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Breeding Merino sheep for worm resistance increases profit in a mediterranean environment. La sélection de moutons Merinos résistants au vers augmente le rendement dans un milieu méditerranéen. Dubois France Fossoul Séverine Lagarrigue Laetitia. 1.Objectif
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Breeding Merino sheep for worm resistance increases profit in a mediterranean environment. La sélection de moutons Merinos résistants au vers augmente le rendement dans un milieu méditerranéen. Dubois France Fossoul Séverine Lagarrigue Laetitia
1.Objectif • But de l’étude= prouver que la sélection de moutons résistants aux parasites gastro- intestinaux est plus rentable pour les éleveurs de moutons. • Pourquoi se tourner vers la sélection de moutons résistants? • -vers deviennent de + en + résistants aux substances chimiques • -vers = pertes économiques car mortalité et productions (lait, viande, GQM,…) • - parasitisme rentabilité des élevages ovins
2. Introduction • Dans cette étude,la sélection des moutons résistants est basée sur le comptage du nombre d’œufs par gramme de fèces. (WEC) • Pourquoi? Parce que le nombre d’œufs est proportionnel à la charge parasitaire et est héritable. • Taux d’héritabilité se situe entre 0,3 et 0,5= élevé • Mise en place d’un programme de sélection sur ce caractère
3. Matériel et méthodes • Espèce = ovine • Race = Mérinos • Lieu de l’étude = station de recherche Mt. Barker dans la région du sud-ouest méditerranéen de l’Australie
2 espèces d’helminthes étudiées: • Ostertagia (caillette) et Trichostrongylus (caillette et IG)
Animaux sélectionnés : • Répartition des animaux:(éviter les contaminations croisées) • 1.Groupe résistant♀: -3 paddocks (5 ha chacun) • -50 ♀ par paddock • 2.Groupe contrôle♀: -3 paddocks (5 ha chacun) • - 50 ♀ par paddock • 3.Groupe résistant ♂: -2♂par paddock de ♀résistantes • 4.Groupe contrôle ♂: -2♂par paddock de ♀contrôles
Croisements: • F0 : ♂ résistants X ♀résistantes ♂ contrôles X ♀contrôles • F1 : 161 agneaux résistants 159 agneaux contrôles • (juillet-août 2004) (juillet-août 2004) • 320 agneaux sevrés en novembre 2004 et vermifugés • Répartis dans 2 paddocks (résistant versus contrôle) de composition similaire pour assurer le même niveau de nutrition.
Données enregistrées: • 1.Poids vif et score corporel:
2.Matières fécales: a) Comptage des œufs fécaux: (WEC) Technique de Mc Master modifiéenombre œufs/gramme de fèces. Mesure toutes les 6 semainesniveau d’infestation par des vers des différents groupes. b) Score de diarrhée (DS) Basé sur la somme des matières fécales accumulées 1 = bas et 5 = haut (au sevrage et à 14 mois) c)Score de consistance fécale (FS) 1= fèces dures et 5= fèces fluides ( au sevrage et à 14 mois)
4. Analyse statistique • Analyse des données avec Genstat (2003) • Modèle linéaire mixte = facteurs d’environnement et génétiques qui influencent un caractère • Y=P • Xb=effets connus fixes Y=Xb+Za+e • Za=génétique aléatoire • e=erreur • Effets fixes dans le modèle= • -effet des lignées (résistant versus génotype contrôle) • -mesures effectuées (diamètre des fibres, type, rendement,…) • Calcul du revenu de la production de laine Woolcheque • Calcul du revenu de la production de viande • prix standard de 1,20 $/kg de viande après tonte
5. Résultats et discussions: • Le nombre d’œufs fécaux est significativement plus bas chez les animaux résistants au sevrage alors que la différence n’est pas significative à 14 mois. • Ceci est dû à l’immunité acquise de l’animal à cet âge. • Chez les animaux résistants,on observe des scores fécaux et corporels plus élevés,un score de diarrhée significativement plus bas, un meilleur rendement de la laine propre mais une moindre résistance et un moindre diamètre de la fibre.
1. Différences dans les traits de production entre les lignées résistantes et contrôle
2. Différences de bénéfices sur la production de laine et de viande entre la lignée résistante et la lignée contrôle: • Le bénéfice sur la production de laine et de viande est 9,5 % plus important avec les moutons résistants qu’avec le groupe contrôle. • Aucun vermifuge n’a été administré. • Le prix de la main d’œuvre et du vermifuge ne sont pas pris en compte.
3. La valeur d’élevage estimée: EBV= estimated breeding value • C’est la moyenne des valeurs génotypiques des descendants d’un individu. • La valeur d’élevage est une valeur chiffrée prédictive qui nous indique si les gènes renforcent ou atténuent une certaine caractéristique . • La valeur d’élevage estimée des descendants est la moitié de la valeur d’élevage du père plus la moitié de la valeur d’élevage de la mère. • Plus les valeurs d’élevage des parents sont bonnes, plus la probabilité est grande d’avoir une bonne valeur d’élevage de la descendance. • = valeur génotypique attendue de la descendance par rapport à la moyenne de la population • = valeur attendue du génotype d’un individu en tant que parent • RQ: valeur caractéristique d’une population • BV = 2x déviation de la descendance par rapport à la moyenne
EBV BrebisEBV Bélier Différence entre BV des individus = effet additif • La lignée résistante actuelle a 0,2 kg de laine en plus et a un poids supérieur de 4,2kg au sevrage et de 4,9 kg à la tonte par rapport à la lignée contrôle.
4. Conclusion: • L’élevage de moutons résistants augmente la production de manière significative si il n’y a pas de contaminations croisées entre les groupes contrôles et les groupes résistants. • Les éleveurs devraient avoir comme objectif d’élevage de sélectionner des • moutons résistants vu les bénéfices économiques qu’il en résulte. • 6. Critiques éventuelles: • 1. Méthode: • Inconvénients: l’excrétion d’œufs n’est pas constante pour un même individu et pour une même charge parasitaire. • Des techniques comme la détection d’antigènes par ELISA ou la PCR sur les fèces permettraient une détection plus précise et plus précoce des parasites dans le système digestif . • Quelle est l’influence du niveau d’infestation de la parcelle sur la selection de la résistance? Sur l’infestation?
2. Conclusion: • Résultats valables que pour la race Mérinos et pour seulement 2 types de nématodes. • Se méfier des effets adverses de sélection: effet sur la sensibilité envers d’autres vers, la production laitière, le nombre de gestations gémellaires etc ? • Y a t’il un risque d’adaptation des parasites aux variations génétiques de l’hôte? • Le mécanisme de résistance est mal connu (expression par des réactions immunologiques: réponse immunitaire plus rapide, rôle des lymphocytes T) • La biotechnologie pourrait nous aider à identifier les marqueurs génétiques liés à la résistance pour identifier les individus/les races résistantes de manière précise et précoce.
7. Usages de ces résultats en tant que futur vétérinaire: • Solution alternative aux vermifuges qui ne sont plus actifs = voie d’avenir notamment pour l’Australie et la Nouvelle Zélande • Intérêt pour les pays en voie de développement comme certains pays d’Afrique (découverte de races autochtones résistantes, accès aux traitements limité) • Intérêt en agriculture biologique ( implique une présence importante au • pâturage, réduction des traitements) • Intérêt pour un élevage conventionnel? • Il faut 15-20 ans pour réduire la dépendance aux vermifuges par une sélection sur le comptage d’œufs fécaux. • Limite: 7-8 euros par prélèvement individuel (France, Italie) => le coût des examens coprologie est trop important
Encadrement des élevages: • Le parasitisme est une question de troupeau et non d’individus • La transmission et la multiplication implique le passage au pâturage • Limiter la contamination des pâturages: • -Connaissance des cycles de vies des principaux parasites • -Gestion de l’herbe: techniques de rotation, pâturages mixtes • Les animaux les plus sensibles sont les jeunes • Les adultes peuvent développer une certaines immunité • Importance de l’alimentation: qualité des fourrages,composition en protéines du régime… • Stimuler l’immunité naturelle
8. Conclusion: • = Nécessité face à l’accroissement de la résistance aux anthelmintiques • Avantage technique et surtout économique • C’est une révolution, la sélection a toujours été essentiellement axée sur des caractéristiques comme la production de lait, de viande, de fibres avec comme conséquence une diminution des capacités génétiques de résistance aux maladies. • Intérêt pour d’autres espèces, d’autres races, d’autres pathologies • Développement de vaccins à l’état de recherche
9. Bibliographie: • -J. Greef et al., 2006, Breeding merino sheep for worm resitance increases profit in a mediterrean environment, 8th WorldCongress on Genetics Applied to Livestock production, august 13-18. • -Cabaret J., 2004, Parasitisme helminthique en élevage biologique ovin: réalités et moyen de contrôle. INRA Prod. Anim., 17,145-154. • Baker RL.,1997, Résistance génétique des petits ruminants aux helminthes en Afrique. INRA Prod. Anim., 10,99-110. • A.Lahlou-Kassi et al , 1994, Résistance génétiques des animaux aux maladies: cas de parasitoses gastro-intestinales chez les petits ruminants. Biotechnologies du diagnostic et de la prévention des maladies animales, CIPEA, pp 295-304.
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