E N D
1. BRÉSIL Superficie du territoire :
8 500 000 km2
Extension du littoral :
7367 km de plages avec un potentiel touristique
2. BRÉSIL Richesses naturelles
Sol fertile, possibilité d’expansion de la surface cultivée et de la production d’aliments
3. BRÉSIL Richesses naturelles
La forêt amazonienne est la région la plus prisée du monde, en raison de son incomparable biodiversité et de ses richesses encore inexplorées.
4. BRÉSIL Richesses naturelles
Le Brésil possède la faune et la flore les plus riches du monde : approximativement 55 000 espèces de plantes dans la seule forêt amazonienne. À peu près 23 % des espèces cataloguées dans le monde se trouvent sur nos terres.
5. BRÉSIL Richesses naturelles
Le Brésil possède 21 % de l’eau douce de la planète, dont 15 % en Amazonie.
6. Population Population :
176 876 443 habitants (2004)*
Taux de croissance démographique :
1,31 % (2004)
* Source : IBGE
7. Population Population urbaine :
82 % de la population totale (2004)
Population active :
90 millions (2004)
Taux de chômage :
9 à 10 % (2004)
8. Distribution des revenus 53,9 millions de pauvres, soit 31,7 % de la population du Brésil, vivent avec un revenu domestique per capita égal ou inférieur à la moitié du salaire minimum;
21,9 millions de pauvres perçoivent un revenu ne dépassant pas le quart du salaire minimum;
1 % de Brésiliens les plus riches,
soit 1,7 millions de personnes, s’approprient 13 % du total des revenus domestiques.
Source : Radar Social, Instituto de Pesquisas Econômicas Aplicadas (Institut de recherches économiques appliquées), IPEA
9. Population active déclarée :
29,5 millions
64,2 % reçoivent jusqu’au triple du salaire minimum
(203,49 $)
Source : SESI
10. LE BRÉSIL EN CHIFFRES Année PIB Croissance
1 929 808 000 R$ 3,4 %
(853 897 345,13 $)*
2 139 492 000 R$ 4,5 %
(946 677 876,10 $)*
* 1 $ = 2,26 R$ (cours du 05.10.2005)
Source : Banque Centrale du Brésil, 2005 et 2006 :
Prévision du PLOA (Projet de Loi Budgétaire) 2006
11. LA DETTE DU BRÉSIL
12. LA DETTE DU BRÉSIL Dette brute (mai 2005) :
1383,1 milliards de réaux
(611,991 milliards de dollars), soit 72,6 % du PIB
Dette nette du secteur public (juillet 2005) :
971,751 milliards de réaux
(430,060 milliards de dollars), soit 51,3 % du PIB
Dette interne nette :
885,987 milliards de réaux
(392,029 milliards de dollars), soit 46,8 % du PIB
13. LA DETTE DU BRÉSIL Dette extérieure totale (juin 2005) :
211 milliards de dollars
34,9 % du PIB
Dette extérieure publique :
132 milliards de dollars
Dette extérieure nette du secteur public (juillet 2005) :
85 763,42 milliards de réaux
(35 888,78 milliards de dollars)
4,53 % du PIB
14. Dépenses Sociales/Service de la dette- Gouvernement FédéralRésumé du rapport de l’exécution du budget – 01.01.2005 à 01.10.2005
15. Évolution de la dette interne fédérale
16. Évolution de la dette interne fédérale (millions de réaux)
17. Intérêts de la dette interne fédérale
18. Dette interne fédérale
19. Évolution de la dette extérieure
20. Évolution de la dette extérieure (millions de dollars)
21. Intérêts de la dette extérieure (millions de dollars)
22. Dette extérieure
23. Budget 2006 : 1615 milliers de milliards de réaux (714,8 milliards de dollars)
Financement de la dette publique
835 milliards de réaux = 369 milliards de dollars
Intérêts de la dette publique
179 milliards de réaux = 79,20 milliards de dollars
Dépenses sociales
– Plus de 9,5 milliards de réaux (4,20 milliards de dollars ) pour le programme Bolsa-Família;
– 9 milliards de réaux (3,98 milliards de dollars) pour l’Agriculture familiale;
– 41,1 milliards de réaux (18,18 milliards de dollars) pour la Santé.
24. Budget 2006 Recette liquide :
438,5 milliards de réaux = 194,40 milliards de dollars
Dépenses :
389,5 milliards de réaux = 172,34 milliards de dollars
Superavit primaire :
4,25 % du PIB
De janvier à août 2005 : 6,26 % du PIB
Superavit primaire du Gouvernement fédéral :
2,5 % du PIB (52,4 milliards de réaux )
25. Historique de la dette Années 1970
Dictature militaire : prêts considérables à des taux d’intérêts variables.
À la fin des années 1970, les créanciers ont quintuplé les taux d’intérêt, provoquant l’explosion de la dette extérieure.
26. Historique de la dette
Années 1990
– Plan Réal : taux de change fixe (1 R$ = 1 $);
– Importations, taux d’intérêts élevés;
– Période de forte croissance de la dette extérieure. En 10 ans, la dette a doublé:
1990 = 123 438,50 milliards de dollars
(22 % du PIB)
2000 = 236 156,61 milliards
(45% du PIB).
27. Historique de la dette
Gouvernement Lula
- Dette Extérieure :
2002 = 227 689 milliards de dollars (49,6% du PIB)*
2005 = 211 milliards (juin) (34,9% du PIB)*
– Contrôle de l’inflation;
– Taux d’intérêts élevés (19,5 % d’intérêts nominaux et 14 % d’intérêts réels);
– Superavit primaire de 4,25 %.
*Source: Banque Centrale du Brésil
28. Superavit primaire Conséquences
– Démembrement de l’administration publique;
– Baisse des salaires des fonctionnaires;
– Baisse des taux de la croissance économique;
Chômage et misère.
29. Actions de la société L’association Auditoria Cidadã da Dívida (qui réunit des entités de la société civile) a analysé des contrats d’endettement externe relatifs à la période 1964-2001 et a détecté l’adoption de taux d’intérêts variables, qui ont permis aux États-Unis de faire passer les taux de 4 % à 20 %, en multipliant par 5 la valeur de la dette à partir des années 1980.
Selon le droit international, c’est une pratique illégale.
30. Actions de la société L’analyse menée par l’Auditoria Cidadã a démontré en outre que, si la dette était ramenée à un taux d’intérêt de 6 %, le Brésil aurait déjà remboursé toute sa dette externe dès 1989, et aurait le droit de recevoir le remboursement des 161 milliards de dollars qui ont été payés depuis cette date.
31. Actions de la société En 2003 a été créé le Front parlementaire et social d’accompagnement de la dette publique, du système financier et de la politique des taux.
Des députés, des sénateurs et des représentants de la société civile organisent des débats et assurent le suivi systématique de l’évolution de la dette et de la politique économique.
32. Actions de la société En 2004 l’OAB [Ordre des Avocats du Brésil] a lancé, conjointement avec le STF [Suprême Tribunal Fédéral] , la Ação de Descumprimento de Preceito Fundamental, afin d’obliger le Congrès national à respecter le dispositif constitutionnel qui prévoit l’audit de la dette, en considérant que l’endettement était une entrave au développement du pays et à l’application des droits élémentaires du citoyen à l’éducation, à la santé, au logement et à la sécurité.
33. Actions de la société En 2005 le Front parlementaire et social d’accompagnement de la dette publique, du système financier et de la politique des taux a réclamé au Congrès la création d’une Commission parlementaire mixte d’enquête (CPMI) afin de réaliser l’audit des dettes interne et extérieure.
34. Actions de la société Face à la crise politique qui s’est abattue sur le pays ces derniers mois, le président du Congrès attend des conditions plus favorables pour installer la CPMI.
35. Pourquoi défendons-nous l’audit ?Extrait du document : Auditoria Cidadã da Dívida (« Audit citoyen de la dette ») 1- Les chiffres de l’endettement sont totalement opaques : Combien avons-nous effectivement emprunté ? Comment les ressources ont-elles été utilisées ? Combien avons-nous déjà payé ? Pourquoi nos taux d’intérêts sont-ils si élevés ? Les taux variables sont-ils légaux ?
2 – Sur quels contrats reposent les dettes ? Y a-t-il des nullités à déclarer ? Les contrats ont-ils été ratifiés par le Congrès ?
3 – Quels ont été les négociateurs de la dette pendant les 30 dernières années et les signataires des contrats et accords ?
36. Conclusion La dette publique entrave le développement du pays.
La politique économique adoptée, basée sur un superavit primaire et sur des taux d’intérêts et une charge fiscale (39 % du PIB) élevés, affecte elle aussi le développement.
37. Conclusion
Bien que nous payions des fractions significatives de la dette, cette dernière ne se réduit pas.
Il n’y a ni masse critique dans la société, ni volonté politique de la part du Gouvernement pour faire face au problème de la dette.
38. Propositions Intensifier les débats et les mobilisations sur la dette publique, afin de former une masse critique dans la société.
Mobiliser la société en vue de la construction d’un nouveau projet politique, économique et social pour le pays, avec un changement de modèle économique comportant l’attribution de ressources plus importantes aux investissements et la réduction du superavit, sans que l’on se contente de s’interroger sur la légitimité de la dette. Ainsi le PIB croîtrait et le rapport de la dette au PIB se réduirait.