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LYCEE “EINSTEIN” DE CERVIGNANO CLASSES I ALSU E I BLSU

LYCEE “EINSTEIN” DE CERVIGNANO CLASSES I ALSU E I BLSU. Le soin de la personne dans la culture latine. Le soin du corps dans la Rome ancienne. L’ hygiène.

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Presentation Transcript


  1. LYCEE “EINSTEIN” DE CERVIGNANO CLASSES IALSU E IBLSU Le soin de la personnedans la culture latine

  2. Le soinducorpsdans la Romeancienne

  3. L’hygiène “… que les aisselles n’aient pas la puanteur d’un bouc … que l’oisivité ne fasse pas devenir les dents noires…se laver la bouche chaque matin” (Ovide, L’Art d’aimer). Dans la Rome Antique la première opération faite tous les matins était celle de se laver les bras, les jambes et le visage. Prendre un bain complet était une cérémonie qu’on accomplissait chaque semaine ou tous les neuf jours pendant les journées de marché. Seulement les maisons les plus riches étaient pourvues de salles de bain. Pourtant la plupart de la population utilisait les bains publiques et les thermes, qui pouvaient êtreséparées ou mêlées.

  4. Moyens de propreté On se lavait avec une éponge et avec des produits érosifs, avec des pomates et des poudres tirées de subtances minérales ou végétales. On se frottait avec la pierre ponce afin de lisser la peau. On appliquait des onguents sur la peau irritée, pour la calmer et pour lui donner de la douceur. Pour se nettoyer les oreilles on utilisait des petits bâtons très subtils en os, en avoire ou en bronze disposant d’un disque à l’extrémité, nommés Auriscalpia. Après les repas on essayait d’éliminer les petits résidus de nourriture restés parmi les dents avec un petit bâton en métal, en os ou en bois, qui terminait par un crochet, le Dentiscalpium. On se lavait avec de la soude et du bicarbonate, de la poudre de pierre ponce ou aussi, quelquefois, avec de l’urine. On utilisait des pastilles pour parfumer l’haleine, mais souvent sans obtenir du succès.

  5. LES PARFUMS DES ROMAINS L’emploi des cosmétiques, des crèmes, des substances parfumées et des onguents dans la Rome Antique, dérive de l’habitude d’appliquer sur le corps, après les bains de détersion, des huiles grasses et parfumées, lesquelles non seulement servaient pour redonner de la douceur à la peau, mais aussi pour lui donner un parfum agréable et persistant. Une pratique née de la nécéssité et qui dans un temps très bref devint une mode, un signe de distinction et de luxe.

  6. En ce qui concerce sa propre personne, les hommes et les femmes aimaient se parfumer la tête et les cheveux, mais aussi les vêtements et le linge. Néron voulait que ses sandales étaient imprégnés de substances odoreuses, tandis que Caligula faisait parsémer les parois aussi. Avant de mettre les vêtements, pourtant, l’eccès d’onguent parfumé était enlevé avec du strigile. La préparation de ces produits prévoyait une profonde connaissance de la botanique ainsi que de la chimie et une grande expertise technique. Pour obtenir les onguents parfumés, des subtances aromatiques étaient macérées dans l’huile chaude et ensuite elles étaient filtrées. En employant le pressurage des principes actives, réalisé avec le tour, à la poutre ou à vis, on obtenait les huiles essencielles, tandis que les pomates étaient obtenues en laissant macérer les pétales des fleurs dans la graisse animale. Les Diaspamata étaient des parfums préparés à sec à travers la pulvérisation de substances végétales aromatiques.

  7. Les Romains, une fois connus tels produits, malgré les opinions aguerries des hommes les plus conservateurs, qui résistaient à la fascination de la cosmétique, tout en considérant l’opinion de la mollesse des moeurs des Grecs et du danger représenté par certaines habitudes, en devinrent des consommateurs effrainés. L’utilisation des produits cosmétiques pour les massages et pour les frictions s’amplia au cours du temps: leur emploi après les bains devint très diffusé avant de se présenter en public, vu qu’il était devenu une sorte d’habitude de se parfumer abondamment avant de se rendre à un banquet. Et justement pendant ces banquets, comme la littérature ancienne nous le raconte, et les aromes et les essences étaient présentés dans une manière très spectaculaire par les propriétaires des maisons. On sait en effet qu’à l’intérieur des Domus romaines, il y avait des escalves chargés exprès pour verser sur les pieds des invités d’huiles parfumées pour égayer le repas. Mais l’utilisation des parfums pouvait avoir des conséquences spectaculaires: on sait que pendant la consommation des repas en présence d’invités importants qu’on voulait émerveiller, des colombes aussi étaient libérées, lesquelles précédemment étaient impregnées de parfum.

  8. LES USINES DES PARFUMS Les usines des parfums se concentraient dans les lieux où l’on produisait les herbes aromatiques avec lesquelles ils étaient confectionnés. Le fait que la plupart des substances utilisées pour leur réalisation et par conséquence que les premiers découvreurs des techniques pour la réalisation de ces produits étaient concentrés en Orient, décréta qu’elles étaient importées et ensuite distribuées dans tout le bassin de la Mer Méditérranée. L’Egypte produisait le myrobalan, le cinnamome, le galbanum, le laudanum et le fameux et connu parfum d’Egypte; la ville de Cyrène exportait l’huile des roses; du sud de l’Asie provenait l’huile des amandes et de la Cilicia l’huile de safran, celui de lys de Pergame et le Pardalium de Tarsus; la Lydie produisait le Brention; la meilleure arôme de lys provenait au contraire de Pergame. Dans la ville d’Athènes, dans l’usine d’Eschine le Socratique, les Romains se procuraient le Panathe Naion. Dans la ville de Naples on préparait les parfums à l’essence du précieux nard. Le produit cosmétique était donc un produit qui provenait de loin, recouvert déjà des origines d’une saveur de richesse et de luxe, pour devenir un objet de désir et de distinction.

  9. LES ROMAINS ET LA COSMETIQUE En ce qui concerne la culture esthétique des Romains, la dépilation était très importante: on utilisait des Psilothrum, c’est-à-dire des crèmes dépilatoires, à base de jais fondu dans l’huile et mêlé à de la résine et à de la cire: on se dépilait tous les jours après avoir pris son bain. Les sourcils étaient foncés et allongés, comme on le fait aujourd’hui, avec l’aide d’un bâton très subtil sur lequel on posait du charbon ou de la mine de plomb. Les yeux étaient entourés avec un composant spécial, créé grâce aux fourmis grillées pouvant donner l’effet d’un kohl. La couleur noire était très utilisée aussi pour créer des petits faux boutons de beauté, très à la mode à l’époque. Les paupières étaient colorées avec des piments naturels, obtenus des plantes et les couleurs les plus utilisées étaient le verd et le rouge. La peau était soignée par des crèmes spéciales,créées d’un mixage d’aliments, comme le lait et le miel: la crème ainsi composée était étalée sur la peau, au moins une fois par jour et elle rendait la peau lisse et lumineuse. La peau du visage devait être blanche: à cause de cela elle était colorée avec un gâchage d’argile et de cérise. Les cheveux étaient soignés avec des baumes spéciaux, créés avec l’aide des herbes parfumées. La bouche était colorée avec le minium, avec qui l’on produisait tout simplement des vrais rouges à lèvres.

  10. L’usage du maquillage dans l’âge ancienne avait le double but de rendre la femme présentable à l’extérieur et de lui permettre d’être séduisante envers l’autre sexe: les femmes grecques et romaines aimaient courtiser et se faire courtiser: le maquillage constituait donc un allié en plus pour leur beauté déjà connue. La femme de l’âge ancienne n’avait rien à envier à ses descendantes de nos jours en ce qui concerne le soin de la personne. Les cosmétiques étaient utilisés à partir de l’antiquité auprès des mères de bonne famille aussi, lesquelles les utilisaient avec modération, tandis que les Hétaïres en abusaient. Ensuite ils devinrent l’indéspensable artifice pour la beauté de toutes les femmes, surtout de celles qui vivaient dans les villes. Pourtant le désir qu’elles provoquaient chez leurs amants constituait la raison même de leur importance, surtout dans les grandes villes. En général elles étaient belles et elles se servaient de leur beauté pour attirer les hommes. Elles n’ignoraient aucun des stratagèmes capables de les rendre encore plus séduisantes, stratagèmes que les femmes les plus anciennes transmettaient aux femmes les plus jeunes. Les femmes de la société élevée n’hésitaient pas à recourir à des stratagèmes similaires pour maintenir vif l’intérêt de leurs hommes.

  11. LescoiffuresdesRomains Les Romains au début utilisèrent des coiffures très simples et la barbe rasée, exepté les vieux d’haut lignage et les prêtres. Les hommes portaient les cheveux courts, les femmes les portaient longs et attachés autour de la tête, souvent adornés avec des peignoirs et des bijoux, desquels on a transmis de nombreux exemples. Dans l’Age de l’Empire les coiffures devinrent plus diversifiées et compliquées et les femmes lançaient tout simplement des vraies modes. Les cheveux étaient souvent attachés en tresses qui formaient des chignons sur la nuque, avec des dessins compliqués lesquels demandaient beaucoup de soin et de temps pour être réalisés.

  12. Lescoiffures d'hier…

  13. Les coiffures d'hier…

  14. Dans toute l’iconographie féminine dans le temps des Flaves les femmes coiffent d’habitude les cheveux avec des boucles très compliquées à réaliser et quand ensuite elles y renoncèrent, la mode des longues tresses l’emporta: elles étaient disposées comme des tours sur le sommet de leur tête, lesquelles constituaient l’objet de la moquerie des poètes comme Juvénal, qui met en évidence le contraste entre une dame de baisse taille qui étale sur sa tête une coiffure plus haute par rapport à elle.

  15. …Aujourd'hui

  16. Noscoiffures

  17. Lescheveuxitalienne

  18. Les outils pour les soins du corps

  19. LISCIATOIO (Ier siècle aprèsJ.C.)

  20. AURISCALPIUM(Ier siècle aprèsJ.C.) Des petits bâtons de ce type, avec un petit disque légèrement incliné, pouvaient être employés pour la propreté des oreilles ou aussi pour étendre et mélanger des crèmes cosmétiques, ou encore pour les extraire de leurs boîtes.

  21. SPATULE(Ier siècle aprèsJ.C.) Spatule avec la partie large façonnée à la forme de cuillère; celle opposée est plate et décorée avec des incisions qui la font ressambler à un doigt. Il est probable qu’elle servait pour éliminer, comme un strigile, l’excès de crèmes avec lesquelles les femmes se parsemaient abondamment après avoir pris leur bain.

  22. CUILLERE(Ier siècle après J. C.) Spatule à cuillère utilisée pour préléver les crèmes et les poudres cosmétiques de leurs boîtes, mais aussi pour manger des oeufs et des coquillages: dans ce cas la petite cuillère était construite en métal.

  23. PINCETTES(Ier siècle aprèsJ.C.) La pointe à la forme d’un petit cercle (peut-être pour y insérer un anneau avec lequel on pouvait unir d’autres objets de toilette) et leurs petites dimensions rendent vraisemblable pour ces pincettes une utilisation cosmétique, c’est-à-dire pour la dépilation.

  24. PYXIDE(I er siècle aprèsJ.C.) Boîte à forme de cylindre, utilisée pour contenir des produits cosmétiques mais aussi des petits objets pour la toilette.

  25. PEIGNE(Ier siècle aprèsJ.C.) Peigne à double file de dents, une desquelles légèrement plus fine. Le peigne, ayant une file seulement de dents, est plus diffusé et il est réalisé en bois. .

  26. PARFUMEUR (Ier siècle aprèsJ.C.) Flacons utilisés comme des boîtes pour des parfums ou des onguents. Le bouchon, jamais retrouvé, devait être réalisé d’un matériel périssable, comme le liège.

  27. MIROIR(I er siècle aprèsJ.C.) Le disque est recouvert d’argenture, et sur la surface réfléchissante, lisse, et sur celle opposée.

  28. EPINGLE(Ier siècle aprèsJ.C.) Aiguille avec une pointe arrondie portant des incisions et des figures différentes: la main, le cone du pin, les figures féminines et des différents bustes étaient les plus diffusés.

  29. Habillement dans la Rome antique

  30. Pendant le temps des premiers rois, les Romains portaient des tuniques et des amples manteaux probablement de dérivation étrusque. En ce qui concerne l’homme, l’habillement utilisé pendant la période de la République avant et pendant la période de l’Empire après, fut la toge, un énorme manteau ovale en laine ou en lin, entouré autour du corps en formant des plis épais verticals utilisés comme des poches.Ce manteau donnait à la figure l’aspect viril et statuaire qui convenait au citoyen de la Rome puissante, c’est-à-dire pas à celui qui y habitait, mais à celui qui avait reçu la citoyenneté comme titre honorifique. La toge connut un’évolution de style à partir de la République jusqu’à l’Empire. On en employait de différents types, de celles des Sénateurs bordées d’une bande de pourpre, à celles candides portées par celui qui concourait pour une charge politique, à celles d’une couleur foncée pour ceux qui étaient en deuil. Dans la dernière période de l’Empire la toge s’était tellement allourdie de broderies et de décorations qu’elle fut abandonnée à la faveur des manteaux plus libres et flous. Les conquêtes en Europe et en Asie influencèrent considérablement la mode romaine: les braies et les manches d’origine orientale furent introduites. Pendant le tard Empire des manches étroites furent appliquées à la tunique, tandis que la Dalmatica, habillement provenant probablement de la Dalmatie, les avait plutôt larges. La femme romaine n’avait pas la liberté qu’avait l’homme, étant donné qu’elle ne pouvait pas sortir de chez elle sinon accompagnée et recouverte d’un manteu porté même sur la tête. Les premières statues qui la rappresentent en éxaltent la vertu de la "Pudicitia". La matrone portait des différents vêtements superposés: la tunique intime (ou sous-vêtement), la tunique, l’étole, une robe sans manches arrêtée sur les épaules par des fibules.

  31. L’HABILLEMENT MASCULIN

  32. Parmi les vêtements, le Subligaculumo Licium, un pagne en lin noué à la taille. Au-dessus on mettait tout simplement la toge ou la tunique, formée de deux pièces d’étoffe cousus ensemble, portée afin que, nouée à la taille, la partie postérieure pouvait être plus longue jusqu’aux genoux, au contraire celle au devant était plus courte. Les tuniques étaient cousues avec les manches courtes jusqu’à l’avant-bras (contrairement au chiton grec lequel n’avait pas de manches): seulement dans la plus haute Antiquité les manches étaient plus longues jusqu’aux poignets. Pendant l’hiver, pour protéger les mains du froid, on portait des gants. Les tissus les plus utilisés pour l’habillement furent d’abord la laine et le lin. Dans la période impériale, les riches commencèrent à acheter des tissus en coton et en soie, les deux très coûteux car ils provenaient respectivement de l’Inde et de la Chine. Seulement ceux qui possédaient la citoyenneté romaine avaient le droit de porter la toge. La toge, qui au debut était un ample demi-cercle d’étoffe en laine blanche mesurant 2 mètres et 70 de diamètre, était enroulée entièrement autour de la personne et, plus tard, elle avait des draperies dans une manière plus élaborée (Toga Sinus). Elle était un peu difficile à porter et elle ne permettait pas des mouvements désordonnés, tout en donnant ainsi un aspect convenable à la personne. Le poids du tissu était considérable et la blancheur demandée nécessitait des lavages continuels qui dans un temps bref consommaient le vêtement, en obligeant à le changer souvent. Les citoyens communs portaient la toge seulement pendant les fêtesreligieuses, les cérémonies publiques ainsi que les funerailles. Au contraire, elle constituait le signe distinctif des Sénateurs, qui la portaient d’une couleur blanche et ornée d’une bande d’une couleur pourpre. On complétait l’habillement par les chaussures: les Soleae (une sorte de sandales comme celles des frères, une simple semelle liée avec des lacets aux pieds) ou les Crepidae (des sandales en cuir entrelacé) ou les Calcei (des bottines fermées) ou les Caligae (des chaussures avec des courroies entrelacées).

  33. L’HABILLEMENT FEMININ

  34. Les femmes portaient comme vêtementsle pagne, une bande pour le sein ou une gaine et une ou plus Tuniques Subuculae, tissues avec de la laine ou du lin et en général sans manches. Au-dessus de la Subucula on portait le Supparum oul’étole (si dites pour cette raison “tuniques supérieures”). Le Supparum était une tunique féminine de longueur variable, mais pas jusqu’aux pieds (à cause de cela la partie inférieure de la Subucula restait visible); elle semblait au chiton grec, mais elle avait les flancs toujours cousus; les marges supérieurs (pas cousus ensemble) étaient rapprochés par des fibules ou des camées, afin de former deux fausses manches longues presque jusqu’au coude. L’étoile était au contraire une tunique ample et longue jusqu’aux pieds, fermé à la taille par un Cingulum, une ceinture; en général on utilisait un Succingulum pour former un deuxième Kolpos (étoffe bouffante) plus riche à la hauteur des hanches. La Recta, enfin, était une tunique blanche dépourvue de manches, adhérente à la taille et légèrement cloche en bas. C’était l’habillement des jeunes épouses romaines, complété par le Flammeum, un ample voile de couleur rouge feu (d’où vient le nom) à appuyer sur la tête et qui descendait sur le dos. La Palla au contraire était le classique manteau féminin. De forme rectangulaire, similaire au manteau grec, elle était portée dans les moyens les plus différents, quelquefois même en appuyant un pan sur la tête. Si les hommes ne portaient pas des chapeaux en se protégeant du soleil ou de la pluie avec un bout du manteau ou en soulevant le capuchon de leur Paenula, la femme romaine mettait parmi ses cheveux un rubain de couleur rouge pourpre ou un Tutulus, un large bandeau à la forme de cône mis sur le front. La matrone portait ensuite d’habitude, noué au bras, un mouchoir, la toile, pour nettoyer le visage de la poussière et de la sueur. Pour se protéger des intempéries on pouvait porter un manteau avec un capuchon, un habillement transmis jusqu’aujourd’hui dans le Nord de l’Afrique. Les femmes se paraient avec des peignoirs, des broches et avec des nombreux bijoux: des boucles d’oreilles, des colliers, des chaînettes autour du cou, des bagues aux doigts, au bras et aux chevilles.

  35. LES ORNEMENTS DES ROMAINS L’usage des bijoux eut un considérable incrément vers la fin de l’âge républicaine, surtout à partir de l’âge d’Auguste (27 avant J.C.-14 après J.C.), quand les marchés orientaux s’étaient consolidés et ampliés. De ces marchés provenaient les pierres précieuses. Surtout les perles, pêchées dans l’Océan Indien et dans la Mer Rouge, furent l’objet d’une véritable convoitise de la part des femmes. Très aimés étaient les émeraudes, provenants pour la plupart des mines égyptiennes, les grenats et le jaspe, des gemmes qui, avec leurs couleurs vives, créaient un fort et apprécié contraste avec l’or. C’est ce métal, en effet, la composante la plus utilisée pour les bijoux, beaucoup plus que l’argent et les matériaux pauvres comme le bronze. Pour la plupart des ornements, donc, à l’exception des colliers et des épingles pour les cheveux, on utilisait l’or, en le préférant aux matériaux les plus économiques, comme s’il y avait peu d’intérêt pour ceux qu’aujourd’hui on appelle les “bijoux de fantaisie”. Il faut souligner pourtant que le témoignage des auteurs anciens se réfère à la classe élevée de la société romaine, presque toujours avec une intention moralistique et de blâme. C’est à cette catégorie qu’il faut reporter les nouvelles concernantes les bijoux de grande valeur et de richesse ainsi qu’à l’usage surabondant d’ornements, comme le fameux extrait de Pline l’Ancien dans lequel il décrit “LOLLIA PAOLINA... recouverte d’émeraudes et de perles …portant des bijoux étincelants sur la tête, sur les cheveux, sur le cou, aux oreilles et aux doigts”... Très considérable est le nombre des bagues, en général en or, motivé du fait que même les hommes les portent. Une quantité remarquable de colliers et de boucles d’oreilles, si l’on inclut aussi ceux en matériaux plus au moins pauvres. Un nombre nettement inférieur de sphère armillaire et encore plus modeste d’aiguilles à pointe, en prenant en considération aussi ceux en matériaux pauvres comme l’os. Très rares enfin les diadèmes.Le plus souvent, les femmes devaient s’accontenter de bagues et de boucles d’oreilles de simple facture ainsi que de quelque simple collier en pâte de verre. En or

  36. La cornaline est une variété très connue de la calcédoine. Sa coloration la plus précieuse est celle d’une couleur rouge-orange, à cause de la présence d’oxydes de fer, tandis que les tonalités les plus claires s’attribuent à l’hydroxyde de fer. Si l’on soumet un minéral à un léger rechauffement, sa couleur devient plus intense. LA CORNALINE

  37. Mode d'hieret d'aujourd'hui

  38. HierAujourd'hui

  39. Hier Aujourd'hui

  40. HierAujourd'hui

  41. Aujourd'hui Hier

  42. Hier Aujourd'hui

  43. HierAujourd'hui

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