E N D
1. Anesthésie locorégionale O. CHOQUET
DAR - Hôpital de la Conception
CHU de Marseille
2. PLAN CONCEPTS RECENTS
MOYENS & TECHNIQUES
peropératoire
(postopératoire)
QUELQUES CHIFFRES
NOUVEAUX MEDICAMENTS
STRARTEGIE
CONCLUSION
3. INTRODUCTION concepts récents
nouveaux médicaments
progrès techniques
EVOLUTION
DE
L’ACTE D’ANESTHESIE
4. CONCEPTSRECENTS
5. LE PROGRAMME DE REABILITATION ACTIVE APPROCHE MULTIMODALE
OBJECTIF :
DIMINUER LA MORBIDITE POST-OPERATOIRE
ACCELERER RECUPERATION & REEDUCATION
LIMITER L'AGRESSION CHIRURGICALE
GESTE SOUS ARTHROSCOPIE...
OPTIMISER LA PRISE EN CHARGE
ANALGESIE POST-OPERATOIRE INTENSE
KINESITHERAPIE PRECOCE
LUTTE CONTRE LA FATIGUE POSTOP
PARTICIPATION ACTIVE DU PATIENT
6. SYSTEMATISATION DU TRAITEMENT DE LA DOULEUR PRISE EN CHARGE STRUCTUREE
EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE DPO
PROTOCOLES D ’ANALGESIE
FORMATION CONTINUE
EVALUATION DES PATIENTS
SURVEILLANCE DES PATIENTS
7. L'ANALGESIE BALANCEE POLYPHARMACOLOGIE ?
EFFICACITE ? - MORBIDITE ?
COMBINAISONS D'ANTALGIQUES
PARACETAMOL - A.I.N.S. - MORPHINIQUES
ANALGESIE PAR VOIE SYSTEMIQUE
P.C.A. IV
ANESTHESIE LOCOREGIONALE
A.P.D.
BLOCS NERVEUX - CATHETERS
INFILTRATION DU SITE OPERATOIRE
8. CONCEPTS RECENTSANALGESIE PRECOCE
PROLONGEE
BALANCEE
ASSOCIEE (KINE…)
PUISSANTE (ALR)
ORGANISEE
SYSTEMATIQUE
9. LA LOCOGENERALEA.G. + bloc périnerveux chirurgie périphérique lourde
respect volonté du patient
confort des partenaires
A.G. allégée et stable
réveil rapide et calme
épargne morphinique, analgésie préventive
apprentissage des blocs périnerveux
pression liée à l’échec absente
10. NOUVEAUX ANESTHESIQUES CURARES : MIVACURIUM
HYPNOTIQUES : DESFLURANE...
ANALGESIQUES : REMIFENTANIL
CINETIQUE RAPIDE OU ULTRA-RAPIDE
MANIABILITE & CONFORT ACCRUS
REVEIL ACCELERE
DOULEUR PRECOCE & INTENSE
11. TYPES D’ANESTHESIE anesthésie générale
= technique la plus répandue.
= une valeur sûre - extrêmement fiable
mais peur de ne pas se réveiller
mortalité quasi nulle
morbidité acceptable
ALR
demande croissante : chirurgien - kiné - patients
meilleures techniques d'analgésie ++++
12. A. GENERALE Contrôle des voies aériennes
intubation trachéale...
maintien narcose
par inhalation : gaz et vapeurs / intraveineuse
curarisation
médicament du chirurgien et intubation
analgésie
morphiniques IV
clonidine, kétamine
ALR
13. A. GENERALE AVANTAGES
rapidité (5’)
universalité (tout anesthésiste sait endormir)
tranquillité - fiabilité 100 %
maniabilité (durée de l’acte chirurgical)
INCONVENIENTS
traumatisme dentaire - veinite
somnolence - nausées, vomissements
douleur précoce - hypothermie
urgence - estomac plein
terrain : vieillard - cardiaque - respiratoire....
14. A.L.R. CENTRALE RACHIANESTHESIE
ponction lombaire - durée 1 à 6 heures
AVANTAGES
rapidité
puissance (relâchement musculaire)
fiabilité (> 98 %) - universalité
INCONVENIENTS
ponction lombaire - céphalées - globe vésical
hypotension - bloc moteur
contre-indications (anticoagulants...)
15. PERIDURALE
AVANTAGES
universalité - maniabilité -
fiabilité (> 90 %)
INCONVENIENTS
médiatisation des accidents
délai de réalisation (30’)
bloc moteur inconstant
contre-indications spécifiques
16. AUTRES ALR CENTRALES RACHIANESTHESIE CONTINUE
indications rares :
vieillard - cardiaque
chirurgie longue et proximale
PERI-RACHI SEQUENTIELLE
AVANTAGES des 2 techniques
rapidité - bloc moteur
réinjections - analgésie post-opératoire
INCONVENIENTS des 2 techniques aussi !
17. BLOCS PERIPHERIQUES délai 15 à 30 minutes - durée 2 à 6 heures
analgésie 15 heures à plusieurs jours (cathéter)
AVANTAGES
préserve la conscience
pas d’intubation - de ponction lombaire
analgésie post-opératoire sûre, fiable, puissante
INCONVENIENTS
fiabilité opérateur dépendante 70 à 95 %
délai de réalisation
risques : traumatisme nerveux - injection intravasculaire
peu enseignés - délai d’apprentissage long
18. Les blocs et cathétersplexiques ou tronculaires Bloc axillaire
chirurgie du bras et de la main
Bloc interscalènique
chirurgie de l'épaule
Bloc fémoral + sciatique
chirurgie du genou et de la cuisse
Bloc sciatique + fémoral
cheville et pied
Péribulbaire
ophtalmologie
20. A.L. par INFILTRATIONA. topique infiltration petits nerfs
hernies
chir anale ...
intra-articulaire
bloc pénien
infiltration zone opératoire
cutanée (EMLA)
risque quasi nul / efficacité limitée
techniques de complément
ou chirurgie superficielle
21. CRITERES DE CHOIX RAPPORT BENEFICE RISQUE
SITE OPERATOIRE SECONDAIRE
GREFFON GARROT PNEUMATIQUE
POSITION - DUREE
DECUBITUS VENTRAL DUREE > 2h
EXPERIENCE DE L’ANESTHESISTE
ANALGESIE POSTOPERATOIRE
VOLONTE DU PATIENT
AG bien faite > ALR mal faite
22. L’anesthésie en Franceenquête nationale 1996 8 000 000 d’anesthésie par an - 60 % en clinique
77 % AG seules
16 % ALR seules
7 % ARL + AG ou sédation
soit 2 000 000 d’ALR
45 % des ALR pour chirurgie : orthopédie
23 % des ALR pour chirurgie : ophtalmologie
400 000 péridurales en obstétrique
23. Rachianesthésie 28 % chirurgie - obstétrique
Péridurale 28 % obstétrique +++
Péribulbaire 16 % ophtalmologie
Blocs périphériques 15 % orthopédie membre sup
ALRIV 5 % orthopédie membre sup
Locales 3 % pédiatrie
autres 5%
fréquence d’utilisation x 6 en 20 ans % d ’ALR en Franceenquête nationale 1996
24. XILOCAÏNE® - MARCAÏNE®... 2 "nouveaux" A.L.
MEPIVACAÏNE CARBOCAÏNE®
ROPIVACAÏNE NAROPEINE®
éventail plus large
25. XYLOCAÏNELIDOCAÏNE® 1 % - 2 % sans Paraben (allergie)
adrénaliné au 1/200.000 (sulfites)
durée : 45 - 90 ’
90 - 120 ’ (adrénaline)
la bonne concentration : 1,25 %
FAIBLE TOXICITE SYSTEMIQUE
une valeur sure
26. MEPIVACAÏNE CARBOCAÏNE® Anesthésique Local Amide
10 mg/ml (1 %) - 20 mg/ml (2 %)
SANS CONSERVATEUR
SANS ADRENALINE
pouvoir vasoconstricteur intrinsèque (1 %)
FAIBLE TOXICITE NEUROLOGIQUE & CARDIAQUE
C plasmatique toxique : 6 µg/ml
27. MEPIVACAÏNE pKa (7.6) le plus bas des A.L.
excellente diffusion tissulaire
délai d'action court
puissance mepivacaïne >> lidocaïne
mépicaïne 1 % <==> lidocaïne 1.5 % A.A.
durée action mepi >> lido
2 h30 - 3 h >> 1 h30 - 2 h
28. MEPIVACAÏNE : utilisation clinique PERIDURALE - PLEXIQUE - TRONCULAIRE DELAI D'INSTALLATION <==> LIDOCAÏNE
BLOC MOTEUR RAPIDE
DUREE >> LIDOCAÏNE
INDICATIONS
CHIRURGIE DUREE MOYENNE
PEU DOULOUREUSE
AMBULATOIRE
SAUF OBSTETRIQUE et NOUVEAU-NE
(passage placentaire important, métabolisme lent)
30. MEPIVACAÏNE "super" XYLO ! DELAI COURT - DUREE INTERMEDIAIRE
UN PEU MOINS TOXIQUE
INDICATIONS
CHIRURGIE DUREE MOYENNE
DUREE > 90’ & CONTRE-INDICATION ADRENALINE
« GROS NERFS »
MELANGE LIDO-BUPI
BLOC RAPIDE - COMPLET - INTENSE
DE QUALITE CHIRURGICALE
31. BUPIVACAÏNE MARCAÏNE ® A.L. puissant
durée & délai action longs
dose limitée (150 mg)
TOXICITE CARDIAQUE : apprivoisée !!!
contre-indications spécifiques :insuffisance cardiaquetrouble rythme cardiaquebétabloquant, isoptine, inhibiteur Ca
32. ROPIVACAÏNE NAROPEINE® Anesthésique Local AMIDE
ENANTIOMERE S (et non mélange racémique)
plus actif - moins toxique
NON ADRENALINE (effet vasoconstricteur)
SANS CONSERVATEUR
A.L. PUISSANT = DUREE ACTION LONGUE
TOXICITE SYSTEMIQUE < BUPI
BLOC DIFFERENTIEL
33. Les spécificités de la ropivacaïne Un radical propyl
méthyl pour la mépivacaïne
butyl pour la bupivacaïne
Une solution pure d'énantiomère S
affinité différente pour les récepteurs cibles
moindre cardio-toxicité
Une moindre liposolubilité que la bupivacaïne
volume de distribution plus faible
clearance supérieure
puissance légèrement plus faible
dissociation sensitivo-motrice plus nette
34. ROPIVACAÏNETOXICITE CARDIAQUE
35. Une marge de sécurité supérieure Scott Anesth Analg 1989
12 volontaires sains
perfusion IV de bupi ou ropi 10 mg/min
jusqu’à 150 mg ou apparition de signes neurologiques
dose moyenne tolérée
bupivacaïne 99 mg
ropivacaïne 124 mg
36. ROPIVACAÏNE TOXICITE NEUROLOGIQUE & CARDIAQUE TOXICITE NEUROLOGIQUE AVANT CARDIAQUE
INTERMEDIAIRE LIDO - BUPI
SEUIL DE TOXICITE CARDIAQUE
Ropivacaïne >> Bupivacaïne
DEPRESSION MYOCARDIQUE
Ropivacaïne << Bupivacaïne
38. Ropivacaïne : pharmacocinétique Clearance plasmatique supérieure / bupi
Demie vie d’élimination plus courte / bupi
Fixation aux protéines plasmatiques similaire
Thomas 1999 - Sandler 1998
perfusion continue 20 mg/h
Erichsen 1996 - Emanuelsson 1995 - Bäthgge 1998 - Geiger 1998
concentration plasmatique max libre et totale ropi >bupi
concentration plasmatique totale ropi stable à 48h
concentration plasmatique libre ropi stable et < 0.6 mg/l
par augmentation de alpha1-glycoprotéine
39. Des cas cliniquesde toxicité neurologique Plowman AN Anaesth Intensive Care 1998
Borgeat A Anesth Analg 1998
Korman B Anesth Analg 1997
convulsions, tachycardie sinusale
Abouleish EI Br J Anaesth 1998
nervosité, convulsions, tachycardie sinusale
Klein SM Reg Anesth Pain Med 1999 Anxiety, vocalization, and agitation following peripheral nerve block with ropivacaine.
Agitation, anxiété, gémissements, tachycardie sinusale
40. Une dissociation sensitivo-motrice plus nettepar rapport à la bupivacaïne Moindre liposolubilité de la ropivacaïne
pénétre moins les fibres A motrices myélinisées
à concentration égales Zaric Reg Anesth 1996
bloc moteur plus tardif, moins profond et moins long
bloc sensitif de durée d’intensité comparables
à forte concentration Brockway BJA 1991, Wolf 1995
bloc moteur supérieur à celui de la bupivacaïne
excellente qualité d’analgésie
41. UTILISATION CLINIQUE PERIDURALE CHIRURGICALEdélai - durée - étendue Ropi vs Bupi à même concentration (0.5 %)
SENSITIF : Bupivacaïne # Ropivacaïne
MOTEUR : Bupivacaïne > Ropivacaïne
Brockway Mc clure….
Ropi 0.75 % - 1 % vs Bupi 0.5 %
PROFONDEUR BLOC MOTEUR
DUREE & QUALITE D'ANESTHESIE
Ropi > Bupi Wolff 1995
44. NAROPEINE EN BNP Bloc inter scalénique Klein Anesth Analg 98
B 0.5 A R 0.5 A R 0.75 A
délai (min) 6 6 6
durée (h) 15 12 12
Bloc axillaire Reader Reg Anesth 98
Casati EJA 98 Mac Glade Anaest Inten Care 98
M 2 B 0.5 A R 0.5 R 0.75 A
délai (min) 8 10 -30 10-20 10
durée (h) 6 13 10 12
46. INFILTRATION PARIETALE APRES CURE DE HERNIE INGUINALE 30 ml NAROPEINE 0.75% (300mg) versus placebo
47. Infiltration pariétale AMM spécifique
diminue la douleur à la mobilisation
retarde la première prise d’antalgique
diminue la demande complémentaire d’antalgique
48. ROPIVACAÏNE ANESTHESIE PUISSANTE (7,5 mg/ml)
RAPIDITE & DUREE D’ANESTHESIE
PROFONDEUR BLOC SENSITIVO-MOTEUR
SECURITE (dose maximale ?)
ANALGESIE CONFORTABLE (2 mg/ml)
MANIABILITE - SIMPLICITE - SECURITE
BLOC DIFFERENTIEL
AMM EN PERINERVEUX
DELAI COURT ET DUREE LONGUE
BLOC LONG imperatif ET CONTRE-INDIC BUPI !!!!
51. STRATEGIE PERI-OPERATOIRE CLASSIQUE
52. CHIRURGIE CENTRALETHORACO-ABDOMINALE...
53. CHIRURGIE PERIPHERIQUE ORTHOPEDIQUE...
54. AUJOURD'HUI MAITRISER LES TECHNIQUES
CONNAITRE LE CHIRURGIEN
EVALUER LE PATIENT
PERMET
D'ENDORMIR A LA CARTE
DE CONTROLER LA DOULEUR
55. DES DEMAIN PRESSION ECONOMIQUE ET SOCIALE
DIMINUER LES COUTS
DIMINUER MORBIDITE
DIMINUER DUREE D'HOSPITALISATION
AMELIORER LE VECU
C'EST L'ASSURANCE QUALITE
56. CONCLUSION VRAI CHALLENGE
DEFINIR LES STRATEGIES THERAPEUTIQUES
ASSOCIATIONS MEDICAMENTEUSES
POSOLOGIES
CHRONOLOGIE D ’ADMINISTRATION
LUTTER CONTRE LA MEMOIRE
DES STIMULI DOULOUREUX
ANESTHESIE LOCO-GENERALE
ANALGESIE LOCO-REGIONALE
57. Conclusionanesthésiste = prestataire de service morbidité et mortalité :
AG <=> ALR
pronostic = co-morbidité
le véritable challenge est d’optimiser la gestion du postopératoire pour éviter des complications
bien souvent prévisibles
mais ou doit être l’anesthésiste ???