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Renforcer lEnseignement Sup rieur en Afrique Stellenbosch, Afrique du Sud, 30 mai-3 juin 2011. Sous-th me : Le r le

Rsum. Au moment o notre Institution assume la prsidence de la Confrence des Recteurs d'Universit et des Responsables des Organismes de Recherche d'Afrique Centrale (CRUROR/AC), la prsente communication a essentiellement pour but de faire le point sur l'tat d'avancement, les difficults et l

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Renforcer lEnseignement Sup rieur en Afrique Stellenbosch, Afrique du Sud, 30 mai-3 juin 2011. Sous-th me : Le r le

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Presentation Transcript


    1. ��Renforcer l'Enseignement Sup�rieur en Afrique�� Stellenbosch, Afrique du Sud, 30 mai-3 juin 2011. Sous-th�me�: Le r�le des r�seaux d'�ducation Pr. Pierre D. NZINZI Recteur de l'Universit� Omar Bongo Pr�sident de la CRUROR/AC 2011. B.P. 13131 - Libreville, Gabon T�l�: (241) 73 20 23 Portable�: (241) 06 70 40 43 pnzinzi@refer.ga rectoratuob@refer.ga

    2. R�sum� �Au moment o� notre Institution assume la pr�sidence de la Conf�rence des Recteurs d'Universit� et des Responsables des Organismes de Recherche d'Afrique Centrale (CRUROR/AC), la pr�sente communication a essentiellement pour but de faire le point sur l'�tat d'avancement, les difficult�s et les d�fis � relever dans la Construction de l'Espace CEMAC de l'Enseignement Sup�rieur, mais aussi d'en pr�senter les atouts et les perspectives, en particulier la construction d'un Campus Num�rique CEMAC. Aussi l'expos� aura-t-il deux parties�: un expos� g�n�ral sur le processus de Construction de l'espace CEMAC�; un expos� sp�cifique sur les perspectives de cette Construction ouvertes par le projet de construction d'un Campus Num�rique CEMAC.

    3. 1- CONTEXTUALISATION DE LA DECLARATION� 1.1- Le 11 f�vrier 2005, les six (6) Chefs d�Etat de la CEMAC se sont r�unis � Libreville, pour signer la ��D�claration de Libreville��, d�claration d�intention en vue de construire l�Espace CEMAC de l�ESRPF (Enseignement Sup�rieur, de la Recherche et de la Formation Professionnelle), dans le cadre d�un projet sous-r�gional de d�veloppement, prenant appui sur la disponibilit� d'un capital humain bien form� et hautement qualifi�.

    4. 1.2- La D�claration exprime, au plus haut niveau une vision commune sous-r�gionale, en mati�re d��ducation-formation-recherche ; un projet politique commun � concr�tiser par l��laboration d�un programme prioritaire dans ces domaines. Ainsi l�Espace CEMAC de l�ESRFP entend-il �tre un lien ou une communaut� dont les partenaires sont appel�s � s�organiser�en vue de : mutualiser leurs ressources, notamment pour des raisons d��conomie d��chelle, d�envergure etc., dans le cas particulier des p�les d�excellence r�gionaux sur sites �quilibr�s�; n�gocier avec les bailleurs ou les partenaires multilat�raux ou communautaires (BAD, AUF, UNESCO, UE, BM etc.).

    5. 1.3- La D�claration a charg� la Conf�rence des Ministres de l�enseignement sup�rieur de ��d�finir les objectifs, les moyens et les modalit�s�� de ladite Construction et pr�conise la mise en place de banques de donn�es.

    6. 2. �TAT D�AVANCEMENT DE LA CONSTRUCTION L�Espace CEMAC de l�ESRPF peut �tre subdivis� en trois sous-espaces�: Enseignement Sup�rieur, Recherche et Formation Professionnelle. Pour des raisons historiques �videntes, li�es en particulier � la mise en �uvre du processus de Bologne en Europe, partenaire privil�gi� en mati�re d�enseignement sup�rieur dans la sous-r�gion, la Construction a commenc� par l�enseignement Sup�rieur et la Recherche�; tandis que le pilier ��Formation Professionnelle�� n'a �t� v�ritablement pos� que pendant la 7�me �dition de la Conf�rence des Recteurs d'Universit� et des Responsables des Organismes de Recherche d'Afrique Centrale (CRUROR/AC), de fin f�vrier 2011, � Libreville, � partir d'un projet initi� par le Cameroun.

    7. Le th�me g�n�ral de notre Conf�rence nous donne de bonnes raisons de consacrer notre expos� � l�examen de la Construction du seul espace de l�Enseignement Sup�rieur dont le mod�le LMD est la pierre angulaire. En effet, sous cet angle, la Construction poss�de un plan architectural, le mod�le LMD qui arrime notre Espace � la mondialisation universitaire, en tout cas, nous met en phase avec les �volutions profondes du monde universitaire contemporain. La Construction dispose, en outre, d�un autre atout majeur, � savoir un cadre juridique communautaire qui a �t� adapt� aux contextes nationaux, notamment les Directives N�1 et N�2.

    8. 2.1. Architecture des syst�mes acad�miques et p�dagogiques 1- Adoption de trois cycles : dipl�mes nationaux et grades LMD Le syst�me acad�mique LMD a fait l'objet de ces deux directives, initi�es par l'UOB et approuv�es en 2006 � Malabo par la CRUOR/AC, op�rateur institutionnel en mati�re d�ESRFP de la Commission de la CEMAC. Ces directives ont �t� d�clin�es par les �tats dans leur l�gislation nationale.

    9. 2- Mod�lisation de l'offre de formation La mod�lisation est programm�e en termes de domaines parcours-types pour permettre l'acquisition des comp�tences par famille de m�tiers, afin d�am�liorer l�ad�quation formation-emploi dans la sous-r�gion.

    10. 3- Valeur en cr�dits de la licence (premier cycle) En vue d�harmoniser la Construction, en permettant en particulier� � la Guin�e �quatoriale de d�cliner les directives dans une approche hispanique (premier cycle 180-240 cr�dits), la valeur de la licence est d'au moins 180 cr�dits (article 5, D1), et non de 180 cr�dits (approche fran�aise).

    11. 2.2- Le cadre juridique�: atouts Les institutions des pays de la sous-r�gion, eu �gard aux cadres juridiques communautaire et national disponible, ont bascul� de mani�re normalis�e et harmonis�e dans le syst�me LMD, gr�ce notamment au Directives N1 et N2. Le basculement s'est fait bottom-up : il a commenc� g�n�ralement par le niveau Licence. Suivant le chronogramme �tabli en 2006, la rentr�e 2010-2011 devrait voir la mise en place des Masters dans la plupart des institutions de la sous-r�gion.

    12. 3. DIFFICULT�S Elles sont d'au moins trois ordres�: 3.1- L'interpr�tation des Directives Tant au niveau communautaire que national, des divergences sur la conceptualisation et la mise en �uvre du Projet, en particulier des Directives, sont vite apparues, mettant ainsi � mal la Construction, plus pr�cis�ment dans sa perspective d�harmonisation des projets nationaux. En effet, comment peut-on esp�rer y parvenir, mettre en application les Directives relatives � la mise en place du syst�me LMD, si, au niveau national d�j�, l�on ne semble pas s�entendre sur les notions fondamentales de cr�dits et leur mode de transfert.

    13. 3.2. Le co�t de la r�forme et son financement Les �tats ont consenti des efforts budg�taires, octroy� des dotations suppl�mentaires. Cependant, aucun programme global, tant au plan mat�riel, administratif et humain n'a �t� �labor� et financ� presque partout, � l�exception, en un certain sens, du Cameroun, o� la mise en �uvre de quelque chose de ce genre se serait traduit en particulier par un recrutement audacieux du personnel acad�mique.

    14. 3.3- L'absence de Syst�mes d'information L'absence de syst�me d'information performant, ainsi que de donn�es pertinentes, ne permet pas une restructuration efficace et efficiente des projets �ducatifs. Ce qui fait que le projet de construction d'un Campus Num�rique CEMAC a �t� adopt� par la derni�re �dition de la CRUROR/AC de f�vrier 2011.

    15. 4. CAMPUS NUM�RIQUE CEMAC 4.1 Pertinence L'Action vise � renouveler la gouvernance universitaire, dont d�pend l'assurance qualit�, au moyen du d�ploiement d'Environnements Num�riques de Travail (ENT), dot�s, de pr�f�rence, des m�mes instruments de gestion, tel le progiciel Coktail, propos� par l'Agence Universitaire de la Francophonie. Elle est envisag�e au moment o� nos Universit�s viennent, en 2006- 2007, de basculer dans le syst�me LMD, c'est-�-dire o� elles se sont retrouv�es confront�es � la gestion administrative et p�dagogique de deux (2) syst�mes�: l'ancien d�j� en butte aux difficult�s de la massification des effectifs �tudiants et le nouveau dont la diversification de l'offre de formation ne facilite pas les probl�mes de gestion.

    16. De ce point de vue, elle peut donc raisonnablement �tre consid�r�e comme l'un des moyens � m�me d'accompagner nos institutions dans le changement en cours qui, l'ins�rent dans la mondialisation universitaire, caract�ris�e en particulier par la mobilit� des �tudiants. L�action portera prioritairement sur la mise en place d�un module de gestion de la scolarit� administrative et p�dagogique (ScolariX), puis sur la cr�ation d�un annuaire LDAP, � partir duquel seront construits les syst�mes de messagerie institutionnelle. Plus tard, et progressivement, nous int�grerons les modules suppl�mentaires inh�rents � la gestion documentaire, la gestion financi�re, la gestion comptable et la gestion de ressources humaines qui comprennent les sous-modules de paie, mobilit�, missions, retraite, charges pr�visionnelles, recherche etc...

    17. Tous cet ensemble modulaire est fourni par le progiciel cocktail-office, solution d�j� �prouv�e en France et dans les DOM-TOM. Les moyens d'appropriation dudit progiciel ont �t� �tudi�s avec le concours des experts de l�AUF. En somme, ce progiciel para�t ainsi comme particuli�rement indiqu� dans le d�ploiement d'un ENT qui est�: un dispositif global fournissant � chaque usager, dans sa fonction d'apprenant, d'enseignant, de chercheur, de gestionnaire ou d'administratif, de technicien, un espace d'acc�s � l'ensemble des ressources et des services num�riques en rapport avec son activit�; un outil d'�changes et de travail collaboratif avec l'ensemble des acteurs de la communaut� universitaire et les partenaires de l'Universit�.

    18. A l�UOB, celle-ci contribuerait � renforcer notre infrastructure en cours de construction. En effet, l'implantation du Campus Num�rique Francophone en 2003 en son sein, nous a permis de f�d�rer l'ensemble des b�timents en fibre optique a plus de 50%, facilitant par la m�me la mise en �uvre du dispositif permettant de moderniser la gouvernance et de g�n�raliser � court terme l�usage des TIC au sein de l�Universit�, au regard des activit�s administratives, techniques et p�dagogiques. A ce jour, l�UOB a r�ussi � relier en fibre optique les entit�s suivantes: P�les administratifs ; Centre des �uvres universitaires (COU) ; Vice-Rectorat ; D�canat de la Facult� des Lettres et Sciences Humaines Services ext�rieurs et maintenance ;

    19. L'UOB projette de raccorder en fibre optique le reste des b�timents. Pour sortir du r�seau du Campus Num�rique Francophone, l'UOB a acquis un lien sym�trique DSL de 2M, en attendant de s'interconnecter au r�seau fibre optique de l'op�rateur historique Gabon Telecom. Dans une Universit� comme la n�tre, en proie � des crises permanentes, caus�es en grande partie par les probl�mes de gouvernance, l'action mettra en �uvre une nouvelle gouvernance bas�e sur la coordination des services et l'interop�rabilit� des syst�mes, de laquelle d�pendra un meilleur suivi de la formation, gage d'un enseignement de qualit�, efficace et appropri� aux besoins locaux et aux priorit�s de d�veloppement socio-�conomique de nos Etats.

    20. 4.2 Chronogramme L'action consiste � d�ployer des services fondamentaux d�ENT pour la gouvernance universitaire. Sur le plan technique, la mise en place du socle informatique, de l'Annuaire LDAP et du syst�me de Gestion de la Scolarit� peut �tre r�alis�e, selon le calendrier suivant :

    21. P�riodes � Diff�rentes s�quences 2 premiers mois Impl�mentation du socle informatique capable de recevoir les applications, la premi�re �tant le module de gestion de la scolarit� 3e au 6e mois Annuaire LDAP (pour identification des personnels, des enseignants et des �tudiants et codification des droits d�acc�s aux diff�rents services). Les annuaires t�l�phonique et �lectronique des usagers peuvent �tre g�n�r�s. 1e au 6e mois Module Scolarit� qui permet d'identifier les �tudiants et de suivre leur parcours. Le test du dispositif � l'UOB (inscriptions effectives des �tudiants) pouvant se faire entre les 7e et 9e mois.

    22. 6e au 8e mois Messagerie institutionnelle pour tous les membres de l'Universit�. 8e au 14e mois Mise au point des dispositifs d'inscription en ligne et de gestion des examens et des parcours. Annuaires LDAP (�tudiants et personnel de l'Universit�). 14e au 18e mois Pr�paration de l'acc�s des usagers au syst�me de gestion de la Scolarit� : r�sultats d'examens, parcours, etc.

    23. Autres actions compl�mentaires � entreprendre: Sensibilisation sur sites des diff�rents acteurs ; Mise en place des dispositifs techniques pour informaticiens ; Formation des Chefs des D�partements, des chefs d�Etablissements et des responsables de la scolarit� au Module ScolariX; Formation � l��laboration par plusieurs acteurs des contenus ;

    24. 4.3 Autres projets Au cours de cette ann�e acad�mique, l'UOB s'est engag�e dans d'autres projets num�riques parmi lesquels : La mise en place d'un D�p�t institutionnel Num�rique � Acc�s Libre (DINAL), capable de g�rer la Num�risation, le stockage et l�archivage des productions scientifiques, avec l'appui de l'Unesco. La mise en place d'un Campus Virtuel Gabonais, qui fait partie du vaste programme Campus Virtuel Africain men� conjointement par l'Unesco, la Commission Europ�enne, l'UA et la CEEAC, et destin� au renforcement des capacit�s en sciences et technologie en Afrique. Le projet du Campus Num�rique CEMAC est pr�sent� � cette Conf�rence pour solliciter l�int�r�t et l�appui de l�AUA qui devrait y trouver le fondement sur lequel elle peut raisonnablement construire ou �tendre les r�seaux �ducatifs et de recherche envisag�es en Afrique centrale en particulier.

    25. 4.4. Durabilit� L'action va b�n�ficier de la r�fection des infrastructures en cours � l'UOB. L'�quipe technique du CRIR pourra assurer la mise en �uvre et le bon fonctionnement du projet, sous la supervision des �quipes plus exp�riment�es de nos partenaires. L'action est, en outre, en phase avec le plan de modernisation et de d�veloppement des EES du Gouvernement gabonais. Enfin, l'effort d'appropriation technique du progiciel Cocktail par l'UOB augure de la durabilit� de l'action dans son contexte.

    26. 4.5 Mise en �uvre L'action a �t� recommand�e par la r�union de juin 2007 de la Cellule Technique LMD de la CEMAC, et son �tude a �t� confi�e � l�UOB par la VI�me CRUROR/AC de Brazzaville. Notre Institution est pr�te � �tre l�un des sites pilotes d'une action transf�rable sur les sites de l�ensemble des Etablissements d'Enseignement Sup�rieur de la sous-r�gion Afrique Centrale, une fois r�alis�e la mise � niveau des infrastructures sur lesdits sites.

    27. R�f�rences bibliographies Cadre Juridique Directive n�01/06-UEAC-19-CM-14 portant application du syst�me LMD dans les Universit�s et �tablissements d'Enseignement Sup�rieur de l'espace CEMAC. Directive n�02/06-UEAC-19-CM-14 portant application des �tudes Universitaires dans l�Espace CEMAC dans le cadre du syst�me LMD. R�glement n� 8/003-UEAC-019-CM-19 portant cr�ation de la Conf�rence Recteurs des Universit�s et des Responsables des organismes de recherche D'Afrique centrale. R�glement n� 9/99/UEAC-019-CM-02 Relatif au traitement national � accorder aux �tudiants ressortissants des pays membres de la communaut�.

    28. �tudes et Rapports Pr. Daniel Franck IDIATA, Dr. Monique MAVOUNGOU BOUYOU et al., Rapport de la Commission ad hoc sur la mise en �uvre du syst�me LMD dans les Universit�s et Grandes Ecoles publiques du Gabon, f�vrier 2010. Pr. Joachim SIOKE RAINALDY, Construction de l�espace CEMAC de l�enseignement sup�rieur de la recherche, et de la formation professionnelle�: Strat�gies et plans d�actions. Rapport Provisoire. Juin 2008. Jacqueline MOTO OSSOU, Construction de l�espace CEMAC de l�enseignement sup�rieur de la recherche, et de la formation professionnelle�: Enjeux et d�fis � relever�; difficult�s�; propositions, juillet 2008.

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