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Diversité et spécificités locales . un atout pour l’adaptation des sociétés rurales aux changements globaux ?. Collectif LMI MediTer: IRD / UMVA / UCAM Présenté par B. MOIZO (IRD). Séminaire International – Antalya – 16-18/12/2010
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Diversité et spécificités locales un atout pour l’adaptation des sociétés rurales aux changements globaux ? Collectif LMI MediTer: IRD / UMVA / UCAM Présenté par B. MOIZO (IRD) Séminaire International – Antalya – 16-18/12/2010 Indications géographiques, dynamiques socio-économiques et patrimoine bio-culturel en Turquie et dans les autres pays méditerranéens
Espaces ruraux, vulnérabilités locales Politiques de développement agricole Changements environnementaux sécheresses inondations imprédictibilité biodiversité érosion désertification capitalisation concentrationintensification exportation Sociétés et territoires ruraux plaines irriguées vs arrière-pays Fragilisation croissante
Situation des territoires dits « marginaux » • une masse de petites exploitations, • pratiquant une agriculture de subsistance, • en voie d'atomisation et de paupérisation • pressions considérables sur les ressources et dégradation de l'environnement et des paysages • accroissement des inégalités • aggravation du chômage, (femmes, jeunes sans qualification) • migration des hommes (centres urbains, Europe) • affaiblissement de la cohésion sociale et territoriale • difficulté d'allier traditions communautaires et « modernisation » des institutions locales • déresponsabilisation des communautés • exploitation "minière" de l'espace
Situation des territoires « marginaux » • Au niveau local: • Vulnérabilités croissantes (sociales, environnementales, économiques) • Facteur climatique = facteur aggravant • A l’échelle régionale, • Détérioration des conditions de la production agricole • Augmentation de la dépendance alimentaire • Risques liés à la libéralisation des échanges agricoles • la multiplication de ces situations constitue un problème de dimension environnementale et sociétale majeure • => quels modèles de développement adaptés à ces zones et à leurs spécificités?
Hypothèse • L’agriculture (s.l.) comme facteur d’adaptation et de résilience À travers l’exploitation et la valorisation de • la biodiversité (somme des diversités biologiques, écosystémiques, agraires, paysagères, culturelles et sociales) et • des spécificités locales (produits, savoir-faire et métiers, sites et écosystèmes remarquables, institutions locales, architectures vernaculaires, arts et artisanat locaux)
Questions • Les sociétés rurales qui ont su préserver leurs spécificités sont-elles moins vulnérables que celles qui se sont engagées dans l’intensification ? • La diversité des situations locales constitue-t-elle un atout pour les régions méditerranéennes et sub-sahariennes ? • Comment valoriser?
L’agriculture domestique ou familiale • Fonctions (sociale, de production, d’aménagement et d’occupation de l’espace) • Prévient les vulnérabilités économiques: principal secteur d’activité économique en zone rurale, principal employeur, principal producteur de richesses • Agriculteurs locaux = principaux acteurs de la gestion des ressources naturelles • Anthropisation ancienne = co-adaptation permanente des pratiques et des dynamiques du milieu • Agriculture = une stratégie intégrative pour la gestion du risque climatique qui a fait ses preuves (capacité à intégrer et à gérer les aléas annuels et les changements graduels.
L’agriculture domestique ou familiale (suite) au travers de et grâce à • la diversité (des structures, des espèces et des cultivars, des espaces), • la spécificité (des relations productives et sociales aux lieux et aux ressources) • la flexibilité
« Jardin méditerranéen »: terroir et patrimoine • « Terroir » relations particulières entre sociétés, espace et ressources • « Patrimoine » rural, naturel • Prône • la valorisation de la diversité et des spécificités locales à travers le développement de produits de qualité pour des marchés de niche, • l’appui à des formes de tourisme alternatif valorisant ces produits et les paysages dont ils sont issus • Mise sur leur valorisation dans un cadre aussi bien national qu’international.
Nouvelles dynamiques? • « Stratégies de terroirs » et « patrimonialisation » comme alternative à l’agriculture industrielle et à l’exode rural? • Actuellement soutenues et promues par les politiques publiques (Maroc) • de nouveaux positionnements favorables dans la mondialisation? • des atouts face aux changements environnementaux ?
Un programme de recherche qui démarre • Questionner la pertinence des notions de terroir (stratégies de terroir) et de patrimoine (patrimonialisation) pour les espaces ruraux des pays du Sud (Maroc) et de l’Est (Syrie) de la Méditerranée • Confronter ces notions aux différentes manières dont les acteurs des sociétés rurales des rives Sud et Est vivent, gèrent et transforment leur rapport au territoire, à l’environnement et à ses ressources • Comprendre les relations entre les dynamiques locales des terroirs et les politiques qui poussent à leur valorisation
4 thèmes structurants • l’apport théorique et les contributions pratiques des approches terroir et des approches patrimoniales sur les grandes questions d’environnement, de développement durable et de vulnérabilité dans les régions rurales de la Méditerranée • la gestion territoriale des interactions entre diversités biologiques et culturelles et la gouvernance des ressources impliquées • les outils et stratégies de valorisation de ces diversités incorporées dans les terroirs et les patrimoines locaux • les interactions entre politiques publiques et dynamiques locales
M E R C I Genevieve.michon@ird.fr Mohamed.berriane@yahoo.fr Bernard.moizo@ird.fr