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Le nouvel environnement d’affaires en Afrique du Nord. Comprendre les opportunités et les différences régionales, Algérie et Maroc. La région en chiffres. Source : www.edc.ca. Le saviez-vous?.
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Le nouvel environnement d’affaires en Afrique du Nord Comprendre les opportunités et les différences régionales, Algérieet Maroc
La région en chiffres • Source : www.edc.ca
Le saviez-vous? • La population des pays de la zone MENA représente 30% de celle de la Chine et plus d’une fois et demie la population des États-Unis; • Les trois pays francophones de l’Afrique du Nord ont une population de près de 80 millions de personnes; • 60% de la population des pays de la zone MENA a moins de 25 ans; • Une croissance moyenne annuelle du PIB de 5% dans les pays de la zone MENA;
Une perspective sociale et historique • Proximité culturelle avec les pays du Maghreb vs différentes régions émergentes; • Forte présence des communautés maghrébines au Québec; • Particularité dans les rapports Maroc-Algérie; • Système politique et économique spécifique à chaque pays.
Le Maroc: Les secteurs d’intérêt Les secteurs tels que défini dans le pacte national Émergence Industrielle: • Industrie (automobile, aéronautique, agroalimentaire, électronique) • Énergie renouvelable (solaire, éolienne) • Tourisme • Agriculture • Pêche • Logistique • TIC • Commerce et distribution
Les principales zones industrielles du Maroc • Casablanca: arrivée prochaine de Bombardier via un investissement de 200 millions CAD – Plusieurs ZI dans la région de Casablanca (Sapino, Nouaceur, Mediouna, Ain Sebaa); • Tanger: 2ème pôle industriel du Maroc - TangerMed, TFZ, usine Renault (capacité de 400,000 voitures par année) – forte création d’emploi dans les 5 dernières années; • Kenitra: région en développement accéléré, arrivée prochaine d’une usine Volkswagen; • Un mot sur l’OCP : 12 milliards de USD d’investissement en 10 ans (implication de SNC Lavalin dans le grand projet de pipeline) – 40% des revenus de l’État.
Le « Offshoring » au Maroc • Une délocalisation de la sous-traitance vers le Maroc en raison d’une structure de coûts plus faible; • Programme de financement et avantages fiscaux pour les entreprises qui s’y installent; • Plusieurs spécialités se sont développées dans différentes régions du pays : • Casanearshore : développement de logiciels, « back office » bancaires et de l’assurance; • Rabat Technopolis : technologies de l’information; • En cours de réalisation : Fès Shore et Oujda Shore.
Un climat d’affaires facilité • Un encadrement légal et juridique favorable à l’investissement – facilité de transfert des fonds, possibilité de détenir 100% du capital d’une société, création de société facilitée (CRI), etc. • Plusieurs accords de libre-échange en place (USA, UE, Turquie, ZALE (pays arabes), bientôt le Canada); • Fiscalité et mesures incitatives: de nombreux programmes de financement et d’incitatifs fiscaux pour le démarrage ou l’implantation de nouvelles entreprises; • Protection de l’investisseur: recours juridiques et légaux.
Les avantages • Un capital humain qualifié et performant ainsi que des coûts de main-d’œuvre très compétitifs; • Des infrastructures aux standards internationaux: un réseau de transport très développé (autoroute, tramway, TGV); • Un « hub » pour la sous-traitance et une porte d’entrée pour le marché de l’Union Européenne; • Un accès à un marché de près d’un milliard de consommateurs; • Un environnement d’affaires favorable et des stratégies sectorielles ambitieuses (aéronautique, automobile, secteur de l’énergie, télécommunications, etc.). Source : www.invest.gov.ma
L’Algérie: Les secteurs d’intérêt • Les travaux publics (40 milliards de USD sur une période de 5 ans): extension et modernisation du réseau routier, augmentation des capacités portuaires; construction et réhabilitation d’infrastructures dans le domaine de la santé; • Les transports (35 milliards de USD): achèvement du métro et du tramway d’Alger et des nouvelles lignes de tramway à travers 14 autres villes; modernisation des infrastructures aéroportuaires; • Développement industriel, secteur de l’énergie (27 milliards de USD) : réalisation de nouvelles centrales électriques, modernisation des entreprises publiques et développement de l’industrie pétrochimique (raffinage); • Accès à l’eau : réalisation de 35 barrages et 25 systèmes de transfert d’eau; • Développement de la connaissance et du potentiel humain (3 milliards de USD); focus sur la formation professionnelle, l’enseignement et l’intégration des TI; • Industries mécaniques: à travers plusieurs « joint venture » dans les véhicules lourds (ex: armée algérienne crée un joint venture avec Daimler Benz). Source : ANDI – www.andi.dz
Les principales zones industrielles d’Algérie • Rouiba (Alger) : Industries diverses (dont construction mécanique et boissons); • Arzew (Oran) : Hydrocarbures, petrochimie; • Bejaia : Industrie, raffinage, huile et sucre; • El Hadjar (Annaba) : Complexe acieries • Sétif : Industrie mécanique et électronique
Grandes réformes et chantiers à venir • Privatisation: ouverture du capital et privatisation des entreprises publiques; • Secteur bancaire et financier: mise à niveau technique, amélioration et modernisation; • Réseau ferroviaire: modernisation et développement important du trafic à prévoir (objectif de multiplier par 4 le nombre de siège/km offert); • Promotion de l’investissement et de l’environnement des entreprises ($2 milliards US): programme de mise à niveau touchant près de 20 000 PME. • Défi de la formation professionnelle et technique qualifiante dans plusieurs domaines; • Défi dans la formation de managers - Projets de plusieurs écoles, dont la nouvelle École Nationale supérieure de management, sensée former les futurs managers du secteur public aux méthodes de management modernes. KPMG: http://www.algeria.kpmg.com
L’encadrement légal et juridique • Profonde mutation du secteur privé et forte croissance du nombre de PME au cours des dernières années; • Une certaine lourdeur administrative qui engendre de longs délais; • Il faut savoir naviguer dans l’appareil administratif: plus lourd et complexe que le Maroc ou la Tunisie, même si les dispositions favorables existent dans les textes; • Objectif d’avoir 2 millions de PME d’ici 2025.
Les avantages • Marché en pleine croissance de plus en plus sophistiqué (proximité avec l’Europe, connectés sur internet et la télévision); • Population jeune et instruite ayant le français comme langue d’usage; • Proximité avec l’Europe, accords d’association avec l’UE, accords de libre-échange ZALE (Zone arabe de libre échange); • Ressources très importantes et stabilité macroéconomique grâce aux hydrocarbures (pour au moins les 25 prochaines années); • Disponibilité du crédit et d’aides diverses pour les entreprises de droit algérien (ex : dans le cas de joint venture); • Relative stabilité politique (comparé aux voisins); • Prise de conscience des autorités par rapport au défi lié à la démographie et aux besoins économiques (création d’emplois); • Problème : loi sur l’investissement 49% - 51% toujours en vigueur.
Ressources, échéancier et financement • Prévoir un horizon de 12-18 mois afin de préparer le plan d’action et mener les activités nécessaires pour la prise de décision: • étude de marché; • plan d’affaires; • mission de prospection ou d’étude; • identification des partenaires et clients. • Ressources disponibles pour accompagner les entreprises : le réseau des délégués commerciaux au niveau des ambassades, certaines ressources au niveau du MRI, Expansion Québec, etc.; • Des programmes de financement ou d’accompagnement à l’investissement sont disponibles pour les entreprises désirant étendre leurs marchés à l’international.
Améliorer ses chances de réussites: Quelques pistes à suivre • Adopterune stratégie régionale « Maghreb » : évaluer les trois marchés et prendre une décision suite à cette première évaluation, ce qui permet d’optimiser les ressources consacrées au projet; • Le bouche à oreille: s’introduire auprès des réseaux appropriés - Agence de développement gouvernementale, clients et partenaires potentiels, participation aux foires; • Effectuer une vérification raisonnable des partenaires et des clients potentiels (Exemple des états financiers publics au Maroc); • Privilégier dans un premier temps l’exportation, puis la recherche d’un partenaire local fiable.
Améliorerses chances de réussite: quelquespistes à suivre • S’appuyer sur des consultants qui ont la connaissance du marché et les relations (réseautage essentiel) à la fois dans l’appareil administratif public et les acteurs majeurs du secteur privé; • Effectuer des visites sur le terrain: voyages d’étude et de prospection permettant de rencontrer clients, compétiteurs et partenaires éventuels; • Garder en tête que les partenariats à moyen et long terme sont privilégiés par les acteurs économiques privés et institutionnels dans l’optique d’un développement durable, les acteurs locaux ayant le développement économique de leur région à cœur. • S’adapter à l’échelle du pays: il faut penser en « monnaie locale », avec des objectifs enlignés sur les économies locales. Il faut viser une croissance à moyen et long terme;
Merci pour votre attention iCMSOLUTIONS Stratégie - Partenariat - International Christian Kamel, B.Sc., MBA Mouloud Khelif, M.Sc., MBA Date