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Un diagnostic partagé sur la santé en France. Les inégalités sociales de santé : un enjeu majeur de la LPSP. Mo I-2- 1. Direction générale de la santé. Un diagnostic partagé sur la santé en France. Les inégalités sociales de santé : un enjeu majeur de la LPSP.
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Un diagnostic partagé sur la santé en France Les inégalités sociales de santé : un enjeu majeur de la LPSP Mo I-2-1 Direction générale de la santé
Un diagnostic partagé sur la santé en France Les inégalités sociales de santé : un enjeu majeur de la LPSP L’excès de risque de mortalité, de morbidité et de handicap est proportionnel au désavantage social • L’espérance de vie varie de plus de 10 ans entre les zones d’emploi du nord et du sud de la France (période 1988-92) • La différence d’espérance de vie à 35 ans entre un ouvrier et un cadre est de 6,5 ans (période 1982-96) • Le score de risque d’invalidité pour un ouvrier non qualifié est de 113, celui d’un cadre supérieur de 89, la moyenne nationale étant de 100 • L’ignorance de la séropositivité pour le VIH au moment du diagnostic de SIDA (maladie avérée) s’avère particulièrement importante pour les populations migrantes. • Le taux de prématurité et la fréquence des petits poids à la naissance varient en fonction du niveau scolaire de la mère Mo I-2-2 Direction générale de la santé
Un diagnostic partagé sur la santé en France Les inégalités sociales de santé : un enjeu majeur de la LPSP Une grande partie de la mortalité prématurée est liée notamment aux inégalités sociales. Dans les groupes de population les plus défavorisés • les comportements à risque (alcool, tabac, sédentarité) sont plus fréquents • l’accès au dépistage, à une alimentation saine et à une activité physique sont plus rares • les inégalités de santé se manifestent nettement pour les maladies cardiovasculaires, le diabète, certains cancers, les troubles buccodentaires et les problèmes de santé mentale Mo I-2-3 Direction générale de la santé
Un diagnostic partagé sur la santé en France Les inégalités sociales de santé : un enjeu majeur de la LPSP La prise en charge médicale des populations défavorisées est difficile : • en 2003, 22 % des ménages bénéficiant de la CMU depuis plus d’un an ont déclaré avoir renoncé à au moins un soin dans les 12 mois précédents, pour raison financière • la crainte d’être malade fait craindre de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de la famille ; elle est à l’origine de conduites d’évitement des soins, de moindre réception aux messages de prévention et de perte de confiance en soi. • 60 % des avis et recommandations fournis aux familles lors des bilans de santé pratiqués à l’école ne sont suivis d’aucun effet • les personnes les plus défavorisées font parfois peu confiance aux institutions Mo I-2-4 Direction générale de la santé
Un diagnostic partagé sur la santé en France Les inégalités sociales de santé : un enjeu majeur de la LPSP L’État a mis en place plusieurs dispositifs pour réduire les inégalités sociales de santé : • CMU • Permanence d’accès aux soins de santé (PASS) • Programmes régionaux d’accès à la prévention et aux soins (PRAPS) • Ateliers ville-santé Un des enjeux essentiels de la LPSP est de faire se rapprocher activités de soins, santé publique et services sociaux Mo I-2-5 Direction générale de la santé
Un diagnostic partagé sur la santé en France Les inégalités sociales de santé : un enjeu majeur de la LPSP Le médecin généraliste : un acteur essentiel • Il est consulté par des personnes appartenant à toutes les catégories sociales • Il prend en charge l’ensemble des pathologies • Il est au cœur du suivi de nombreuses maladies chroniques • Il a la confiance de ses patients (le cabinet est vécu comme un espace neutre « où l’on peut tout dire ») Mo I-2-6 Direction générale de la santé
Un diagnostic partagé sur la santé en France Les inégalités sociales de santé : un enjeu majeur de la LPSP Le médecin généraliste a un rôle crucial pour : • Identifier les patients socialement défavorisés • Mesurer les effets de leurs caractéristiques sociales sur leur état de santé • Travailler au sein de réseaux pour une prise en charge globale de ces patients (avec d’autres professionnels de santé et des travailleurs sociaux) • Actuellement, il n’existe pas de recommandations consensuelles sur la prise en charge des patients appartenant à une population défavorisée. Mo I-2-7 Direction générale de la santé