutoire: L'acte communicatif accompli par l'énoncé - assertion: Fatima est une femme.- question: Que fais-tu?- ordre: Viens ici!- promesse: Demain, j'arrêterai de fumer.→ acte intentionnel et conventionnel • Un acte illocutoire a une forme et une valeur: Trois formes : affirmativeinterrogativeimpérative  •  Les actes illocutoires explicites et implicites

  11. Acte perlocutoire: • est l'effet psychologique que produit la phrase sur le récepteur, • autrement dit, c’est les effets de l'acte illocutoire sur les actions, les pensées, les croyances des auditeurs. - ordre → amener à faire (ou non)- assertion → convaincre, effrayer, etc.→ acte non conventionnel et ± intentionnel

  12. Les maximes de communication (Grice 1975) • Dans la conversation les locuteurs adoptent des comportements verbaux coopératifs. • Toute conversation (enchainement alterné de séquences de communication) se déroule suivant un principe de coopération: • Tous les intervenants tendent vers un but commun. • Toute contribution à l'échange doit être conforme à la visée de cet échange. • Quatre catégories de maximes dites “conversationnelles”: La maxime : formule qui résume un principe de morale ou bien une règle de conduite.

  13. Maximes de quantité • Que votre contribution soit aussi informative que nécessaire. • Que votre contribution ne soit pas plus informative que nécessaire. • Maximes de qualité • Ne dites pas ce que vous croyez être faux. • Ne dites pas les choses pour lesquelles vous manquez de preuves. • Maxime de relation • Soyez pertinent. • Maximes de manière • Evitez de vous exprimer de façon obscure. • Evitez l'ambiguïté. • Soyez bref. • Soyez ordonné.

  14. Le but que poursuivent toutes ces règles est, selon Grice, une « efficacité maximale de l’échange d’informations ». Principale caractéristique: • la fonction informative du discours.

  15. L’approche conversationnelle • L'interactionnisme symbolique: • l'étude des échanges individuels en tant que comportement symbolique qui résulte d'un processus social d'interaction. • Qu’est ce que l’interaction? • Influence réciproque que les partenaires exercent sur leurs actions respectives lorsqu’ils sont en présence physique immédiate les uns des autres (Goffman 1974). • L’interaction est le moment où l’individu perd l’autonomie de sa représentation pour entrer dans la sphère d’influence immédiate d’un public.

  16. Selon GOFFMAN les conversations quotidiennes, obéissent au principe du respect de la face. • Ce principe est régi par un ensemble de conventions et de règles auxquelles a recours chaque locuteur, tout au long d'une interaction particulière au cours de laquelle il tente, à travers des comportements langagiers, de préserver sa face, son image sociale et aussi de protéger celle de son partenaire. • La face est un objet sacré qui nécessite un ordre rituel pour sa préservation.

  17. Notion de face (Goffman 1974) • On peut définir le terme de face comme étant la valeur sociale positive qu’une personne revendique effectivement à travers la ligne d’action que les autres supposent qu’elle a adoptée au cours d’un contact particulier. • Figuration ou « face work »: chaque individus véhicule une image de lui-même, telle que les autres l’attendent plus ou moins de lui, et si ces autres estiment qu’il « ne s’en montre pas digne, elle lui sera retirée ». • Les règles de conduite: • en tant qu’obligation (contrainte morale), • en tant qu’attentes de ce que les autres sont moralement tenus de faire à son égard.

  18. Stratégies de valorisation, ou de faire « bonne figure » et ne pas perdre la face dans l’interaction. • les « contraintes rituelles » : ce sont des procédures qui visent à sauvegarder les images de chacun dans l’interactionqui permettent de ne pas faire perdre la face à l’autre (règles de considération)et de faire bonne figure. • Il existe deux faces : • Une face positive : Il s’agit des différentes images de soi, la partie narcissique de chaque acteur • Une face négative : Il s’agit du territoire (corporel, matériel, spatial, affectif, etc.), l’irruption dans cet espace personnel peut être perçue comme une agression (Brown et Levinson 1978).

  19. la conversation doit satisfaire à deux types de contraintes: • contraintescommunicatives qui assurent la bonne transmission du message, • contraintesrituelles qui assurent la préservation des faces positives/négatives des interlocuteurs. • La préservation des faces ne constitue pas le but réel de l’interaction, en revanche, c’est une condition importante d’une rencontre sereine. • Equilibre • Flexibilité et accommodement • Le rite se présente comme un «procédé puissant qui permet d’ordonner les événements de façon accommodative»

  20. Il existe des règles sociales qui régissent toute interaction afin que celle-ci ne soit pas potentiellement menaçante pour la face des interactants. • Les rites d’évitement: qui précisent ce qu’il ne faut pas faire, • Les rites de présentation: qui spécifient ce qu’il faut faire, • Les rites de réparation: qui permettent de sauver la face si elle a été perdue.

  21. Notion de territoire (Goffman) • Il existe des territoires: • spatiaux, • Informationnels, • Conversationnels. • l’espace personnel, qui est la sphère qui entoure un individu et où toute pénétration est ressentie par lui comme un empiétement, • la place : l’espace bien délimité auquel tout individu peut avoir droit temporairement, • l’espace utile : le territoire autour ou devant un individu auquel il a droit en raison de besoins matériels évidents, • le tour : l’ordre dans lequel un ayant droit reçoit un bien quelconque, par rapport aux autres ayant droits placés dans la même situation ;

  22. l’enveloppe : la peau et les habits qui recouvrent le corps, • le territoire de la possession : tous les objets identifiables au moi disposés autour du corps, • les réserves d’information : l’ensemble de faits qui le concernent dont l’individu entend contrôler l’accès lorsqu’il se trouve en présence d’autrui, • les droits liés à la conversation : le droit qu’a l’individu d’exercer un certain contrôle sur qui peut lui adresser la parole et quand ; et le droit qu’a un groupe de se protéger contre l’intrusion et l’indiscrétion d’autrui.

  23. Ces territoires visent à protéger l’individu, ses possessions, ses informations, sont variables et leur proportion dépend du pouvoir et du rang qu’occupe le locuteur. • Les offenses territoriales peuvent apparaître sous deux formes : • agir en intrus, • et s’imposer.

  24. Notion de rôle (Goffman) • L’identité est l’expression de la perception que les individus ont du rôle socialqu’ils jouent dans la société. • Cette perception ne peut être établie qu’à partir de la compréhension de la somme des interactions dans lesquelles l’individu évolue.

  25. Les trois dimensions du rôle : • Le versant normatif est défini par des règles de conduite idéales qu’un individu devrait respecter pour assurer la fonction qu’un rôle particulier est censé remplir, • Le versant typique se rapporte aux attributs et qualités associées à la personne qui remplit tel ou tel rôle, • L’interprétationse rapporte à l’interaction au cours de laquelle un individu tient la place qui lui est attribuée, en s’évertuant à ne déroger ni aux normes idéales, ni celle relevant des conceptions typiques.

  26. Les rites conversationnels • Les séquences d’ouvertures: consiste à mettre en place les conditions favorables à l’interaction: • conditions physiques (bonne distance, bonne installation, etc.) • Conditions psychologiques (reconnaissance mutuelle, acceptation de l’interlocuteur, etc.). • La séquence d’ouverture est une « séquence stéréotypée dont la fonction est d’assurer la mise en route coordonnée des actions de communication au plan formel ».

  27. Les salutations, qui sont un acte de reconnaissance et un rituel d’accès. Elles se réalisent verbalement (Bonjour, Salut, Bonsoir…), non verbalement ou à l’aide de gestes expressifs (sourire,…). • Les salutations complémentaires, qui comportent des questions sur la santé, sur la famille, de l’humour... La plus récurrente dans l’usage est : « Comment ça va ? »

  28. Le corps de l’interaction: on parle généralement du « vif du sujet ». Une fois l’ouverture achevée, on est dans l’obligation de passer à l’essentiel • La séquence de clôture: La clôture est une étape où les participants manifestent l’envie de mettre fin à leur interaction verbale. elle correspond à la fermeture de la communication et à la séparation des participants, c’est une séquence stéréotypée dont la fonction est de suspendre de manière négociée la poursuite des actions de communication .

  29. En somme, la face se manifeste surtout lors des échanges rituels tels que l’ouverture et la clôture. • La clôture passe généralement par deux étapes : - la pré-clôture (angl. pré-closings) • la clôture (échange terminal) • la réponse aux salutations d’autrui est une forme de politesse obligatoire dans la société, son absence étant interprétée comme une offense à la face d’autrui.

  30. « N'est rien où la force d'un cheval se connaisse mieux qu'à faire un arrêt rond et net. » dixit Montaigne

  31. Les genres de discours

  32. Pertinence de la rhétorique • Objectif de communication : l’intention de persuasion. • Indissociable de la pragmatique avec la notion d’acte perlocutoire (faire faire ). • Un mode de fonctionnement qui n’est plus celui de la logique mais qui vise à obtenir un effet sur le destinataire par création de signification.

  33. Logos • La stratégie d’argumentation est primordiale . • L’adhésion est emportée par la qualité de l’argumentation en recourant à la logique du raisonnement. • Il s'adresse à l'esprit rationnel de l'interlocuteur.

  34. Ethos • Représente le style que doit prendre l'orateur pour capter l’attention et gagner la confiance de l’auditoire, pour se rendre crédible et sympathique. • Il s'adresse à l'imagination de l'interlocuteur. • Aristote définit le bon sens, la vertu et la bienveillance comme étant les éléments facilitant la confiance en l'orateur. • On pourra y ajouter la franchise et la droiture.

  35. Pathos • S'adresse à la sensibilité de l'auditoire (ses tendances, passions, désirs, sentiments, émotions...). • L'orateur cherche à faire ressentir à l'auditoire des passions : la colère, l'amour, la pitié, l'émulation... • De son côté, l'orateur ne doit pas se départir de son calme, de son rôle de sage.

  36. La communication non verbale et paraverbale

  37. La communication non verbale comprend l’ensemble: • des comportements les plus manifestes et macroscopes comme l’aspect extérieur, • des comportements de relation spatiale avec les autres (rapprochements, prises de distance) • et les mouvements du corps (du tronc, des membres ou de la tête), • jusqu’aux activités moins évidentes comme les expressions faciales, les regards et les contacts visuels, les intonations vocales ( paraverbale).

  38. Selon Adam Kendon, grand historien de la gestuelle, les premières traces écrites sur les gestes remontent à l’Antiquité ! • Le cas Démosthène (384-322) • Pour Cicéron né en 106 av. J.-C., les gestes expriment les sentiments et la passion de l’âme.

  39. Selon John Bulwer, la langue est artificielle, tandis que les gestes, eux, sont toujours naturels ! • Plus récemment, le Facial Action Coding System (FACS) de Paul EKMAN 2002 méthode largement reconnue et utilisée pour coder les mouvements du visage humain.

  40. Des neurones-miroirs sont supposés jouer un rôle dans des capacités liées à la vie sociale, notamment à travers l’empathie, mais également pour l’apprentissage avec la capacité d’imitation. • Ce type de neurones a également été trouvé chez l’homme et certains oiseaux(Rizzolatti2007). • Des anomalies du fonctionnement de ce système auraient été retrouvées chez des autistes.

  41. Selon Bateson à l’origine de la formation de la schizophrénie il existe une incohérence entre la communication verbale et non-verbale de la part des parents, surtout de la mère. • Par exemple, les parents adressent à l’enfant des paroles encourageantes mais les accompagnent par les signes corporels négatifs de rejet ou d’aversion.

  42. Ce type de communication interpersonnel est nommé par Bateson « double bind » – « liaison double ». • Cette incongruité crée chez l’enfant la confusion pour l’apprentissage de la juste interprétation tant du « langage» non-verbal que du langage verbal.

  43. Pour Gregory Bateson: • Le non-verbal sert à véhiculer, dans la relation à l’autre, des notions de haine, d’amour, de respect, de dépendance, • le verbal couvre un champ beaucoup plus vaste. • Le non-verbal est souvent de nature involontaire, contrairement au verbal qui est parfaitement organisé et dirigé. • Le non-verbal, par son côté non contrôlé, est probablement un type de communication plus honnête que le verbal qui peut, avec les mots, dire tout et son contraire !

  44. Le verbal et le non-verbal ne font qu’un: • Dans les années 1985 à 1992, le professeur de psychologie David McNeill, à partir des travaux d’Adam Kendon, a cherché à comprendre le synchronisme entre les mots, le ton de la voix et les gestes et le langages qui a montré que le verbal et le non-verbal ne faisaient qu’un seul et même langage.

  45. Pour ce faire, il a étudié une grande quantité d’orateurs dans diverses disciplines et a constaté le synchronisme qu’il pouvait y avoir entre les mots qu’ils prononçaient, les idées qu’ils avançaient et les gestes qu’ils faisaient : • la voix, les mots et les gestes constituaient une seule et même communication. • Il démontra qu’en interrompant volontairement un orateur dans son discours, ce dernier était dans l’incapacité de refaire les mêmes gestes qu’il avait utilisés à l’instant précédent.

  46. La dimension relationnelle du geste • Les gestes (mimiques du visage, des mains, des bras, du corps) expriment d’abord la personnalité, c’est-à-dire la façon dont le sujet aborde une situation ou une épreuve. • La gestuelle ou le non-verbal dépend certes de l’individu, de sa culture, de sa langue, mais aussi et surtout de son environnement. • Le cerveau interprète les gestes plus vite ( les yeux sont plus rapide). • Le cerveau cherche la cohérence.

  47. Les gestes universelles • Les gestes expressifs « expressive gesture » par Desmond Morris, sont des gestes que nous partageons avec tous les êtres humains. • Ce sont surtout les expressions faciales qui sont prises en compte dans cette rubrique. • Pour comprendre les mimiques du visage, il faut regarder la bouche, les yeux et les sourcils. • C’est la cohérence entre la forme de la bouche, le regard et la position des sourcils qui va nous permettre de saisir la véracité d’une expression ou au contraire la simulation.

  48. en 1968, Michael Argyle et al s’est attachés à refaire l’expérience de Mehrabian en n’utilisant pas seulement des mots isolés, mais des phrases complètes pour exprimer le bonheur, la neutralité et l’agressivité. • Argyle arriva au constat suivant : • La communication non verbale est douze fois et demie plus puissante que la communication verbale. • La communication verbale et la communication non verbale ne transmettent pas les mêmes intensités, les mêmes dimensions et le même regard sur les choses.

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