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Un peu d’histoire. Deuxième étape. De la Gaule au Moyen-Âge. Le pays que nous appelons la France était, en grande partie, couvert de forêt et habité par des Celtes, ou Gaulois , organisés en tribus, quand les Romains sont arrivés.
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Un peu d’histoire Deuxième étape
De la Gaule au Moyen-Âge Le pays que nous appelons la France était, en grande partie, couvert de forêt et habité par des Celtes, ou Gaulois, organisés en tribus, quand les Romains sont arrivés.
On date le commencement de l’histoire de France de 50 avant notre ère (* On dit aussi «avant Jésus-Christ», mais la formule «avant notre ère» est plus moderne et préférable.). C’est la date de la conquête de la Gaule par les Romains.
Au cinquième siècle avant notre ère, les Grecs avaient fondé un port sur la Méditerranée, près du delta du Rhône, qu’ils appelaient Massilia. Massilia est aujourd’hui Marseille, une des plus grandes villes de France et son plus important port sur la Méditerranée. La possession de Massilia permettait aux Grecs de contrôler le passage le long du Rhône, de la Loire et de la Seine, par lequel ils allaient en Angleterre, où se trouvaient de riches mines de métal.
Quand notre histoire commence, au premier siècle avant notre ère, Massilia prospère. Ses habitants sont devenusromains, car la Grèce a été conquise par les Romains.
Les Gaulois attaquent Massilia. La riposte (response) romaine Les Gaulois attaquent constamment le territoire qui entoure Massilia. Ils voudraient bien prendre la ville, pleine de richesses qui les tentent. C’est alors que les habitants de Massilia font appel aux Romains pour les aider. Jules César, le général qui plus tard sera empereur, arrive à la tête de ses légions.
Non seulement il sauve Massilia, mais il fait la conquête de la région entière. Annexée à l’Empire romain, cette région va s’appeler Provinciaromana, la Province romaine. Elle s’appelle aujourd’hui la Provence.
Conquête du reste du territoire. Résistance héroïque de Vercingétorix. Mais les Romains ne s’arrêtent pas là. Avide de conquêtes, César va prendre possession de tout le territoire qui constitue la France. Il a laissé un récit (account, narrative) de cette conquête. C’est le De Bello gallico (On the war in Gaul) premier document écrit qui nous donne une description du pays et des habitants.
De Bello gallico: Caesar’s own chronicle, relating the war that led to the conquest of Gaul by the Romans. It is a classic, studied by every student of Latin.
Les Gaulois sont batailleurs et braves, mais ils n’ont pas l’énorme organisation des légions romanes. Pourtant, un jeune chef mène la résistance contre l’envahisseur (invader). C’est Vercingétorix, dont le nom reste célèbre en France aujourd’hui.
Vaincu (defeated) à Alésia, il est fait prisonnier par César qui l’emmène à Rome, et, malgré ses promesses, le traite cruellement. Vercingétorix, en chaînes, marchera dans le cortège triomphal de César, et après quelques années misérables en prison, sera exécuté.
La période gallo-romaine: Les Gaulois adoptent la vie et langue des Romains Les Gaulois, qui sont de nature curieux, qui aiment le changement et les idées nouvelles (comme les Français d’aujourd’hui) acceptent avec enthousiasme les façons de vivre des Romains. Rome leur apporte, en effet, une excellent administration et des routes solides en pierre.
Ils construisent des monuments qui durent encore: Temples aux dieux romains, aqueducs qui apportent de l’eau aux villes, arènes où la population va voir des combats de gladiateurs, théàtres en plein air, magnifiques bains publics.
Le Pont du Gard, construit par les Romains il y a presque 2.000 ans, est un aqueduc qui apportait de l’eau à la ville de Nîmes.
Les Gaulois adoptent aussi le latin, langue des Romains. Mais ce n’est pas le latin classique, c’est une version simplifiée, parlée par les légions d’occupation. La langue française va dériver de ce latin vulgaire, qui se transformera au cours des siècles en langue romane, puis vieux français, avant de devenir le français moderne. latin vulgaire langue romane vieux français français moderne
Les invasions barbares et la chute de l’empire romain La période qu’on appelle gallo-romaine amène une grande prospérité pour la Gaule. Mais bientôt, arrivent de terribles fléaux (scourges [disasters]): des bandes de «barbares» (Les Romains appellent ainsi les peuplades qui ne font pas partie de leur Empire) attaquent constamment Rome et la Gaule.
Ces barbares, aussi appelés Goths (Ostrogoths, Visigoths), ont une civilisation et des armesinférieures à celles des Romains. Mais, poussés par le besoin, ils attaquent résolument et de façon répétée. Pendant cette période, les empereurs romains sont, soit des enfants, soit (either…or) des êtres incapables de gouverner.
Enfin, Rome décide d’abandonner sa capitale de l’ouest, Rome, et de se replier sur Constantinople, sa capitale de l’est. Donc, 476 marque la chute de l’Empire romain pour l’ouest. À cette date, le chef barbare Odoacer brûle (burns) et pille (pillages) Rome.
Avec la chute de l’Empire romain, l’excellente administration de la Gaule va disparaître: les fonctionnaires, ne sont plus payés et quittent leur poste; les routes sont abandonnées, les bâtiments tombent en ruines. Le pays tombe dans un abandon et une ruine qui seraient complets, si ce n’était (if it weren’t for) la présence de l’Église chrétienne.
Les commencements de l’Église chrétienne Le pays est sauvé d’un retour à la sauvagerie complète par la présence de l’Église. En effet, depuis la mort de Jésus-Christ, ses adeptes ont répandu (spread) la nouvelle religion de foi (faith), d’espérance (hope) et de charité: le christianisme. Au début, ils sont martyrisés, jetés aux bêtes sauvages dans les arènes sans diminuer leur foi.
L’Édit de Milan établit la liberté de religion (313) L’empereur Constantin – dont la mère est chrétienne – comprend qu’il est politiquement préférable de laisser les chrétiens pratiquer leur nouvelle religion. Par l’Édit de Milan, il déclare que toutes les religions sont acceptables dans son empire.
L’Église en Gaule En Gaule, comme à Rome, les premiers chrétiens sont persécutés jusqu’à l’Édit de Milan. À Paris, par exemple, Saint Denis, évêque (bishop) de la ville, est décapité sur la colline (hill) qui s’appelle maintenant Montmartre.
La légende nous dit que Saint Denis ramasse (picks) sa tête et la porte plus de 7 kilomètres avant de la laisser tomber et de mourir.
À cet endroit, aujourd’hui la ville de Saint-Denis, près de Paris, on a construit une basilique qui commémore le martyr chrétien. C’est là qu’on a ensuite enterré (buried) tous les rois de France dans la nécropole (necropolis/ cemetary) royale de Saint-Denis.
Quand l’Empire romain cesse son administration en Gaule, nous avons vu que l’Église, déjà bien organisée, va prendre un certain pouvoir (power) et essayer d’assurer l’administration du pays. C’est pourquoi, aujourd’hui, la France est en majorité chrétienne et catholique. C’est aussi l’origine de l’autorité de l’Église en France qui va, pendant plus de 1.000 ans, prendre une grande part dans le gouvernement.
Clovis, premier roi chrétien (496) Clovis est le chef d’une armée barbare, venue de l’Est et composée de Francs, établie dans la région est de la France.
Il n’est pas chrétien, c’est un païen, mais il a épouséune princesse chrétienne, Clotilde. La légende raconte comment, un jour, Clovis poursuivi par ses ennemis, promet, s’il est sauvé, d’accepter le dieu des chrétiens. Il est sauvé!
Alors, il est baptisé par l’évêque (bishop) de Reims, Saint Rémi (496). La légende est charmante, mais en réalité Clovis avait besoin du support de l’Église pour renforcer son autorité. C’était donc une décision politique.
Ce baptême est triplement important: Il consacre Clovis comme roi des Francs par la volonté de Dieu, et comme chrétien. Il est à l’origine de l’alliance entre les rois de France et l’Église. Enfin, comme avec Clovis toute son armée est devenue chrétienne, c’est le commencement de l’établissement du christianisme comme religion d’état.
La légende raconte aussi qu’une colombe, le jour du baptême, est descendue du ciel, apportant dans son bec une petite fiole contenant l’huile sacrée, pour consacrer le roi. Cette huile, conservée à Reims, servira à la consécration de tous les rois de France après Clovis.
Clovis est la forme ancienne de Louis Les textes anciens écrivent son nom Hlodovic et plus tard Clovis, forme de transition entre le germain Ludwig et le français Louis. En souvenir de Clovis, premier roi chrétien des Francs, beaucoup de rois de France s’appelleront Louis. Le dernier de ce nom sera Louis XVIII, mort en 1824.
La fleur de lis, emblème des rois de France La légende nous dit que Clovis, poursuivi par ses ennemis, se cache (hides) dans marécage (swamp). Là, une fleur d’iris est prise (caught) dans son casque. Sauvé, il adopte cette fleur comme emblème de sa nouvelle royauté.
En réalité, l’origine de la fleur de lis est inconnue, mais pourrait être celle-ci: Comme la consécration de Clovis n’avait pas de précédent, l’Église fait appel aux textes de l’Ancien Testament qui décrivent le couronnement des rois d’Israël. Ils étaient oints (anointed) d’une huile sacrée. Le reste de la cérémonie chrétienne ressemble beaucoup au sacre (consecration, coronation) du roi Saûl et du roi David.
Le lys était l’emblème de la Judée et du roi David. Il a peut-être été repris par le nouveau roi comme son propre emblème: la fleur de lis. Tous les rois de France ont ensuite gardé comme emblème royal: les trois fleurs de lis or (gold) sur fond (background) blanc.
Le Moyen-Âge (476-1453) Les histoiriens appellent Moyen-Âge la période qui va de la chute de l’Empire romain (à Rome) à la chute de Constantinople (1453), envahie par les Turcs. C’est une période parfois assez sombre, où la France reconstruit une civilisation sur les ruines de la civilisation romaine. (On peut aussi dater la fin du Moyen-Âge de l’invention de l’imprimerie en 1440.)