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3- L’ange gardien Pendant une semaine, chaque élève s’engage à être gentil avec un autre, dont il aura pioché le nom. Il prend de ses nouvelles, l’invite à jouer avec lui, le défend en cas de besoin… Le « protégé » ne connaît pas son ange gardien. Le vendredi, l’enseignant demande aux enfants d’exprimer leurs sentiments: était-il facile d’être gentil? Était-ce une source de fierté? Ont-ils reconnu leur ange gardien? Sont-ils devenus amis? 1- La fleur des compliments L’enseignant distribue à chaque élève un dessin représentant une marguerite. Au centre, l’enfant écrit son prénom. La feuille circule ensuite dans la classe. Les autres inscrivent alors dans un pétale une qualité de l’enfant: adroit, drôle, joue bien au foot, sait garder un secret, … Chacun récupère ensuite sa fleur et la lit à haute voix s’il le souhaite. L’enseignant peut aussi afficher les fleurs sur un panneau, « mur de la gentillesse ». 4- Le jeu de rôle À partir de l’album « Max et lili veulent être gentils » Les enfants lisent le texte et commentent les passages où la gentillesse est mise en défaut: celle où Lili triche pour préparer le petit déjeuner, celle où elle fait croire à Max que les filles préfèrent les durs… puis ils rejouent la séquence, la prolongent et la transforment. Ils peuvent aussi interpréter une scène inspirée de la vie réelle: un enfant a été exclu d’un groupe parce qu’il jouait mal, un autre a été la cible de moqueries parce qu’il était bon élève, … La journée de la gentillesse13 novembre 2011 2- L’ami secret Chaque élève tire au hasard le prénom d’un autre et observe celui-ci en cachette pendant une journée. En fin d’après-midi, il lui offre un dessin, une chanson, un poème, dans lequel il exprime les qualités qu’il a remarquées chez lui. Ce « cadeau » peut rester secret, ou être montré au reste de la classe, chanté, lu à haute voix. Tirées du magazine « psychologie », novembre 2011
6- Le gentil livre L’enseignant choisit un album ou un roman sur le thème de la gentillesse. Il le lit avec ses élèves, le commentent avec eux, puis demandent aux élèves de repérer les passages qui expriment le mieux la notion de « gentillesse »(avec quels mots), d’analyser le comportement des personnages et d’imaginer ce qu’ils auraient fait à leur place. Les élèves peuvent ensuite être invités à raconter un épisode de leur vie où ils ont été gentils, puis un autre où quelqu’un a été gentil avec eux. Qu’ont-ils ressenti? 7- Le débat philo L’enseignant organise un débat sur le thème. Qu’est-ce pour les enfants? Pour les adultes? Pourquoi est-ce une qualité importante? Quels sont les obstacles qui l’empêchent de se manifester? Que pourrait-on imaginer pour l’instaurer à l’école? À la maison? Respecter les enfants qui ne désirent pas s’exprimer, les temps de parole. Un « scribe » fait la synthèse du débat. 5- Les images qui parlent À la maison, les enfants découpent des photos de magazines qui évoquent la gentillesse: concert de solidarité pour des personnes démunies, publicité pour une association humanitaire, … Le lendemain, chacun décrit et commente son image et justifie son choix. On peut regrouper ces images dans un classeur ou les afficher. 8- La charte de la gentillesse À l’issue du débat, les élèves peuvent rédiger une charte de la gentillesse que chacun, enseignant compris, s’engage à respecter: être poli et patient avec les autres, rendre service au moins une fois par jour, aider les enfants en difficulté dans la cour, dans la classe…