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L’école maternelle, le socle du socle . Stage Quito du 20 au 24 mai 2014 Fatiha INZA, EMFE Claudie RICCI, IEN . Les objectifs et contenus du stage . Réinterroger les pratiques de maternelle, en particulier à la lumière du dernier rapport de l’IGEN de juin 201 1. Contenus :
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L’école maternelle, le socle du socle Stage Quito du 20 au 24 mai 2014 Fatiha INZA, EMFE Claudie RICCI, IEN
Les objectifs et contenus du stage • Réinterroger les pratiques de maternelle, en particulier à la lumière du dernier rapport de l’IGEN de juin 2011. Contenus : • La maternelle : socle du Socle. • Ce stage accordera une large place aux fondamentaux et sera l’occasion de réinterroger les pratiques de maternelle : temps d’apprentissage, nature et rôle des ateliers, évolution de l’espace et des emplois du temps, occupationnel des apprentissages, place de l’oral, rôle et statut de l’écrit, construction de l’autonomie, etc. • Dans le contexte de nos établissements, comment s’affranchir de la tension entre objectifs de scolarisation et les attentes des familles latino-américaines. • Le stage intégrera une réflexion sur les pratiques donnant une place au numérique ainsi que sur l’évaluation.
Représentations et besoins des stagiaires Consigne : « Individuellement, écrire : • 1. en deux mots, ce qu’est pour vous enseigner en maternelle ? • 2. Vos deux réussites les plus grandes, • 3. Vos deux plus grandes difficultés »
Un peu d’histoire … • D’abord un droit à l’éducation : L’école maternelle créée par un décret du 2 août 1881, elle supplante les écoles à tricoter, la salle d’asile, • « Ce n’est ni une petite caserne, ni une petite Sorbonne » Pauline Kergomard • Un lieu qui s’affranchit progressivement de l’école élémentaire par une pédagogie autonome, • Une fréquentation passée de 40% d’une classe d’âge en 1950 à 100% dans les années 70 pour les GS, 1980 pour les MS, 1990 pour les PS. • Des enjeux qui évoluent quand le passage dans le secondaire touche tous les élèves : du quantitatif au qualitatif.
Les premiers pas POUR UN parcours scolaire REUSSI • Donner le gôut d’apprendre, • Transmettre le goût de réussir, • Donner l’envie de grandir, • Découvrir le monde et les cultures, • Développer la curiosité et l’appétence des connaissances, • Développer l’entraide et l’envie d’agir avec les autres, le socle pour la réussite scolaire puis sociale.
C3.Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique • découvrir le monde mathématiques, sciences • C1 .La maîtrise de la langue française : • s'approprier le langage • découvrir l'écrit C2.La pratique d’une langue vivante étrangère C4.La maîtrise des Techniques usuelles de l’information et de la communication • C7.L'autonomie et l’initiative • devenir élève L’école maternelle : Le socle du socle • C6.Les compétences sociales et civiques • devenir élève • C5.La culture humaniste • agir et s'exprimer avec son corps • percevoir, sentir, imaginer, créer • découvrir le monde espace, temps
la pLace de L’école maternelle dans nos établissements à l’étranger L’école maternelle = la vitrine de nos établissements: • Pour les familles, un choix crucial dès le plus jeune âge de l’enfant, qui engage pour un parcours de 15 ans, • Le choix d’une langue, d’une culture et d’un système éducatif, qui implique : Un vrai projet pour les familles Un contrat à l’inscription de l’enfant, • Une école performante, qui donne envie d’apprendre et de grandir, ouverte aux familles, ouverte sur l’extérieur.
L’actualité de notre école maternelle • Une école en évolution à partir de constats : points d’appui pour la loi de refondation de l’école du 8 juillet 2013 Réf. Rapport de l’IGEN de 2011
Des constats qui interpellent… 1)L’appauvrissement de l’espace : - Un aménagement peu différencié selon les sections, - Une absence de réflexion sur la relation entre espace et pédagogie, - Une prise en compte insuffisante des besoins des enfants.
Des constats qui interpellent… 2) La place de l’écrit - Une diversité des fonctions de l’écrit peu prise en compte, - Des usages souvent limités aux rituels, - Un écrit qui surclasse la production picturale.
Des constats qui interpellent… 3) Une organisation du temps stéréotypée - Une centration sur les aspects organisationnels, - Une organisation indifférenciée de la PS à la GS, - Une dichotomie installée entre temps dits d’apprentissage et temps dits informels.
Des constats qui interpellent… 4) Deux modalités dominantes de mise en œuvre des activités, le regroupement et les ateliers : Des situations à enjeux didactiques pauvres, Une insuffisante prise en compte des procédures des élèves, Une absence de coopération entre élèves,
Des constats qui interpellent… 5) Des pratiques d’évaluation normatives - Des situations formelles, des activités sur papier au détriment de l’observation et de l’analyse des productions quotidiennes, - Une absence de régulation du projet d’enseignement, - Une implication trop faible des élèves.
Des constats qui interpellent… 6) Les outils des élèves : - Une inflation et une spécialisation précoces des outils, - Une implantation du travail sur fiche, - Des productions qui se substituent à l’apprentissage, - Des temps de manipulation, d’exploration, de jeu insuffisants.
Des constats qui interpellent… 7) La préparation de classe - Une réflexion didactique insuffisante, - Une logique d’organisation d’activités dominante.
Des constats qui interpellent… 8) Une faiblesse persistante de la pédagogie de l’oral - Un enseignement du langage ni programmé, ni organisé, - Des interactions inscrites dans un schéma dominant question-réponse, • Des objectifs qui ne sont pas appropriés, • Des dispositifs pédagogiques rigides.
Des constats qui interpellent… 9) La préparation à la lecture et à l’écriture, entre progrès et dérives - Un travail sur la conscience phonologique en GS parfois envahissant, au détriment du travail de l’oral, de la compréhension et de la production écrite • Des activités en amont de la GS trop formelles
en bref, Des modalités organisationnelles qui contraignent les aspects didactiques Une forme de primarisation de l’école maternelle Une faible différenciation des exigences et des activités au fil du parcours Une pédagogie de l’oral et de l’écrit à repenser.
…mais d’indéniables réussites ! Note DEPP n°2013-19 : forte augmentation des acquis des élèves au CP entre 1997 et 2011
A partir d’une évaluation des élèves en début de CP en 2011 De quoi s’agit-il ? Une évaluation de début de CP dans le cadre d’un suivi de panel. Une reprise à l’identique d’épreuves données antérieurement même s’il n’y a pas reprise exhaustive. Un protocole qui n’a pas été conçu pour « mesurer » l’atteinte d’objectifs prévus pour la fin de l’école maternelle, ni en 1997, ni en 2011.
contenus épreuve : phonologie, numération, temps, écriture mots, écriture après mémorisation, prélecture, connaissance alphabet et sons des lettres, figures géométriques. Des résultats encourageants : Une forte augmentation des acquis des élèves au CP
Une évolution positive • Augmentation générale des élèves de 97 à 2011 (moins d’élèves en difficulté, 46% d’élèves plus perf). • Suivi de cohorte en CE2 : item prédictifs de la réussite ultérieure (pré-lecture et numération des progrès les plus importants) • Pas le seul fait de l’école, niveau de diplôme des mères +20 points et 13 points pour les pères. Mères inactives moins nombreuses. • 30% des progrès liés à l’évolution de la société et 70% le fait de l’école. • Rôle de compensation de l’école, • Filles ont de meilleures performantes en compréhension orale et concept de temps, • Trimestres de naissance : enfants nés au 1er trimestre plus performants,
Les perspectives pour demain : La loi de refondation de l’école Maternelle Référence aux textes : • Loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 – art.8, • Loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 – art.44 • Le rapport annexé à la loi.
Loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 – art.8 Les classes enfantines ou les écoles maternelles sont ouvertes, en milieu rural comme en milieu urbain, aux enfants qui n'ont pas atteint l'âge de la scolarité obligatoire. Tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l'âge de trois ans, dans une école maternelle ou une classe enfantine le plus près possible de son domicile, si sa famille en fait la demande. Dans les classes enfantines ou les écoles maternelles, les enfants peuvent être accueillis dès l'âge de deux ans révolus dans des conditions éducatives et pédagogiques adaptées à leur âge visant leur développement moteur, sensoriel et cognitif, précisées par le ministre chargé de l'éducation nationale. Cet accueil donne lieu à un dialogue avec les familles. Il est organisé en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales ou de montagne et dans les régions d'outre-mer. Dans ces classes et ces écoles, les enfants de moins de trois ans sont comptabilisés dans les prévisions d'effectifs d'élèves pour la rentrée.
Loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 – art.44 Favoriser l'éveil de la personnalité des enfants, Stimuler leur développement sensoriel, moteur, cognitif et social, Développe l'estime de soi et des autres et concourir à leur épanouissement affectif. Développer l'envie et le plaisir d'apprendre, afin de lui permettre progressivement de devenir élève. Elle est adaptée aux besoins des élèves en situation de handicap pour permettre leur scolarisation. Elle tend à prévenir des difficultés scolaires, à dépister les handicaps et à compenser les inégalités. La mission éducative de l'école maternelle comporte une première approche des outils de base de la connaissance, prépare les enfants aux apprentissages fondamentaux dispensés à l'école élémentaire et leur apprend les principes de la vie en société.
…les orientations de la refondation (rapport annexé à la loi) Redéfinir les missions de l'école maternelle : La création d'un cycle unique, Cette redéfinition prendra effet à la rentrée 2014. Il s'agit de préparer progressivement les enfants aux apprentissages fondamentaux dispensés à l'école élémentaire. Renforcer la liaison GS-CP pour viser la continuité des apprentissages et la prise en charge des élèves en difficulté, Pour les élèves : développer chez chacun la confiance en soi et l'envie d'apprendre, conforter et stimuler le développement affectif, social, sensoriel, moteur et cognitif des enfants et les initier aux différents moyens d'expression. Elle assure une première acquisition des principes de la vie en société et de l'égalité entre les filles et les garçons. La prévention des difficultés scolaires y est assurée par la stimulation et la structuration du langage oral et l'initiation à la culture écrite.
perspectives des nouveaux programmes • Des évolutions qui se dessinent • Domaines d’apprentissage et non plus des domaines d’activités, • Une école maternelle bienveillante, • Structuration du langage oral • Initiation à la culture écrite. • 3 champs en découverte du monde.
Nos axes de travail dans la zone AMSUD • 1. Permettre à chaque élève une expérience scolaire réussie de l’école • 2. Mieux organiser le rythme et la journée de l’élève, • 3. Améliorer l’aménagement des espaces pour apprendre, • Concevoir des apprentissages progressifs tout au long de la maternelle, • 4. Donner la priorité à la structuration du langage et à l’acquisition progressive de la langue maternelle 2, • 5. Initier à une culture de l’écrit, • 5. Mettre les élèves en situation de recherche, • 6. Valoriser les élèves dans des activités d’expression, artistiques et culturelles, • 7. Mettre en place l’évaluation positive dès le cycle 1.
UN objectif essentiel, L’aider à réussir sa première scolarisation • Positiver, valoriser et encourager, • Aider le jeune enfant à devenir élève : • En l’accueillant dans sa langue maternelle 1, • En l’aidant à devenir un être social, (expérience du partage, expérience du temps réglé, expérience d’un adulte particulier, expérience des droits et des devoirs identiques pour tous, … • En l’aidant à comprendre les contraintes de la vie en groupe, • En l’aidant à accepter l’impersonnalité des relations collectives,
LE temps de l’eleve • Une vraie problématique : Lui en laisser pour apprendre : découvrir, répéter, réinvestir, enrichir, Ne pas en perdre bref … Un doux équilibre à trouver … Temps d’échange avec les stagiaires.
Répartition totale toutes sectionsTemps éducatif 25 %Apprentissage 75 %
Vers une evolution du rythme scolaire • Pour une meilleure prise en compte de leur biorythme, • De la journée continue à la journée en deux plages, • Quels avantages ? • Quelle répartition des temps ? • Place de la sieste et de la pause repas.