240 likes | 435 Views
MORPHOLOGIE. TÊTE-COU-TRONC. L’examen d’un sujet doit être systématique : en premier lieu on fera un examen d’ensemble sur l’aspect général de celui-ci, sa manière de se tenir. TÊTE & COU.
E N D
MORPHOLOGIE TÊTE-COU-TRONC
L’examen d’un sujet doit être systématique : en premier lieu on fera un examen d’ensemble sur l’aspect général de celui-ci, sa manière de se tenir.
Fonction et situation sont indissociables : la situation de la tête est passée d’une position antérieure à une situation supérieure. • L’élément antérieur est la face. • Le cou est l’élément sous jacent, érigé, il assure le port de la tête, d’où l’investissement symbolique dont il bénéficie. • Le port de tête est, et a toujours été, un signe de distinction dans toutes les cultures. • Le cou s’est toujours prêté aux marques décoratives : colliers, cols, anneaux,cravates, bijoux divers…
LA TÊTE • 2 parties distinctes la composent : • Le crâne • La face
LE COU • Le cou est à la fois - zone intermédiaire entre tête et thorax; - et pivot mobile asservi à la tête et ses organes. • Les 2 aspects statique et dynamique, nécessitent une organisation hautement sophistiquée : - structure osseuse; - structure musculaire; - structure de recouvrement.
1. STRUCTURE OSSEUSE. La Stabilité • La stabilité est assurée mécaniquement au moindre coût par l’utilisation d’un levier de type inter appui, qui assure un équilibre économique. • La ligne de gravité ant a tendance à entraîner la flexion ant globale. • Elle est en partie contrebalancée par la concavité post dont le flambage engendre l’accentuation de courbure.
La mobilité • Est due à des éléments osseux fins et non congruents. • Les ≠ sens de mobilité sont dus à l’ensemble des pièces osseuses. • La mobilité est différenciée entre un étage haut (occiput atlas et atlas axis, principalemt) et un étage bas comprenant les autres vertèbres cervicales. • La combinaison des 2 syst permet l’association de mouvements dans le même sens ou en sens contraire.
2. STRUCTURE MUSCULAIRE • L’ensemble musculaire est d’abord constitué par un ensemble de haubanage longitudinal, sur chacune des 4 faces, puis par un système croisé qui le double. • De même on y trouve plusieurs plans, de la superficie à la profondeur, regroupant des polyarticulaires fonctionnels contrôlant plusieurs étages et assurant la liaison tête thorax, et des polyarticulaires + courts, ainsi que des monoarticulaires à contrôle plus spécifiques.
3. STRUCTURES DE RECOUVREMENT • La mobilité nécessite une peau fine et extensible, ainsi qu’une réserve cutanée dans les zones sollicités. • Elle s’accompagne avec l’âge d’un plissement évocateur et peut présenter un surplus graisseux (double menton) ou une carence adipeuse (cou décharné de certains vieillards).
Le rachis cervical • Compris entre l’os occipital et la première vertèbre thoracique. • Il est constitué de sept vertèbres cervicales superposées et articulées entre elles. • Son aspect en portion de cylindre permet de l’aborder sous quatre faces : - I. face ant - II. face post - III. 2 faces latérales
I. Face antérieure du cou - elle comprend 2 segments: - sup : sus-hyoïdien presque horizontal (secteur sous-maxillaire); - inf : sous-hyoïdien presque vertical (secteur cervical). La jonction des 2 zones correspond au niveau hyoïdien. - de bas en Ht et du médian vers le latéral, dépression centrale de la fourchette sternale, juste au dessus du manubrium sternal. Elle est entourée de chaque côté par le tendon du chef sternal SCOM, fin et vite saillant sous la peau lors flex° cervicale ant.
+en DH et séparé par une petite dépress° facilement détectée par le doigt, on trouve le chef claviculaire du SCM,+ large et + aplati. + en DH on surplombe la clavicule dans une zone légèrement déprimée qui lorsqu elle est accentuée prend le nom de « salière ». du bas vers le Ht : • cartilage cricoïde • cartilage thyroïde • corps de l’os hyoïde (en avt de C3) latéralement la région ant est limitée par le relief charnu des 2 SCOM qui montent en divergeant, formant un V à pointe sternale.
SCM m très superficiel, antéro latéral et très saillant bilatéralement. Le corps charnu mis en évidence par flexion ant, inclinaison homolatérale et rotation du côté opposé. • Les m sus-hyoïdiens : 2 muscles palpables - m mylo-hyoïdien - m digastrique du cou • Les m sous hyoïdiens :٪ en 2 plans - superficiel - sterno-cléïdo-hyoïdien - omo-hyoïdien - profond :sterno-thyroïdien • Le peaucier du cou sous cutané: situé ant, lat
II. Faces latérales du cou S’étendent de bas en Ht de la région sup de l’épaule à l’oreille, et d’avt en AR, du relief du SCOM à celui du trapèze supérieur. Ces 2 derniers reliefs ne sont pas strictement verticaux mais grossièrement // et obliques en Ht et en AR. La bande latérale qui est intercalée est rétrécie lors de la rotation homolatérale et élargie lors de la rotation controlatérale. On peut la ٪schématiquement en 3 parties :
ptie moyenne: relief de l’angulaire de l’O, allongé obliquement en Ht et en avt pour se jeter sur les apophyses transverses cervicales. au dessus de l’angulaire une zone Hte ou supéro-post comprise entre le bord post du SCM et le bd sup du trapèze sup correspond à la partie haute du splénius de la tête. en dessous de l’angulaire se trouve une zone triangulaire à sommet sup où descendent les 3 scalènes (le scalène moyen est le plus latéral et le + palpable).
Palpation cutanée de la face latérale est très semblable à la face ant. • Palpation osseuse des apophyses arti post : leur empilement fait que la ligne des épineuses est bordée de chaque côté par la colonne osseuse des apophysaires post. Celles-ci sont recouvertes par la masse des spinaux. • Palpation des apophyses transverses.
III. Face postérieure du cou • La morphologie est dominée par la large nappe du trapèze supérieur, centré de part et d’autre de la ligne médiane. • Cette ligne correspond à l’alignement des épineuses dont le relief est enfoui en une gouttière verticale, bordée latéralement par la masse longitudinale des spinaux cervicaux et dont le volume est perceptible sous l’étendue du trapèze. • Lors de la flexion ant ces spinaux sont plaqués dans les gouttières paravertébrales laissant apparaître médialement l’alignement bosselé des dernières apophyses épineuses, dont la + proéminente forme le repère osseux de C7 (fréquemment recouverte d’1 épaississement adipeux dont l’excès forme la « bosse de bison ».
A l’étage sup le cou est surplombé par le crâne + visible chez le sujet chauve. • Il présente une bosse osseuse médiane ± dévelop escamotant complètement la première cervicale : la protubérance occipitale externe. • De chaque côté de celle-ci mais cachée par les cheveux, se situe la ligne courbe occipitale sup sur laquelle se termine le trapèze sup dans la partie interne. • Elle se termine latéralement par la naissance de la mastoïde temporale.
Palpation cutanée de la face postérieure • l’étirement post lors de la flexion ant retentit jusqu’à la région dorsale haute. La mise en tension simultanée des m post permet à la peau une certaine adhérence à ce plan sous jacent. • La zone post du cou est + exposée aux sollicitations extérieures, telles que l’appui,les ports de charges et la peau y est plus résistante. • L’axe médian post correspond donc à un revêtement cellulo-cutané plus épais et moins mobile qu’en avant, peu décollable, il est compris entre 2 zones très adhérentes et épaisses: en Ht l’ens cutanéo-conjonctif occipital et en bas le panicule adipeux en regard de C7
Palpation osseuse de la région cervicale post • Elle concerne le repérage des apophyses épineuses des vertèbres cervicales, et accessoirement celui des apophysaires post ou des transverses. • Les épineuses cervicales sont inégalement palpables et le + simple consiste à repérer les plus remarquables : C2 & C7 puis les … • Il faut préférer un marquage pointé au crayon dermographique afin d’apprécier l’alignement vertébral et l’écartement inter épineux • C’est une région très mobile, la peau aussi. • Le mvt facilite le repérage palpatoire mais le marquage lui ne doit se faire qu’en position de référence et après avoir laissé la peau reprendre sa tension de repos.
La position de référence est la position debout, tête droite et regard à l’horizontale. • La position assise – fatigante pour le sujet offre une meilleure stabilité lors des poussées manuelles palpatoires. Il faut cependant vérifier que l’axialité rachidienne soit identique à celle de la position debout. • C7 c’est l’épineuse la + proéminente (cf.) • C6 répéter manœuvre précédente • C5 son apophyse épineuse est + courte • C2 possède une épineuse très volumineuse (située au dessous de la dépression sous la protubérance occipitale) • C3-C4 le rachis à cet endroit est concave et possède des épineuses courtes, peu volumineuses,
empilées comme des tuiles d’un toit, notamment dans les mvts d’extension. • C1 atlas sa palpation est le + svt impossible car il s’agit d’un anneau osseux sans épineuse, elle est profondément enfouie vers l’avt, largement surplombée postérieurement par le massif occipital et dépassé en dessous par l’imposante épineuse de C2 et le ligament cervical post se tend lors du mvt de flexion • Les apophyses arti post : leur empilement fait que la ligne des épineuses est bordée de chaque côté par la colonne osseuse des apophysaires post. Celles-ci sont recouvertes par la masse des spinaux assez gracile dans cette zone haute du rachis(! À relâcher les trapèzes et les spinaux).
Palpation musculaire • Trapèze supérieur • Le splénius de la tête • Les muscles para vertébraux