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AVEC MARIJO

AVEC MARIJO. SAINT-ANDRE -EN- ROYANS.

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Presentation Transcript


  1. AVEC MARIJO

  2. SAINT-ANDRE -EN- ROYANS

  3. A mi-chemin entre Grenoble et Valence, le Royans est en quelque sorte la grande porte ouest du Vercors. Mais c’est aussi une merveilleuse région aux paysages et à l’architecture qui ne laissent pas insensibles. Le Royans isérois occupe une plaine qui s’étend sur la rive gauche de l’Isère mais qui s’enfonce aussi en pointe dans le Vercors. Il réunit toutes les nuances de paysages menant de la plaine aux montagnes. Pont-en-Royans et ses maisons qui apparaissent en équilibre au-dessus de la Bourne est peut-être la cité la plus connue de cette région. Pourtant, en s’éloignant en dehors des grandes voies touristiques, on peut faire des visites surprenantes. C’est ainsi que j’ai eu la chance de découvrir le village médiéval de Saint-André-en-Royans.

  4. Situation de la région par rapport à la France et de Saint-André-en-Royans au sein de cette petite région.

  5. Perché au milieu de collines verdoyantes, le village apparaît entouré d’immenses noyeraies. On est alors stupéfaits de découvrir tant de vieilles pierres et d’histoire. Une association y a été créée, Les Amis du Vieux St-André. Elle est animée par des personnes passionnées. C’est grâce à elles que nous avons pu saisir davantage l’âme du village à travers son histoire…

  6. Grâce à ce dessin pris sur le site de l’Association, imaginons un peu le village du passé et allons voir en commençant par le château. En fait, cela n’a pas beaucoup changé…

  7. Si l’histoire des lieux est susceptible de remonter à 3000 av. J.-C. par la présence de grottes habitées par des chasseurs sur les bords d’un lac, les traces tangibles remontent, elles, au IIIe siècle de notre ère quand les Romains y établirent une villa (ferme), construisirent des routes, installèrent un village. Dès 1050, on connaît l’existence d’un château de bois appartenant aux Comtes d’Albon, Dauphins du Dauphiné. En 1227, le village porte déjà le nom de Saint-André. En 1251, avec d’autres villages, Saint-André est échangé contre Beauvoir. Il passe sous la férule de Raymond Bérenger, Seigneur de Pont-en-Royans. A partir de 1550, alors que Saint-André catholique appartient au Sieur de Sault, François d’Agoult, il s’oppose à Pont-en-Royans protestant… En 1573, le village, construit sur la hauteur, au pied de la Roche, est brûlé. Les habitants s’installent alors autour du château qu’ils ont défendu. En 1561, le château a été acheté par Artus Prunier, Conseiller du Roi et Trésorier du Dauphiné. La famille Prunier de Saint-André conservera le château jusqu’en 1830.

  8. Egalement sur le site de l’Association, ce plan du village, datant de 1736, sur lequel on peut retrouver les maisons encore existantes! L’original est conservé au Château du Touvet, dans l’Isère.

  9. Le château a été agrandi en 1680. Monsieur Bernard Peigné, docteur en architecture et passionné d’art, propriétaire de la partie à l’est de 1970 à 2009, en a fait une belle demeure seigneuriale mais, malheureusement, il n’y a plus de visites organisées…

  10. Le blason des Prunier de Saint-André se définit ainsi :« De gueules, à la tour donjonnée et crénelée d’argent, maçonnée de sable ». La devise en est : « Turris mea Deus ».

  11. Il est à noter que, contrairement à la coutume, ce cadran solaire, réalisé par Monsieur Peigné, a été conçu pour représenter l’heure exacte du village et non l’heure basée sur le GMT.

  12. Déjà existants au XVIIe siècle, sur la place du Château, des porches en plein cintre.

  13. Sur l’église, on retrouve un cadran à l’heure officielle! Le beau clocher-mur à deux niveaux, est surmonté d’un fronton triangulaire.

  14. Ce qui frappe dans ce village c’est son entretien parfait et la grande présence de fleurs cultivées avec amour et savoir-faire. Les roses-trémières sont en parfaite santé, sans les maladies que l’on retrouve si souvent!

  15. Bel agencement de vieilles pierres et de fleurs : une ancienne fontaine.

  16. Un petit chemin pour partir à la découverte…

  17. Partout dans le village de jolies maisons de pierre! A gauche, un ancien séchoir à noix.

  18. F. Caperan Par-dessus les toits!

  19. Après 1580, une Maison forte, nommée Beaujour, est construite pour Sébastien de Lionne, anobli par Henri III. Il devint Contrôleur des Greniers à sel en 1584. Son petit-fils, Hugues de Lionne deviendra le Ministre des Affaires étrangères de Louis XIV.

  20. Détails de la Maison Beaujour dont une belle porte à fronton triangulaire datant du XVIe siècle .

  21. Encore la Maison Beaujour.

  22. Vue de la Maison Beaujour mais, en fait, tout le tour du village est ainsi… Il apparaît comme dans un écrin!

  23. L’église du village, brûlée lors des Guerres de Religion, est reconstruite en 1680, non loin du château, grâce à un don de Louis XIV. Elle est inscrite à l’Inventaire des Monuments Historiques Dix ans après, le mur d’enceinte du château a été supprimé en partie pour permettre au village de s’agrandir.

  24. Plus récente, mais de belle facture, cette maison du village.

  25. A travers les collines, ce petit chemin nous mène au cimetière.

  26. Le cimetière du village.

  27. En arrière de l’église, ce jardin de curé a été aménagé à la place de l’ancien cimetière avec des plantes du pays. Là, sont enterrés deux curés de la paroisse, sous deux voûtes près de la chapelle de l’église dédiée à laVierge. Il entoure la pierre d’autel provenant de l’église du XIIe siècle détruite durant les Guerres de Religion. Cet autel avait été échangé en 1810 avec celui qui est encore en place, en bois polychrome, provenant du Couvent des Carmes de Beauvoir. Il est revenu en 2008.

  28. Petite fontaine contre le mur de l’église.

  29. Nef, chœur et autel polychrome.

  30. Daté de 1708, ce plafond est en bois peint à caissons. La partie au-dessus du chœur possède des motifs peints en trompe-l’œil. Les bandeaux colorés inclinés représentent l’église et les attributs liturgiques.

  31. Ci-dessous, une statue de SaintSulpice en bois polychrome du XVIIIe siècle rappelle les pèlerinages à ce saint, depuis le XIIIe siècle. Il était le protecteur de la source au pied de la Roche où se trouvait le village primitif. Dans l’église, on trouve de riches décors en gypserie. En relief, ce Christ en croix semble sortir de son faux-cadre également en relief. Ci-contre, deux des trois reliquaires exposés dans le chœur de l’église.

  32. La chapelle de la Vierge en bois peint rappelant le marbre et, à sa base, un joli plancher en marqueterie malheureusement assez détérioré.

  33. Remarquée en repassant par la place du Château, cette boîte à lettres originale!

  34. A l’entrée du village, le vieux lavoir.

  35. Bien sûr, Saint-André possède aussi son monument aux morts bien pavoisé en ce 14 juillet!

  36. Ainsi s’achève la visite du village de Saint-André-en-Royans. Avant de le quitter, je dois un merci chaleureux à la Présidente de l’Association des Amis du Vieux St-André, bien secondée par son mari qui s’est déplacé pour nous faire visiter. Je vous invite à aller découvrir le site de cette Association très agréable à consulter: http://www.amis-saint-andre.com/ Vous y trouverez des compléments des plus intéressants.

  37. Musique : Qui fait souffler le vent ? Troubadour Odyssey Antonio Ruiz Pipo par Ensemble Bardou Informations prises sur le site des Amis du Vieux St-André Photos, conception et réalisation : M.J. Farizy-Chaussé Août 2011 marijo855@gmail.com D’autres diaporamas sur : http://famille.morhain.net/lapagedemarijo/

  38. AU REVOIR

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