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Philippe d’Arvisenet Directeur des Etudes Economiques BFI. ECONOMIE MONDIALE : QUEL BILAN, QUELLES PERSPECTIVES ? Les Rencontres de BNP PARIBAS, 6 octobre 2005. Graphique 1. Graphique 2. Graphique 3. Graphique 4. I - ETATS-UNIS. ACTIVITE SOLIDE …
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Philippe d’ArvisenetDirecteur des Etudes EconomiquesBFI ECONOMIE MONDIALE : QUEL BILAN, QUELLES PERSPECTIVES ? Les Rencontres de BNP PARIBAS, 6 octobre 2005
ACTIVITE SOLIDE … • La croissance du PIB a été de 4,2% en 2004. • Elle devrait être de 3,5% en 2005 et 2006. • Katrina : effet négatif fin 2005, positif début 2006 • Moteurs de croissance : • la consommation devrait ralentir quelque peu sous l ’effet des prix du pétrole (l’endettement ne représente qu’un risque limité, les créations d’emplois et les rémunérations sont bien orientées, les taux longs demeurent très bas) • l’investissement restera dynamique (santé financière des entreprises, taux d’utilisation en hausse, conditions de financement avantageuses, le point bas touché dans le secteur manufacturier) • les exportations sont soutenues par la faiblesse du dollar mais pâtissent de la fragilité de l’investissement en Europe..
… LES PRESSIONS INFLATIONNISTES RESTERONT CONTENUES • salaires: ils pourraient accélérer, avec un taux de chômage sous leNAIRU • gains de productivité : ils reviennent sur leur tendance de long terme … LA “NORMALITE” MONETAIRE DEVRAIT ETRE ATTEINTE RAPIDEMENT
… DESEQUILIBRES • les problèmes structurels demeurent… • budget et stabilisateurs automatiques : le déficit sera bien moindre qu’attendu cette année, l ’évolution s ’inversera (avec Katrina et l ’essoufflement d ’effets positifs de nature temporaire) • les problèmes structurels demeurent... • Le déficit courant se creuse • le dollar va rester sous pression
indicateurs avancés : • une croissance encore une fois sous le potentiel en 2005 et 2006 • demande interne au ralenti ; chômage élevé et faible croissance des salaires réels pèsent sur la confiance des ménages et la consommation • malgré la meilleure santé financière des entreprises et une demande extérieure soutenue, l’investissement sera freiné par la faiblesse de la demande intérieure • le maintien de l’euro à un niveau élevé limitera la contribution du commerce extérieur à la croissance • les divergences nationales sont importantes et structurelles
politiques budgétaires sous tension : le PSC a été dilué, plusieurs pays (Italie, Portugal, Grèce...) sont en PDE (Procédure pour déficit excessif), France et Allemagne ne respecteront sans doute pas la limite de 3% du PIB en 2005 • la politique monétaire restera accommodante • inflation sous-jacente sage et croissance atone • pas de boucle haussière prix-salaire en vue malgré le choc pétrolier • la liquidité abondante joue sur le prix des actifs - mais toujours pas sur la demande intérieure ni sur les prix à la consommation • l’appétit pour les réformes structurelles reste limité • wait-and-see durable, malgré la baisse de la croissance potentielle