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Prise en compte de la biodiversité mondiale dans l’agriculture: cas du Projet de gestion durable du bétail endémique d’Afrique de l’Ouest. Dr Alamir Sinna TOURE, PF/FEM Bamako- MALI. PLAN DE PRESENTATION. Contexte et justification du projet Acteurs clés Résultats et réalisations
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Prise en compte de la biodiversité mondiale dans l’agriculture: cas du Projet de gestion durable du bétail endémique d’Afrique de l’Ouest Dr Alamir Sinna TOURE, PF/FEMBamako- MALI
PLAN DE PRESENTATION • Contexte et justification du projet • Acteurs clés • Résultats et réalisations • Contraintes ou défis rencontrés • Leçons à retenir • Conclusion
Projet de gestion durable du bétail ruminant endémique en Afrique de l’Ouest Le projet Gestion durable du bétail ruminant endémique en Afrique de l’Ouest est une initiative régionale dans le domaine de l’agriculture et du développement rural
La forte croissance démographique (2.4%), l’augmentation du niveau des revenus de certaines franges de la population, l’urbanisation rapide, la modification des habitudes alimentaires ont entraîné une augmentation de la demande en produits animaux La pauvreté dans ces quatre pays affecte surtout la frange des petits agro-éleveurs
Le projet vise à préserver la diversité biologique du bétail ruminant endémique et à améliorer sa productivité. L’objectif sectoriel est de contribuer à la réduction de la pauvreté et au renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.
Coût total du projet est de41,92millions US$ CIT 0,8% ILRI 0,4% PAYS 12% PRET FAD FEM 34 % 17 %), DON FAD 36 %
Partenaires techniques et financiers GROUPE DE LA BANQUE : Fonds africain de développement (FAD): Gouvernements de : Gambie, Guinée, Mali et Sénégal
PARTENAIRES SCIENTIFIQUES CIT est une institution régionale autonome de recherche sur l’agro/élevage dont le siège est à Banjul. ILRI, basé à Nairobi, a pour mission de renforcer le niveau de connaissance scientifique et les capacités techniques afin d’améliorer le niveau de vie pour les éleveurs pauvres.
Ces organismes sous régionaux spécialisés travailleront au niveau des pays avec le concours des instituts de recherche agronomique, des laboratoires de recherche vétérinaire, des institutions ou agences chargées de la gestion des ressources naturelles, des centres de suivi environnemental, des institutions académiques, des agences et associations chargées de la commercialisation du bétail. LES COMMUNAUTES DANS LES QUATRE PAYS PARTICULIEREMENT LES AGRO-PASTEURS
RÉSULTATS ET RÉALISATIONS Les principales réalisations du projet seront les suivantes : • La caractérisation génétique du bétail ruminant endémique (bovins N’dama, ovins Djallonké, et caprins nains d'Afrique de l'Ouest) et de son environnement. • La réhabilitation et l’équipement de 5 stations de recherche zootechnique en vue de relancer les programmes d’amélioration génétique dans les pays participants ;
La mise en place de dispositifs de reproduction au sein de 200 troupeaux villageois afin de favoriser l’accès des agro-éleveurs à des reproducteurs sélectionnés ; • La formation de 15.050 agro-éleveurs dont 8.000 femmes dans différents domaines (alimentation animale, gestion de la reproduction et amélioration de l’habitat des petits ruminants) ;
L’aménagement et l’équipement de 17 aires d’abattage et la construction et l’équipement de 11 mini laiteries de 200 à 600 l/jour de capacité, 2 marchés sous-régionaux de bétail et 17 marchés locaux ; • L’amélioration de 160 km de piste au total dans les 4 pays pour faciliter la commercialisation du bétail endémique et de ses produits ;
L’élaboration et la mise en œuvre de plans d’occupation et d’affectation des sols et de plans d’aménagement pastoral et de gestion des forêts communautaires au niveau des différents sites ; • L’application de systèmes améliorés de gestion des terres de culture dans les localités de la zone d’intervention du projet. Au niveau des vingt sites retenus, le projet exécutera des activités visant à impulser une dynamique de développement durable de l’élevage du bétail ruminant endémique, tout en préservant les écosystèmes dans lesquels vit ce bétail.
ENSEIGNEMENTS Le projet s’insère dans le cadre des programmes du NEPAD en matière de développement agricole et de protection de l’environnement
Ces ressources génétiques constituent des ressources partagées par les pays concernés. Le projet proposé renforcera les synergies à travers la coopération régionale, la mise en commun des ressources et le partage des résultats et des expériences en matière d’amélioration génétique et de développement des systèmes de production animale.
Potentiel génétique mondial • Le projet porte sur des races d’animaux endémiques (bovins N’dama, ovins Djallonké, et caprins nains d'Afrique de l'Ouest)qui représentent un trésor génétique d’importance mondiale : résistance aux maladies telles que la trypanosomose, les endoparasitoses et les dermatophiloses. Elles se sont adaptées auxconditions écologiques prévalant dans la zone sub-humide.
Le projet donnera l’occasion de prendre en compte les orientations des politiques d’élevage d’harmoniser les effectifs animaux avec les ressources naturelles disponibles, en s’orientant vers une diminution de la charge animale et une intensification des techniques de production.
Dans les quatre pays participe à : • l’engagement de réduire de 50 % la pauvreté, à l’horizon 2015 dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement; • l’atteinte des objectifs stratégiques de sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté; • à une diversification et au renforcement de la base économique agricole en milieu rural, et la création d’emplois.
Le projet constitue une application sur le cadre législatif de divers instruments juridiques sur le plan international (Stratégie mondiale de gestion des RGA, la CDB). • Au niveau de la sous région, Le projet assistera les pays à élaborer une législation relative au contrôle des croisements entre les différentes races de bétail
Tout en assurant la préservation de la diversité biologique de ces races en voie d’extinction, le projet lèvera les obstacles qui s’opposent à leur gestion durable et valorisera les grandes potentialités en matière d’élevage en zone sub-humide en Afrique de l’Ouest. • La promotion de l’élevage du bétail ruminant endémique sera faite au sein des communautés d’agro-éleveurs («in situ») de manière à ce que cette activité devienne plus profitable tout en permettant de préserver la diversité biologique de ces animaux et de maintenir les habitats dans lesquels ils vivent.
CONTRAINTES DÉFIS RENCONTRÉS L’évolution du projet est entravée par les principaux facteurs ci-après: • l’agriculture est essentiellement pluviale et est soumise aux aléas climatiques, • l’inaccessibilité des technologies appropriées, • l’accès limité aux soins de santé primaires dans les zones rurales. Facteurs amplifiant : • de la situation économique et sociale des pays, • le mauvais état des routes et des infrastructures rurales qui ne facilitent pas la commercialisation des productions surtout dans les zones rurales, • les termes défavorables de l’échange pour la majorité des matières premières agricoles.
CONCLUSION • Quatre pays de l’Ouest se sont engagés, dans un cadre sous régional, à participer à la préservation la bio-diversité du bétail endémique ruminant, à lever les obstacles qui s’opposent à leur gestion durable et de valoriser les grandes potentialités en matière d’élevage en zone sub-humide en Afrique de l’Ouest.