SEDOGO P. Michel Directeur de Recherche Coordonnateur du Consortium R/A PICOFA

1. LE CONSORTIUM D’INSTITUTS DE RECHERCHE:Une innovation pour une collaboration efficace entre recherche et projet de développement SEDOGO P. Michel Directeur de Recherche Coordonnateur du Consortium R/A PICOFA

2. PLAN Introduction Mécanismes de collaboration R/D Le concept de consortium Objectif Fonctionnement Les forces du concept Les faiblesses du concept Conclusion

3. Introduction1/2 Objectifs du PICOFA Amélioration des conditions de vie et des capacités de ces populations rurales pauvres, principalement des petits agriculteurs familiaux. Préservation de l’environnement ainsi que les réserves et parcs naturels, importants au sud de la région Le volet Recherche Action Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 2 du PICOFA, il est prévu une sous-composante Recherche Action Approche: accompagner sur le terrain une sélection raisonnée des villages et des Microprogrammes d’Aménagement et de mise en Valeur (MPAV) appuyés par le Programme, en y testant et en mettant au point avec les Communautés/agriculteurs volontaires, les techniques et les investissements novateurs qui seront ensuite diffusés à plus grande échelle

4. Introduction2/2 Le Consortium est un groupement d’instituts dont le Chef de file est l’INERA. Ses membres mettent en commun et de manière synergique leurs compétences pour l’opérationnalisation des activités du volet recherche-action de la sous composante MPAV du PICOFA. L’idée du Consortium a été proposée par le FIDA dans le cadre de la réalisation du volet Recherche-action du PICOFA et se veut être une convergence de différentes compétences multi-institutionnelles complémentaires. Dans le principe, chaque structure, en fonction de son avantage comparatif dans un domaine, est responsabilisée pour la mise en œuvre d’une activité avec l’appui des autres structures spécialisée dans le domaine. Le présent exposé voudrait montrer le caractère innovant de cette structure unique dans son genre.

5. Mécanismes de collaboration R/D1/2 PAYSANS La Collaboration R/D C’est un cercle relationnel DEVELOPPEURS CHERCHEURS

6. Mécanismes de collaboration R/D2/3 Formes de collaboration R/D Formations top – down: chercheurs=>Vulgarisateurs =>Paysans Tests participatifs / DPT Appui-conseil pour Aide à la décision des projets et programmes Echelles de collaboration R/D 1 Projet – 1 seul institut de recherche Un seul protocole d’accord

7. Mécanismes de collaboration R/D2/3 Echelles de collaboration R/D 1 Projet – plusieurs instituts de recherche pris individuellement Autant de protocoles d’accord que d’institutions de recherche N.B.: Insuffisance ou Absence de collaboration entre les différents instituts partenaires

8. Mécanismes de collaboration R/D3/3 Echelles de collaboration R/D 1 Projet – 1 ou +sieurs instituts nationaux de recherche coiffés par une institution internationale de recherche Autant de protocoles d’accord que d’institutions de recherche N.B.: Insuffisance ou Absence de collaboration entre les différents instituts partenaires

9. Le concept de consortium1/5 Objectif Mettre en œuvre les activités de la sous-composante RA du PICOFA; en mettant au point en milieu réel, des référentiels techniques et organisationnels adaptés et efficients en tirant partie du savoir-faire et des dynamiques paysannes

10. Le concept de consortium2/5 Objectifs spécifiques Accompagnement/développement des processus et approches RA Formation/développement des capacités des acteurs Liaison avec les universités Communication interne (échanges, ateliers, capitalisation)

11. Le concept de consortium3/5 Composition CIRDES ICRAF IFDC INERA IPGRI TSBF/CIAT Université (UFR-SVT, UFR-SH, UPB) Tout autre institution de recherche jugée nécessaire.

12. Le concept de consortium4/5 Organes et Fonctionnement Le comité d’orientation et de suivi La coordination L’équipe pluridisciplinaire Les équipes techniques terrain

13. Le concept de consortium5/5 Méthodologie d’intervention Approche participative Approche genre Approche multidisciplinaire Partenariat (il existe un protocole de création du Consortium signé par tous les membres)

14. Les forces du concept de consortium1/2 Élaboration et mise en œuvre d’approche et méthodologies consensuelles entre diverse structures de recherche ; Interventions concertées et planifiées sur le terrain sur des thématiques correspondant à des besoins exprimées par les producteurs et avec leur pleine participation ; Renforcement des capacités des communautés rurales et des partenaires nationaux et locaux à concevoir, mettre en œuvre et évaluer, sur une base collaborative, un programme correspondant à ces besoins ;

15. Les forces du concept de consortium2/2 Inventaire des différentes technologies susceptibles d’aider les producteurs en matière de gestion intégrée de la fertilité des sols ; Renforcement de la pertinence de la recherche-action par les activités menées en collaboration avec les communautés rurales à la faveur de la synergie (complémentarité dans la multidisciplinarité)

16. Les faiblesses du concept de consortium1/2 Difficultés au niveau de l’harmonisation des approches et habitudes de travail des membres du Consortium; Problème de leadership au niveau de la Coordination : beaucoup de discussions autour du choix de l’institution chef de file et de celui du coordinateur ; Non adhésion de certains bailleurs au concept de Consortium. Beaucoup de temps et d’énergie utilisés pour justifier l’utilité du consortium et surtout désaccord avec le consortium sur l’approche méthodologique à utiliser ;

17. Les faiblesses du concept de consortium2/2 Non mise en place de mécanismes appropriés de gestion des ressources financières avec des conséquences sur le niveau d’exécution des activités ; Niveau insuffisant d’intégration et mise en synergie des équipes entraînant souvent des interventions non concertées sur le terrain ; Faible implication des universités dans les programmes de recherche-action ; Implication insuffisante des agents de terrain (PICOFA) à la mise en place et suivie des activités du Consortium ;

18. Conclusion C’est une expérience unique en son genre qui mobilise des compétences complémentaires autour de la mis en oeuvre du volet recherche-action de la sous composante MPAV du PICOFA. Aussi cette expérience au début n’était pas partagée par l’ensemble des partenaires du PICOFA.

19. Conclusion • En dépits des difficultés rencontrées avec les bailleurs, et souvent entre les membres du consortium en matière de mobilisation des ressources financières, cette expérience s’avère somme toute intéressante à plusieurs égards. il y a lieu de travailler à le consolider pour qu’il serve réellement d’interface ente producteurs, chercheurs,étudiants, structures de développement.