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Le syndrome de glissement. Novembre 2008IFSI. PLAN. I - HistoriqueII - D
E N D
1. Le syndrome de glissement Le syndrome de désadaptation psychomotrice
2. Le syndrome de glissement Novembre 2008
IFSI
3. PLAN I - Historique
II - Définition
III - Reconnaître le syndrome de glissement
IV - Diagnostic différentiel
V - Prise en charge
VI - Conclusion
VII - Cas clinique
4. I - Historique
Concept purement français
Expression répandue et banalisée
Syndrome rare.
5. II - Définition C’est une décompensation rapide de l’état général faisant suite à une affection aigue (infectieuse, traumatique, vasculaire, chirurgical, choc psychique, etc) qui est en voie de guérison ou qui parait guérie.
Cette décompensation évolue en qq. jours ou semaines ( 1 mois maximum) et conduit à la mort à travers des troubles neuro-psychiques et biologiques sévères et ceci souvent malgré le traitement.
La personne semble refuser consciemment de continuer à vivre.
6. II - Définition Le pronostic est sombre et l’évolution le plus souvent mortelle.
La prise en charge est extrêmement difficile
« le patient échappe aux soins, il glisse vers la mort sans que l’on sache pourquoi »
Aucune étiologie retrouvée
7. III - Reconnaître le syndrome de glissement Un terrain prédisposé(sujet très âgé avec ATCD chargés) et un contexte (épisode aigu avec hospitalisation)
Le patient se remet à peine de l’épisode aigu qu’il présente
8. III – Reconnaître le syndrome de glissement Des signes somatiques : une altération brutale de l’état général sans étiologie retrouvée, une anorexie, une atonie vésicale avec globe ou incontinence, atonie digestive avec fécalome.
Des signes psychiques : désintérêt, clinophilie, apathie, mutisme, refus de tout, état confusionnel.Une opposition aux soins, une volonté de mourir
9. IV - Diagnostic différentiel Pathologie organique à éliminer par l’examen clinique et par les examens complémentaires
Le syndrome dépressif
Un syndrome démentiel sous jacent
10. V - La prise en charge Préventive
Repérer une population âgée fragile
Action préventive en regard des marqueurs de fragilité : lever précoce, kiné, habiller les patients, feuille d’alimentation…
La dénutrition est un facteur de risque et pronostique majeur..
Repérer les situations à risque
11. V - Prise en charge Curative
Une parfaite coordination de gestes pluridisciplinaires avec mise en route rapide d’actions diversifiées, exécutées par une équipe entraînée et compétente.
Traitement antidépresseur (efficacité modérée)
Lutte contre les complications du syndrome d’immobilisation, hydratation, nutrition.
12. V - Prise en charge Écoute du patient (idées de morts et propos négatifs)
Écoute de la famille
Soutien des soignants(découragement et « soins forcés »)
Place des psychologues et psychiatres
Concertation avec la famille afin d’éviter l’alternance acharnement thérapeutique/abandon
13. VI - Conclusion Être critique devant le terme de syndrome de glissement
La pertinence du terme ne tiendra que si on l’emploie à bon escient
Diagnostic rare et souvent d’élimination au regard de l’évolution.
Prévention, diagnostic précoce car pronostic sombre.
14. VI - Conclusion Le tableau clinique de syndrome de glissement est évocateur d’une dépression mélancolique.
Survenant sur un terrain fragilisé
D’évolution si rapide que le traitement spécifique n’aurait pas le temps d’agir
Conduisant inéluctablement vers la mort.
15. VII - Cas clinique Mr L. 91 ans hospitalisé pour chute.
ATCD : diabète, HTA, IDM, PTH G.
Habitus : vit avec sa femme,10 ans plus jeune. Il se déplace avec 2 cannes assez difficilement. Il a 2 enfants de son premier mariage.
Suite à l’hospitalisation, il entre en foyer logement car le maintien à domicile semble difficile. Ce foyer logement est à 40 km de son domicile.
Mr L. et son épouse ne souhaitent pas cette admission, mais s’y soumettent.
16. VII – Cas clinique A la maison de retraite s’installe en 48 heures un syndrome confusionnel, une apathie, et un refus de tout.
Il est admis en MPU où il est réalisé un bilan clinique et des examens complémentaires.
Il est demandé un avis psychiatre et gériatre.
Un traitement antidépresseur est débuté, mais Mr L. décède 15 jours après son admission.